Raison Libre Spinoza

mécanique de la vie est à l’œuvre – Hobbes, Spinoza, pour prédisposer au darwinisme et au « nihilisme administratif ». L’endeavour et le conatus sont conservateurs, alors que le dyna- Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 62.240.242.91 - 08/08/2012 09h58. © P.U.F. 438 Philippe Choulet 1. Le crépuscule des idoles, « Divagations d’un inactuel », § 38, « Ma conception de la liberté ». Cf. Ph. Choulet, « Nietzsche : pour apprendre la force libre », Pactes philosophiques, sous la dir. de

exigé de tout être raisonnable. Nous comprendrons donc le sujet ainsi : du point de vue de la morale, le devoir constitue-t-il une obligation ? Maintenant, le devoir, comme nous l’avons vu est entièrement basé sur des principes moraux or cette action libre du devoir aussi parfaite qu’elle se prétende est-elle vraiment accessible dans une vie où il est totalement impossible de distinguer les réelles priorités qui ont poussé l’Homme à effectuer cette dite action morale. La réponse au sujet ne va donc pas

SUJET : Est-on libre de penser ? Suis-je libre de penser que 1+1=11, alors que je sais pertinemment que 1+1=2 ? La réponse logique est non. Penser une telle chose serait se mentir à soi-même et faire preuve de mauvaise foi. Cependant, si j'avoue ne pas pouvoir penser de manière illogique, j'avoue en même temps que ma volonté de penser ce que je veux est limitée et entravée par certains principes établis de la logique ou de la morale par exemple. C'est là que se pose alors une question fondamentale

social et politique on peut se demander si l’individu est vraiment libre par rapport à la volonté collective ou aux lois ? Il se pose dès lors le problème de l’existence même d’une liberté humaine : la liberté humaine est-elle réelle ou n’est-elle qu’une illusion ? Comment comprendre la liberté humaine ? Quand et pourquoi sommes-nous responsables ? I. LA LIBERTE COMME INDEPENDANCE ABSOLUE 1. DESCARTES 1 ET LE LIBRE ARBITRE Le libre-arbitre c’est la possibilité pour la volonté de décider en dehors

Sujet : Peut-on concevoir une liberté sans limites ? Selon le philosophe libéral américain John Rawls ( 1921-2002 ), "La liberté ne peut être limitée que par la liberté". Ici laliberté serait d’être libre de faire tout ce que l’on veut, de pouvoir agir sans aucune limite. Selon le stoïcisme il existe une liberté sans limites qui serait une liberté absolue intérieur. Cependant sil’on prend l’exemple des esclaves malgré leurs liberté intérieure absolue, ils n’ont pas de liberté extérieure. A contrario

ILe sujet AUn sujet doué d'une conscience souveraine BLes remises en cause de la souveraineté de la conscience C) L'homme, un être de désir IILa culture ACulture contre nature BLe travail et la technique CLa religion DL'art IIILa raison et le réel ALa raison et la rationalité dans le monde BL'accès à la connaissance et la vérité ? C) La remise en question de la vérité DL'étude du vivant, entre matière et esprit IVLa politique AFondation et fondements de la société BL'individu et la société CLe pouvoir

L’Histoire laisse-t-elle trace de bons tyrans ? Qu’est-ce qu’un bon tyran ? Y aurait-il une échelle dans la tyrannie dans laquelle s’opposeraient des tyrannies respectables au pire des tyrans ? Une telle échelle de la tyrannie est-elle recevable ? Spinoza écrira à ce sujet que « les pires tyrans sont ceux qui savent se faire aimer ». Le sujet présuppose donc qu’il existe des tyrans pires que d’autres et que dans cette mesure de « l’abomination » d’un tyran par rapport à un autre, ce qui prime est l’affectif

pas toujours compatibles, est-ce que l’on doit changer plutôt ses désirs ou alors l’ordre du monde ? D’un côté pourquoi faudrait-il changer ses désirs ? Le désir n’est-il pas selon Spinoza « l’essence même de l’Homme » et la tendance de tout désir n’est-elle pas de tendre à se réaliser ? En effet, toujours d’après Spinoza « être, c’est désirer être. ». Pour ne pas changer notre propre nature, il faudrait donc se disposer à changer le réel. Mais d’un autre côté, il faut se rendre à l’évidence et constater

une certaine vie pratique de la partie rationnelle de l'âme, partie qui peut être envisagée, d'une part, au sens où elle est soumise à la raison et, d'autre part, au sens où elle possède la raison et l'exercice de la pensée ». Pour Aristote ce qui différencie l'homme des autres êtres vivants c'est cette vie rationnelle, pratique, qui fait intervenir la raison et la pensée. Aristote nous décrit une vie humaine orientée par la recherche du bien à travers une ou plusieurs activités rationnelles. Pour

quid de celui dont le désir sera d’occire sa belle- mère, action éminemment contraire au principe de non-nuisance à autrui (dont on peut considérer qu’il est au cœur de la majorité des systèmes moraux et des principes du politique) ? De même, la raison d’Etat, entre autres sa sauvegarde, dont Machiavel considère dans Le Prince5 qu’elle est la fin suprême du politique, se verrait menacer par le désir anarchique du premier venu. Ainsi, le bonheur comme quête personnelle de satisfaction des désirs