Regard Porté Sur Les Monstres

Grèce antique regorge de monstres terrifiants. Ces monstres, parfois grotesques, finissent toujours par être vaincus par les dieux ou les héros. Beaucoup de ces monstres sont des êtres hybrides, résultant de l’union entre un être humain et un animal. Si les monstres ont pour vocation d’être tués ou du moins vaincus par des héros, c’est justement pour que le héros soit valorisé. Comment devenir un héros si l'on ne prouve pas que l’on est le plus brave ? De plus, les monstres sont des intermédiaires

vue interne de Muffat « il leva les yeux ». Puis nous commençons par avoir le phénomène d’auto-contemplation de Nana qui est extrêmement narcissique avec « ravissement d’elle-même » l.1 avec un aspect réfléchi, ce qui exprime l’importance du regard. Ce regard est accentué avec le champ lexical de la vue « s’était absorbée » l.1, « regardant avec attention » l.2, « elle étudia » l.4, « se voir » l.5, « s’examinant », l.7 et « s’arrêtant sur le profil de sa gorge ». On peut relier ces termes et faire

transforme en ce drôle d’animal par le discours et le langage. Le rhinocéros symbolise la menace que constituent pour lui le totalitarisme du régime nazi et le fanatisme. Nous allons donc étudier la symbolique du monstre qu’Ionesco dépeint dans le Rhinocéros. Premièrement, le regard d’Eugène Ionesco est établi sur l’illusion de la transformation des habitants de la ville en rhinocéros. Pour commencer, l’auteur nous présente Jean, un homme centré sur lui même, avec un fort caractère. Ionesco utilise

crimes horribles, des bombardements de villes entières. On peut voir sur presque toute la surface du tableau une sorte d'énorme monstre en pleine action, un corps volant, disgracieux, à tête de rapace, aux mains munies de griffes ou de serres. Il nous apparaît comme en train de piétiner avec violence le sol en dessous de lui, dans un mouvement très violent. Ce monstre représente sans aucun doute le mouvement fasciste (<-nationaliste). Son action de destruction représente donc la violence que

l'auteur d'où provient l'idée soumise peut servir, mais cette connaissance de l'auteur ne doit pas conduire à oublier l'énoncé proprement dit. Il n'est pas seulement question du regard mais aussi de l'acte de voir. Il ne s'agit pas simplement de la poétique du regard mais le rapport privilégié qu'entretient le regard avec le malheur et que ce malheur pourrait se résumer à une espèce de hantise. «être hanté»: idée des revenants. Hantise suppose obsession, la répétition, la continuité dans

forces, des pulsions fondamentales de la Grèce présocratique. Apollon représente le rêve, l’interprétation, l’oracle, le dédoublement du monde, la canalisation et la mise en forme des forces naturelles. C’est pourquoi il est ce dieu séduisant pour le regard, donc par l’apparence. Au lieu de témoigner de la souffrance, il montre un monde beau. On y retrouve du coup exactitude, symétrie, régularité, clarté. À l’inverse, il y a Dionysos, dieu des instincts primitifs, chaotiques, de l’ivresse absolue dans

classe. B) Le drame douloureux du regard convoqué et répudié => Exhibition et honte : convocation paradoxale du regard de l’être aimé. Le PB de la pudeur chez R : p.51 : v.692 : « Si tes yeux un moment pouvaient me regarder (…) ». Regard d’H convoqué : mais immédiatement après, sursaut de honte « Que dis-je ? » (v.693). Jeu de regard sur scène double jeu de la parole : tension entre les personnages : multiplicité de fils tissés par les mots et les regards. Tension au cœur de dynamique désirante

maintenant l.11 (effet de gradation) · Par rapport à la langue : il est seul à parler français : je suis le seul à le parler l.33. Cette solitude est marquée par le jeu des pronoms : je/eux et par le double jeu de scène qui consiste à verrouiller la porte et à fermer les fenêtres. L'espace solitaire est protecteur. Mais finalement, c'est une solitude revendiquée : je suis le dernier homme. 2. L'impossibilité de communiquer · avec Daisy : on ne s'entendait plus l.8. Ici, l'incapacité

dans le monde dans lequel il vivait. Bien que, la poésie soit souvent décrite comme un genre littéraire servant à l’expression de soi et aux sentiments personnels, elle joue aussi un tout autre rôle : dénoncer les phénomènes de sociétés et être la porte parole de tous les malheurs innombrables de l’Homme, des opprimés et des persécutés….. Dans cette anthologie j’ai voulu montrer que la poésie engagé était une part entière du genre littéraire depuis toujours. En effet, déjà au XVI ème siècle, Pierre

enfants). On peut constater que Médée porte ici un bonnet phrygien, dont Delacroix va s'inspirer pour son tableau La liberté guidant le peuple ( figure féminine de la révolution). La Médée furieuse de Delacroix nous montre une Médée qui s’apprête à tuer ses enfants. Son regard est fuyant, comme si elle ne voulait pas voir la mort en face. On dit souvent que les yeux sont le miroir de l’âme, le regard absent de Médée nous montres que celle-ci est devenue un monstre. Contrairement au vase grecque, Médée