Ronsard Prends Cette Rose Aimable Comme Toi

Pierre de Ronsard est un poète français, un des poètes les plus importants du XVIème siècle. Dès la jeunesse, Ronsard fait preuve de goût pour les études et la poésie, c’est ainsi que, par son père, il va être au service de la cour du Roi où il commence en tant que Page, puis Aumônier du Roi et c’est également ici qu’il va rencontrer son ami Joachim du Bellay avant de quitter la Cour en 1571 pour se consacrer à son écriture. Ronsard est l’auteur de plusieurs recueils reconnus comme

Cassandre, XCVI « Prends cette rose… » Prends cette rose Prends cette rose, aimable comme toi Qui sers de rose aux roses les plus belles, Qui sert de fleur aux fleurs les plus nouvelles, Dont la senteur me ravit tout de moi. Prends cette rose, et ensemble reçois Dedans ton sein mon cœur qui n’a point d’ailes, Il est constant, et cent plaies cruelles N’ont empêché qu’il ne gardât sa foi. La rose et moi différons d’une chose Un soleil voit naître et mourir la rose, Mille soleils ont

----------------------- PIERRE DE RONSARD Né le 11 Septembre 1524 Décès le 28 Décembre 1585 PRENDS CETTE ROSE…. Prends cette rose aimable comme toi, Qui sert de rose aux roses les plus belles, Qui sert de fleurs aux fleurs les plus nouvelles, Dont la senteur me ravit tout de moi. Prends cette rose, et ensemble reçois Dedans ton sein mon cœur qui n’a point d’ailes : Il est constant et cent plaies cruelles N’ont empêché qu’il ne gardât sa foi. La rose et moi différons d’une chose :

écrivent, comme la colère, l'amour ou la tristesse...  Il cherchent à faire passer un message souvent caché. Pour moi, chacun peut comprendre un poème à sa façon, car la poésie a de multiples sens et chacun la traduit comme il veut. En effet, un poème peut toucher une personne et laisser indifférente une autre. La poésie reste donc selon moi un grand moyen d'expression, très utile pour transmettre des sentiments à la (ou les) personne(s) voulue(s). JOACHIM DU BELLAY (1522-1560) Ami de Ronsard COMME

"1-3" \h \z \u La Pléiade PAGEREF _Toc402166477 \h 2Heureux qui comme Ulysse PAGEREF _Toc402166478 \h 2Mignonne, allons voir si la rose... PAGEREF _Toc402166479 \h 3La Chauve-Souris PAGEREF _Toc402166480 \h 4L’Ecole lyonnaise PAGEREF _Toc402166481 \h 5Si tu t’enquiers... PAGEREF _Toc402166482 \h 5Pour le retour du soleil... PAGEREF _Toc402166483 \h 6Cœur prisonnier, je vous le disais bien PAGEREF _Toc402166484 \h 7La famille royale prend la plume PAGEREF _Toc402166485 \h 8D ‘en aimer trois... PAGEREF

et la violence, l’apocalypse et des remises en questions…j’en passe et j’en oublie. C’est un monde où le corps côtoie l’amour et la haine, où l’esprit se heurte à l’incompréhension et à la réflexion, où Apollinaire rencontre Rimbaud pendant que Ronsard fait la connaissance de Baudelaire. De la souffrance, lisible sur le visage des soldats partant au front, décrite par Guillaume Apollinaire dans son poème intitulé « Départ » en passant par « La complainte d’un

à une personne inexistante. I- Ce sonnet de Ronsard est un sonnet lyrique. 1) Argument : L’auteur parle à la première personne. Exemples : « à moi » (v.4), «mon cœur » (v.6), « moi » (v.9), « m’amour » (v.11). Procédés : il y a évocation du moi Analyse : Cette évocation fait partager au lecteur les sentiments (de joie ou de tristesse) de l’auteur. 2) Argument : L’auteur compare son interlocutrice à une fleur. Exemples : « aimable comme toi » (v.1). Procédés : il fait une comparaison

Que dirai-je au bois morose Mon âme au ciel, son berceau, Qu'illuminait ta douceur ? Fuira, dans ta main blanche Que répondrai-je à la rose Tu tiens ce sauvage oiseau. Disant :« Où donc est ma sœur ? » Que veux-tu que je devienne J'en mourrai ; fuis, si tu l'oses.

Pierre de Ronsard — Les Odes À Cupidon Le jour pousse la nuit, Et la nuit sombre Pousse le jour qui luit D'une obscure ombre. L'Autonne suit l'Esté, Et l'aspre rage Des vents n'a point esté Apres l'orage. Mais la fièvre d'amours Qui me tourmente, Demeure en moy tousjours, Et ne s'alente. Ce n'estoit pas moy, Dieu, Qu'il falloit poindre, Ta fleche en autre lieu Se devoit joindre. Poursuy les paresseux Et les amuse, Mais non pas moy, ne ceux Qu'aime la Muse. Helas

entrer aux cavernes profondes, Fuyant le jour, ses noirs chevaux chassait. Déjà le ciel aux Indes4 rougissait, Et l'aube encor' de ses tresses tant blondes, Faisant grêler mille perlettes rondes, De ses trésors les prés enrichissait : Quand d'occident, comme une étoile vive, Je vis sortir dessus ta verte rive, O fleuve mien ! une Nymphe5 en riant. Alors voyant cette nouvelle Aurore, Le jour honteux d'un double teint colore Et l'Angevin6 et l'Indique7 orient Joachim du Bellay (1522-1560), L'Olive s. 83