Rimbaud Illuminations Villes

Lune qui inspirera sans doute Cyrano, une exploration de l'infiniment petit qui nous conduit en pleine sciencefiction moderne, et cette anticipation de Vingt-mill, litllts S01lS les mers : « Je veux faire un roman sous les !:/lUX. Je veux bâtir des villes plus superbes que les nôtres dans la mer M~ditcrran~e et dans les fleuves qui s'y rendent, où les Tritons ct les Nu~ides feront leur demeure. Toutes leurs maisons seront bâties de coquilles et de nacre de perles. Il y aura là aussi des paysages et

2 Benjamin Fendane, Faux traité d'esthétique, p. 90. G. Bachelard, L’air et les songes. Essai sur l’imagination du mouvement. (1943) [1990] 15 relle. Rilke ne dit-il pas 3 : « Pour écrire un seul vers, il faut avoir vu beaucoup de villes, d'hommes et de choses, il faut connaître les animaux, il faut sentir comment volent les oiseaux et savoir quel mouvement font les petites fleurs en s'ouvrant le matin. » Chaque objet contemplé, chaque grand nom murmuré est le départ d'un rêve et

L’Atlas de la mémoire dans l’œuvre de Georges Perec présenter, sur le bord supérieur, « les armes de vingt villes et vingt portraits d’hommes célèbres qui y sont nés : Marseille (Thiers), Dijon (Bossuet), Rouen (Géricault), Ajaccio (Napoléon 1er), [etc.] »299. Les hommes célèbres ne sont pas alignés par ordre chronologique, comme on le verrait habituellement, mais dispersés dans vingt villes. Cette mise en visibilité de la carte relève la préférence perecquienne d’une disposition spatiale plutôt que

grand prix du livre de Montréal a été décerné à Louis Gauthier en 2002 pour son récit Voyage au Portugal avec un allemand, et en 2003 le prix de la revue Etudes françaises est attribué à Pierre Vadeboncœur pour Le pas de l’aventurier, un essai sur Rimbaud. Comme toutes les littératures du monde, la littérature québécoise avait besoin d’un support favorisant son épanouissement et le véritable coup d’envoi est signé par l’Ecole littéraire de Montréal. Cette dernière a été fondée par le poète, Jean Charbonneau

son fief aussi bien qu'un héritier mâle. L'importance de cette règle est que ces femmes doivent jouer un rôle politique et social en faisant valoir leurs droits personnels. Une autre chose, qui est importante de souligner est le développement des villes dans la vie des troubadours(6). On voit en pays occitan une émancipation municipale qui n'est, en comparaison avec le Nord de la France, certainement pas tardive. Charles Camproux souligne que le milieu politique et social où sont nés le joi d'Amor

Ce qui serait vrai serait l’annulation d’une différence. Là où il y a une différence, il n’y a pas de vérité. Néanmoins, tous ces sens expriment l’idée que tout ce qui est vrai est mis en lumière et est rendu manifeste. D’où les termes voisins : illumination, clarté. Vérité vient : – du latin "veritas" signifiant l’exactitude du jugement ou la droiture morale (renvoi aux jugements vrais et moraux) ; – du grec "aletheia" (de "lethe" signifiant l’oubli) qui symbolise le dévoillement dans la vérité. 29

P. 96 Lamartine P. 101 Stendhal P. 103 Balzac P. 107 Flaubert P. 115 Maupassant P. 118 Zola P. 125 Baudelaire P. 132 Rimbaud P. 135 Verlaine P. 138 XXme Sicle P. 141 Proust P. 142 Saint-Exupry P. 146 Vian P. 151 Colette

pas Brassens en allemand (mais j'admets que le "political correctness" a tout pour contaminer et "censurer" la compréhension de Brassens). Question psychologique intéressante... auteur : Ralf Tauchmann 9A ) à feu et à sang C'étaient autrefois les villes conquises qu'on mettait "à feu et à sang", en les brûlant et en massacrant leurs habitants. Mais la métaphore tient bien, car en poésie classique le coeur amoureux est souvent comparé à une ville convoitée, assiégée, affamée, conquise, détruite etc

selle de sa moto jaune flamme. Son magasin était tout près, mais elle voulait éviter d’avoir à repasser par l’atelier lorsqu’elle rejoindrait Raphaël. Cheveux au vent, elle parcourut la petite centaine de mètres de cette rue qu’elle adorait. Ici, Rimbaud et Verlaine avaient composé des vers, Aragon et Elsa s’étaient aimés et Godard avait immortalisé la fin de son premier film : cette scène si triste dans laquelle Jean-Paul Belmondo, « à bout de souffle », s’écroule, une balle dans le dos, sous

Le Poison (poème XLIX, 1re strophe). Comme ici et dans Le Poison, Baudelaire tend à associer une rêverie architecturale, la présence de soleils couchants avec l'expérience de la drogue: dans le Poème du hachisch, il est question de "perspectives de villes [...] illuminées par les ardeurs concentrées des soleils couchants", ainsi que de "la profondeur du temps" (Pl. I, p. 430); dans Un mangeur d'opium, apparaissent des "architectures", comparées à "ces constructions mouvantes que l'oeil du poète aperçoit