Ronsard Prière Paienne

Le mouvement du lyrisme, caractérisé par l’expression des sentiments personnels de l’auteur, s’illustre au 16ème siècle grâce au groupe de la Pléiade, formé de sept poètes français dont Pierre de Ronsard. « Prières païennes » constitue un des plus célèbres poèmes de Ronsard. Dans ce classique de la poésie, comme dans « Mignonne, allons voir si la rose », le poête réactualise la fameuse locution latine d’Horace « Carpe Diem » qui signifie « cueille le jour » et invite à profiter de chaque instant

Lectures Analytiques : 1 – Hymne des étoiles, Ronsard Intro : Ronsard, poète humaniste de la Pléiade, s’inspire de la philosophie naturelle d’Aristote pour décrire l’influence du ciel sur la Terre. Dans ce poème avec une alternance de quatrains d’octosyllabes et de sizains d’hexasyllabes, il conseille d’apprendre à lire dans les étoiles le destin de toute chose. I. Attitude des humains face aux étoiles A. Admiration du poète Note leur beauté dans la nuit, c’est un moment d’inspiration

INTRODUCTION: Les amours est un recueil poetique apparu pour la premiere fois en 1552 par Pierre de Ronsard. C'est une oeuvre mythique de la poesie francaise car elle va donner a celle ci une dimension forte. L'auteur y chante l'amour pour cassandre salviati. La jeune fille est transposee dans un univers riche de references mythologiques et devient la cassandre de la guerre de troie chantee par homere. Le poeme Voeu qui va faire l'objet de cette etude est un poeme liminaire ou le poete s'adresse

pétrarquiste. La poésie de Ronsard n’exprime pas les sentiments personnels, mais le poète s’exprime au nom de l’homme et envisage l’amour comme un principe universel. La deuxième figure, c’est Marie. Dans ce recueil, Rossard s’exerce à d’autres formes. Ce à quoi il veut parvenir, c’est à un « beau style bas ». Ce n’est plus le style recherché et travaillé du pétrarquisme. Il y a un retour de la simplicité dans l’écriture qui est caractéristique du recueil pour Marie. Ronsard a conscience de construire

savoir que Ronsard lui a déjà dédié l’hymne de la justice, et apparait donc bien comme le second dans la hiérarchie des hymnes, juste derrière le roi. Notre passage constitue la toute fin de l’épitre, jusqu’ici Ronsard s’adresse directement au cardinal pour faire son éloge explicite ne demandant qu’une maigre reconnaissance au cardinal à savoir un rire ou une accolade (489-v490). Ronsard promet un prolongement de la célébration à travers la Franciade à venir. On arrive à notre extrait où Ronsard revient

cohérence thématique: fonctions liturgiques. Ce sont des récits brefs en vers à propos de la vie de saints tels que LA VIE DE SAINT ALEXIS (1050) o la CANTILÈNE (OU LA SÉQUENCE) DE SAINTE EULALIE, un petit texte écrit de caractère religieux, comme une prière mais qui raconte l’histoire de la vie d’un saint. Ces récits hagiographiques sont l’œuvre des clercs qui adaptent en langue romane des textes latins à l’intention d’édifier et d’instruire le public par le moyen d’une langue qui puisse être comprise

sur la vie, de penser à la mort, mais de vivre pleinement la vie présente. V. Hugo fait écho au thème épicurien de la fuite du temps et du "Carpe Diem" : "Aimez, si m'en croyez, n'attendez à demain. Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie." (Ronsard). Il faut vivre "selon la nature". Or la nature, c'est l'éternel renouvellement de la vie symbolisé par le brin d'herbe qui pousse sous les ifs dans le cimetière (opposition entre l'if, symbole de mort et le coudrier, symbole de vie). Après le "crépuscule"

de la poésie, perceptible à travers le nom qu’ils se sont choisi : la Pléiade, terme qui au départ désigne une constellation de sept étoiles, et dont s’était déjà emparé, dans l’antiquité, un groupe de sept poètes alexandrins. Sous l’égide de Ronsard, les jeunes poètes que sont Du Bellay, Jodelle, Baïf, Peletier, Belleau et Tyard vont poursuivre un double but : donner à la langue française les moyens de devenir la langue d’une grande poésie et redéfinir la poésie la poésie française, comme l’a

Tes deux beaux seins, radieux Comme des yeux ; Que pour te déshabiller Tes bras se fassent prier Et chassent à coups mutins Les doigts lutins, Perles de la plus belle eau, Sonnets de maître Belleau Par tes galants mis aux fers Sans cesse offerts, Valetaille de rimeurs Te dédiant leurs primeurs Et contemplant ton soulier Sous l'escalier, Maint page épris du hasard, Maint seigneur et maint Ronsard Épieraient pour le déduit Ton frais réduit ! Tu compterais dans tes lits Plus de baisers

d’Aubigné pour sa vision protestante et de la guerre à laquelle il a pris part. Mais aussi Les Essais de Montaigne pour sa réflexion humaniste personnelle sur les abus de la religion catholique. Et enfin le Discours sur les Misères de ce temps écrit par Ronsard pour son point de vue catholique. Nous verrons dans un premier temps les sources et les valeurs de l’humanisme et dans un second temps, les divergences d’opinions religieuses du XVIe siècle. I/ Les Sources et les Valeurs de l'Humanisme