Rimbaud Illuminations Villes

grade de DOCTEUR DE L’ÉCOLE NORMALE SUPÉRIEURE DE LYON Langue et Littérature Françaises présentée et soutenue publiquement Par tel-00713100, version 1 - 29 Jun 2012 XIANG Zheng à XISU le 5 avril 2012 La poésie française moderne (Baudelaire, Rimbaud, Lautréamont) et son influence sur la nouvelle poésie chinoise dans les années 1920-1930 Thèse en cotutelle dirigée par Monsieur le Professeur HU Sishe (XISU) Monsieur le Professeur GLEIZE Jean-Marie (ENS de Lyon) Jury : BARBERGER Nathalie, Professeur

l'arbitraire en imposant cette lettre pour initiale au mot qui suivra. » (André Breton, Manifeste du surréalisme –c’est nous qui soulignons) 7) Les « précurseurs » - reconnus par Breton et mentionnés dans les Manifestes : Hugo, Nerval, Poe, Baudelaire, Rimbaud, Lautréamont… + Apollinaire : les Mamelles de Tirésias, le Roi-Lune… "Il était beau comme la rencontre fortuite d'un parapluie et d'une machine à écrire sur une table de dissection" (Lautréamont) 8) La postérité des surréalistes - l'importance

Séquence 1 : Les pouvoirs de la poésie Textes des lectures analytiques : Texte 1 : Ronsard, Ode à Cassandre (1550), p. 275 du manuel Texte 2 : Rimbaud, « Aube », Illuminations 5 10 AUBE J'ai embrassé l'aube d'été. Rien ne bougeait encore au front des palais. L'eau était morte. Les camps d'ombre ne quittaient pas la route du bois. J'ai marché, réveillant les haleines vives et tièdes, et les pierreries regardèrent, et les ailes se levèrent sans bruit. La première entreprise fut, dans le sentier

contentent pas de regarder uniquement l'horizon, possède un pouvoir extraordinaire, magique. "Ils savent quelque chose de grand et de vrai, les enfants: quelque chose qu'on n'apprendra plus, comme si l'expérience nous éloignait de cette première illumination. Le regard qui vient d'eux vers nous nous transperce, nous rend légers. Aucune cuirasse ne peut empêcher ce regard d'arriver. Le langage, la culture, l'histoire, les habitudes, les habits et les masques de la convention sociale, et plus encore

en suggérant les nuances fragiles du sentiment, il crée des rythmes aériens, des harmonies évanescentes. Bien qu’on puisse distinguer, dans ce poème comme dans tout l’œuvre de Vigny, invitation à la retraite dans la Nature, loin du «tumulte des villes», une certaine confrontation de l’homme et de la nature est évidente. Quelque fois Lamartine et Hugo reprochent amèrement à la nature son impassibilité, mais jamais chez eux la haine de la nature n’a les mêmes caractères que chez Vigny. Chez celui-ci

spirituelle du monde et veulent trouver d’autres moyens d’expression pour dépasser la simple représentation réaliste. En réaction contre les certitudes matérialistes et scientifiques du naturalisme, les symbolistes revendiquent comme aînés Baudelaire, Rimbaud, Verlaine et Mallarmé (ce dernier devient le chef de file du mouvement). Les symbolistes utilisent généralement des images et des analogies2 pour évoquer le monde, suggérer les états d’âme et les idées abstraites sans les expliciter alors que la pensée

où le maître lisait aux élèves des récits effrayants. Il poursuivit au collège Chaptal une scolarité «moderne» (sans grec ni latin), qui le désignait, selon le voeu de sa mère, à une carrière d'ingénieur ou d'officier de marine. Mais, fasciné par Rimbaud, intéressé par la poésie symboliste, il entra en poésie par la voie d'une revue d'élèves, “Vers l'idéal”. Il entreprit, en 1913, des études de médecine psychiatrique et publia alors ses premiers poèmes dans “La phalange”, la revue du symboliste Jean

où le maître lisait aux élèves des récits effrayants. Il poursuivit au collège Chaptal une scolarité «moderne» (sans grec ni latin), qui le désignait, selon le voeu de sa mère, à une carrière d'ingénieur ou d'officier de marine. Mais, fasciné par Rimbaud, intéressé par la poésie symboliste, il entra en poésie par la voie d'une revue d'élèves, “Vers l'idéal”. Il entreprit, en 1913, des études de médecine psychiatrique et publia alors ses premiers poèmes dans “La phalange”, la revue du symboliste Jean

Daniel Ridgway Knight 2) Sculpture La sculpture française du dix-neuvième siècle est marquée par une production très importante induite par les commandes officielles liées aux transformations urbaines et à la sécularisation de la vie publique : villes et gouvernements, en particulier avec Napoléon III et la Troisième République, rivalisent dans ce domaine. L'ascension d'une bourgeoisie fortunée participe aussi à la vogue de la statuaire avec les monuments funéraires privés et le goût pour les petites

Seine »                        Histoires, « Enfants de la haute ville »                        Choses et autres, « La Seine a rencontré Paris »- J. REDA : Les Ruines de Paris.- P. REVERDY : La Lucarne ovale, « D'un autre ciel ».- A. RIMBAUD : Illuminations, « Villes », « Les Ponts ».- G. RODENBACH : Bruges-la-morte, « Ô ville, toi ma sœur à qui je suis pareil... »                                 « La ville est morte, morte, irréparablement... » - J. ROMAINS : La Vie unanime.- J. ROUBAUD : La forme