Rhétorique sémitique

les différents paragraphes composant chacune d’entre elles). Pour ce faire, on expose, d’une manière générale, les arguments les moins importants d’abord, et les arguments les plus importants à la fin. C’est ici que la dissertation rencontre la rhétorique : votre objectif est avant tout de convaincre votre lecteur en lui fournissant des arguments et des exemples judicieux, qui répondent au sujet, et cela de manière cohérente. A NE PAS FAIRE : Aussi vous manquerez de crédibilité et votre dissertation

notamment de Quintilien, dont il copie la structure de l’Institution oratoire. Ce traité a pour sujet la rhétorique ; il lui emprunte des concepts de l’antiquité (notamment l’« inventio », au même sens que chez Jean-Sébastien Bach : un ouvrage artistique conçu par une raison et un dessein directeur.) Revenons sur cette notion d’« inuentio » : Dans la peinture albertienne comme dans la rhétorique quintilienne, le but est de faire appel aux sens, afin d’émouvoir et de faire appel à la raison afin de

  Durant le XVIIème siècle, deux mouvements cohabitaient : le baroque et le classicisme. Le Baroque est moins strict du point vue de l’écriture par rapport au classicisme ; le non respect des trois unités, de la bienséance et bien d’autres. Dans cette scène Clindor est en prison à cause de la mort d’Adraste. Ce dernier est désespéré, la mort est présente dans son esprit mais Isabelle aussi. Cette scène est un nouveau départ pour Clindor. Nous verrons en quoi ce monologue est tragique ou pathétique

1) Ces trois textes d’époques différentes traitent d’un même thème, l’éducation des femmes, leurs statuts dans la société, à partir de thèses explicites, mais chacun des textes présents ici en traitent différemment  et ne présentent pas les mêmes attentes… Ainsi dans cet extrait de la pièce de Molière, « Les Femmes Savantes » (II, 7) paru en 1672, Chrysale (Molière) dénonce à travers une tirade le désir « pédant » des femmes qui veulent étudier et faire partager leurs savoirs, ce qui n’était

Mascarille ou de Scapin, fier de ses talents d’illusionniste qu’il met au service des projets amoureux des enfants de la maison ; le raisonneur, qui livre ici une réflexion générale sur la nature humaine ; par son style sentencieux (voyez la pointe rhétorique avec laquelle il trousse sa tirade : l. 92-93) et le regard pessimiste qu’il porte sur l’homme, il prend la pose d’un La Rochefoucauld ou d’un Pascal. Scène 2. Les amours de Cléante et de Mariane On soulignera la coïncidence surprenante qui

faneront rapidement. Lignes 77 à 87 3. L'écriture est au mieux un jeu Lignes 87 à 95 4. L'éducation de la jeunesse est une occupation plus sérieuse que l'écriture. Fin du texte Ainsi, pour Platon, le vrai enseignement se fait de manière rhétorique B. Il est alors important de se demander si, comme pour Platon, l’écriture tue la mémoire, ou bien au contraire la conserve, la valorise ? Il faut avoir quelques réserves quant à l’écrit La parole est spontanée alors que l’écrit

centrera sur les facteurs situationnels car plus facile d’influencer la situation que la personnalité. Lorsqu’on veut influencer autrui, différents éléments : * recours à l’autorité (voir travaux de Milgram) * la persuasion (argumentaire et rhétorique) * recours à la force ou la violence * acheter le comportement des gens Mais tout le monde ne peut pas utiliser ces différents registres, c’est leur limite. Il existe une voie que tout le monde peut utiliser : la soumission sans pression

le montre pas. Ce mystère s’incarne dans cette douleur et dans l’incertitude du poète du devenir de cette femme. Cette incertitude est retrouvée dans le premier tercet « Ne te reverrai-je plus que dans l’éternité ? » (v.11), question qui apparaît rhétorique ; ainsi que dans le second tercet « Car j’ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais » (v.13). Les verbes « ignorer » et « savoir » qui sont synonymes, plongent le poète dans cette incertitude et ce mystère. Celui-ci apparaît également dans la dualité

again11? « I think but I don’t think so »12 devient l’illustration constante de cette figure dans le texte et la remise en question systématique de l’énoncé constitue le mode de fonctionnement fondamental de l’écriture. Dans L'œuvre sans qualités, Rhétorique de Samuel Beckett, Bruno Clément13 reconnaît dans ce comportement stylistique celui de l’épanorthose14 ; Ulysse Dutoit et Leo Bersani15 dans Arts of Impoverishment parlent, quant à eux, d’un cratylisme à l’envers. Pour notre part, nous suggérons

(Calderon) L’illusion comique de Corneille, et la Tempête de Shakespeare. Autre tendance, le goût pour l’ostentation avec la figure du Paon, la volonté d’impressionné, goût du monumental voir exhibition de la puissance matérielle. On retrouve une rhétorique de l’outrance en littérature, on y trouve des figures de style comme l’hyperbole, l’oxymore, des accumulations, anti thèse, surcharge métaphorique, le goût de la périphrase. Tout cela est définit par la figure du Paon par Jean Rousset. Il faut parler