Raison Libre Spinoza

transformée : elle devient la « lumière naturelle » de la raison. Augustin : « Dieu lui-même est la lumière vraie, qui illumine tout homme en ce monde. » Au 18e, les « Lumières » deviennent le mot d'ordre d'un courant philosophique, selon la métaphore d'une lutte contre les ténèbres et l'obscurantisme. Le terme de « Lumières » désigne un courant de pensée du 18e caractérisé par l'effort pour comprendre le monde à la « seule lumière naturelle » de la raison. (Descartes) Expression qui s'est imposée a

qu’il se fixe sur un autre objet. L’homme n’est pas libre, ce qu’il pense, sent, désire, n’est nullement en son pouvoir. Somment nous donc prisonniers de nos désirs ? Non car les désirs ne sont pas que porteur du manque, ils sont aussi affirmatifs, producteurs, générateurs de nos jugements. « Nous ne désirons aucune chose parce que nous la trouvons bonne mais, au contraire, nous jugeons qu'une chose est bonne parce que nous la désirons. » disait Spinoza. Schopenhauer développe une théorie sur le désir

citoyen de 1789. Les lois votées ont permis à l'Homme d'être libre. « Être libre, c'est donc faire ce que l'on veux » telle est notre définition la plus courante de liberté. On ne serait donc pas libre lorsque notre volonté serait contrainte par des règles, des lois et des ordres. Être libre serait alors la condition naturelle de l'Homme, et la société la marque de son esclavage. On peut alors se demander si nous sommes vraiment libre de faire ce que l'on veut ou sommes nous conditionnés par les

de l’animal par sa capacité à raisonner, à parler mais aussi à penser. L’Homme étant conscient de sa liberté de lui-même est libre, contrairement à l’animal qui n’est pas conscient et donc n’en est pas libre non plus. D’après Jaures dans Histoire socialiste I, « Le premier des droits de l’homme c’est la liberté individuelle, la liberté de propriété, la liberté de pensée, la liberté du travail. ». En effet, en France et dans nombreux autres pays, tout homme est libre de penser ce qu’il veut, puisque

signifierait par là qu'il admet aussi que l'humanité entière devrait bloquer la circulation. Or, il ne le souhaite pas (c'est là son intérêt bien compris) et ne le fait donc pas. Kant : selon lui, la nature a voulu l’homme comme un être doué de raison et de volonté. Aussi l’homme ne peut pas être dominé par l’instinct, ce n’est pas une connaissance innée qui doit assurer son instruction, il doit bien plutôt tirer tout de lui-même. Tout doit être l’œuvre de l’homme, la nature a été la plus économe

la vérité mais elle existe quand même : rein n’est certain. L’enseignement de Montaigne est que cette vérité est présente mais « en creux » il nous dit qu’elle existe mais qu’on ne l’appréhendera, l’arrêtera jamais. L’erreur de Descartes et de Spinoza est d’avoir cru pouvoir détenir la vérité .Montaigne, lui, ne s’arrête jamais de marcher vers la recherche de la vérité. Dans Montaigne on constate que ce moment vers la vérité n’est jamais achevé, mais pour Rousseau il n’est pas totalement sincère

La Raison et le Réel: Le réel est-il rationnel? 1/ Qu’Est-ce que la raison ? A/ Raison = faculté humaine *s’oppose à l’imagination. * peut se définir par le désir de connaître. *faculté de compter, régler, mettre en ordre. *homme raisonnable = agit sans excès. *discourt cohérant et universelle. *intelligence humaine = théorique, capacité d‘abstraction * déf d’Aristote: homme = animal raisonnable *raison égale en tout homme mais différence d‘usage, il faut avoir du bon sens (Descartes)

puis que j’accepte Dieu, me dit un ami, je respire : il y a plus de liberté dans la foi que dans la raison. " Sans doute, puisque la raison se donne d’abord comme une contrainte, comme une discipline, comme une rigueur imposée. On peut croire ce qu’on veut, non penser ce qu’on veut. Quoi de plus contraignant qu’un fait, qu’un savoir, qu’une démonstration ? Quoi de plus libre qu’une hypothèse, qu’une croyance, qu’une espérance ? On peut croire ce qu’on veut, et c’est la croyance même : une pensée

des degrés (l’homme serait-il plus ou moins libre selon les circonstances ?) Peut-être que le sens de l’existence doit être compris comme la perspective d’une libération progressive par rapport à certains déterminismes qui pèsent à l’origine sur l’individu : les conditions sociales, l’éducation, les désirs et passions, l’inconscient… Face à la question de l’existence de la liberté deux thèses philosophiques s’affrontent : - la conception du libre arbitre (Descartes): l’homme serait doué d’une

Il est possible d’être libre au sein des contraintes, pour cela nous devons comprendre le sens des contraintes et nous transformer afin d’éliminer ce caractère de contrainte. - Thèse de Descartes (partisan du libre arbitre)  choisir • La volonté humaine n’est jamais entièrement contrainte dans ces décision, elle est libre et se connaît par expérience et fonde la dignité humaine. C'est-à-dire qu’elle n’est pas contrainte par les forces extérieures. - Thèse de Spinoza (déterministes) • Nous sommes