Ready Made

d'un escalier' au Salon des Indépendants de Paris. La réception est médiocre, contrairement à l' Armory show de New York l'année suivante. Mais c'est surtout 'La Fontaine' qui va marquer les esprits : un simple bidet renversé et baptisé ainsi. Le 'ready-made' est lancé, qui consiste à hisser un objet manufacturé au rang d'œuvre d'art par le seul choix de l'artiste. Il enchaîne avec 'La Mariée mise à nu par ses célibataires, même', une somme d'expériences originales, placées aujourd'hui au musée de Philadelphie

technique qui trouve la raison de son existence dans son utilité, l'œuvre d'art semble ne pas avoir de fonction particulière. Suffit-il alors de rendre un objet technique inutilisable pour en faire une œuvre d'art ? C'est en tous cas la théorie du ready-made de Marcel Duchamps. • Pour Kant cependant, cette inutilité n'est pas simplement une absence de fonction : elle résulte de la nature même du beau. Dire qu'une fleur est belle ne détermine en rien le concept de fleur : le jugement esthétique n'est

surréaliste de 1947 chez Maeght. Brauner ne trouvera pas de loup empaillé chez les taxidermistes mais un renard, si bien que le loup-table pourrait s’appeler le renard-table. Loup-table et le surréalisme Loup- table constitue un objet proche du ready-made avec sa table fabriquée en série, mais introduisant avec le renard naturalisé un « objet trouvé », notion propre du surréalisme : il s’agit d’un objet qui s’impose de lui-même à la sensibilité du spectateur grâce à une forte connotation symbolique

aient été utilisés pour remplir un besoin humain ? Les objets ne doivent pas être vus que du seul point de vue pour lequel ils ont été créés. Certains artistes se sont penchés sur ce questionnement. C’est là qu’est apparu un nouveau terme, celui de ready-made. Un objet manufacturé peut devenir une oeuvre d’art du seul fait de la signature d’un artiste. L’artiste est alors celui qui porte un autre regard sur le monde. Mais l’objet manufacturé doit pour cela perdre son usage premier, il doit devenir inutile

revenait à introduire dans l’œuvre d’art des fragments hétérogènes de la réalité sensible. Ainsi, le peintre devenait capable simultanément d’illustrer et de détruire l’illusion spatiale qui conditionnait toute la peinture. En introduisant l’élément « ready-made » (tout fait), en l’occurrence le cannage de la chaise, vrai seulement en apparence, il inventait une nouvelle manière de représenter la réalité. Les lettres du journal n’étaient pas destinées à l’information, mais à l’esthétique et au symbole.

comparaison l'artiste comme une sorte d'artisan dont seul compte le savoir-faire, or l'art moderne et contemporain contredisent cette considération, en célébrant moins souvent l'acte créatif que le processus de création lui-même : tel Duchamps et ses ready-made, ou Malevitch et ses aplats de couleur. Dans les deux cas, le processus technique est simple voire simpliste, et vise surtout à mettre en avant l'opération mentale qui en est la cause. Dans sa thèse, Descartes lie fortement la question du savoir

hélice d’avion pour prononcer ensuite : « C’est fini la peinture, qui fera mieux que cette hélice ? » Cette fascination pour le progrès technique lui fait remettre en cause les principes communément admis concernant l’œuvre d’art dès 1914 avec ses ready-made, tel le Porte-bouteille, en réalité un objet du quotidien de fabrication industrielle mué en œuvre d’art du simple fait du choix et de l’intervention de l’artiste. Au printemps 1917, à l’occasion de la première exposition de la Société américaine

première exposition collective d'un groupe d'artistes français et suisses à la galerie Apollinaire de Milan. Ils prennent position pour un retour à la réalité, et préconisent l'utilisation d'objets prélevés dans la réalité de leur temps, à l'image des ready-made de Marcel Duchamp. Cette conception s'incarne dans un art de l'assemblage et de l'accumulation d'éléments empruntés à la réalité quotidienne. Dans l'assemblage, il y a plusieurs façon d'appréhender ce terme. On trouve dans un premier temps l'utilisation

classique en réfléchissant sur l’importance du beau et sur le rôle de l’idée artistique. Pour les peintres conceptuels comme Marcel Duchamp, c’est l’idée qui prime sur la forme. Le faux est alors presque une pratique artistique. Marcel Duchamp et ses « ready made » sont des objets manufacturés, légèrement retravaillés ou encore Andy Warhol et ses séries de Marylin Monroe ou de boites de conserve. On peut donc se demander quelle est la différence entre ce type d’art, fait par série et n’étant alors que la

than they used to because of lifestyle changing. In parallel, Decline of the proportion of sedentary people. REASONS: Underestimation of the number of calories, due to psychological factors. Increase in portion size Higher availability of ready-made foods (fast foods everywhere which content calorie-rich food is cheaper than healthy food Psychological dimension: Healthy people: Biased nutrition inferences. Calorie estimation influenced by the activation of specific consumption goals, by feeling