Repoussoir

l’honneur – cède la place à l’oligarchie – corrompue par les richesses – celle-ci à la démocratie – qui vire à l’anarchie – avant de précipiter la vie publique dans la pire des injustices : la tyrannie. Avec la figure du tyran l’injustice devient un repoussoir, un véritable spectre. L’ambiguïté du concept de justice rejaillit sur celui d’injustice. De même qu’il y a différentes formes de justice, il y a différentes formes d’injustice. Ainsi l’injustice peut être un état, une disposition, mais aussi

sans vie de la femme. De plus, le fond, comme souvent dans le style néoclassique, de par son obscurité et sa sobriété, contraste avec la luminosité du premier et deuxième plan et les couleurs de la toge. Il fonctionne ainsi comme une sorte de « repoussoir inversé », mettant en valeur l’action centrale de la scène. Autre caractéristique néo-classique bien présente dans le tableau de Pierre Guérin : l’idéal de beauté. En effet le corps des femmes de ce tableau est traité de manière à supprimer toute

n'y a pas de souffrance éprouvée sans désir d'en être délivré. Quiconque éprouve de la douleur aspire à sa cessation. Et il suffit de se représenter en pensée la possibilité d'un plaisir pour désirer du même coup l'éprouver. La douleur est donc un repoussoir, le plaisir une tentation, et il ne peut en aller autrement. Remarquons cependant que le parallélisme du début du texte n'est qu'apparent : c'est bien « l'idée de plaisir » et non le sentiment de plaisir qui fait écho au « sentiment de peine ».

réussissent : ceux qui restent, passent à la postérité sont des êtres exceptionnels (les héros sont originellement des demi-dieux) : ceux qui « sortent du lot » nous plaisent (nimbés d'une aura) : sorte de compensation du quotidien ; l'échec a un effet repoussoir quand on recherche un effet roboratif ; le lecteur souhaite et apprécie la réussite du héros avec lequel il s'est identifié (même quand il est pervers, mauvais : Mme de Merteuil dans Les Liaisons dangereuses, Dantès dans le Comte de Monte Christo

révolution et de l’esprit des Lumières). Il est porteur d’un idéologie, il n’est pas politiquement neutre. Son aspect est ambivalent, pour les uns (les libéraux) il apparait comme un idéal, et pour les autres (contre-révolutionnaire) il apparait comme un repoussoir. En 1815, après Waterloo, les puissances victorieux (Autriche, Prusse, Russie) récupèrent les territoires conquis et abolissent le CC car il est le symbole du soulèvement du Peuple, de la révolution. Ainsi, ils y appliquent le Code Prussien ou

apparaissent comme des figurants agissant au premier plan sur une large bande de terre et cependant l’espace et lumière deviennent des éléments amplificateurs de la surnaturalité de la scène. Mais la scène minuscule et la plateforme sombre sert de repoussoir vers le lointain. L’espace du paysage et la lumière magnifie la scène de ces naissances et le dépasse, l’excède c’est comme si le paysage avait éclipsé la vedette à la scène mythologique. Mais c’est la lumière qui semble être le sujet de Le Lorrain

à chercher non plus du côté des fantasmes du créateur, mais sur le versant où se dressent les résistances du lecteur. Séminaire Franck Salaün LE PHILOSOPHE : À la fois figure idéale, acteur de la République des Lettres, personnage de fiction et repoussoir, le philosophe envahit la littérature et les débats du XVIIIe siècle. Le cours étudie ce phénomène à partir d’une série d’œuvres, de l’Indigent philosophe (Marivaux) au Neveu de Rameau (Diderot), en passant par Les Philosophes amoureux (Destouches)

L’épisode se termine par une forte charge satirique, qui remeten cause l’autorité de l’Église :— Tu nous as bien bernés, mon mignon. Je te verrais bien pape un jour ou l'autre.2. Le cas du rire satiriqueEt en effet, le rire satirique est un excellent repoussoir : il dénonce lesvaleurs et les idées que l’auteur conteste. C’est une déflagration quibrise les préjugés, la méchanceté et la bêtise. Il laisse deviner en creuxles valeurs qui sont réellement défendues par l’auteur, en créant unecomplicité avec

un homme profondément marqué par les idées et les philosophies d’Europe… 2) ...à l’Europe comme modèle Bien qu’il tienne, donc, à conserver son indépendance vis-à-vis des puissances européennes, Mustafa Kemal, loin de voir l’Europe comme un repoussoir, y trouve au contraire une formidable source d’inspiration philosophique et politique. Revenons tout d’abord un instant sur une idée souvent évoquée mais fausse : Mustafa Kemal n’a pas « transformé un état islamo-asiatique en état européen ».

met une équivalence en pitre propreté physique, rectitude morale et utilité sociale. Tout cela fondé sur la conviction que la saleté est le fait des pauvres. La fatigue ouvrière est comparée à un poison. Les quartiers ouvriers sont de véritables repoussoirs et l'habitation du paysan est un foyer d'arriération. La propreté est moderne, bourgeoise et aristocratique. Le 19 eme hésite entre cette obligation morale et la peur du pêcher que l'on commet. Figure du saint artésien, Saint Benoît-Jospeh Labre