Raison Libre Spinoza

vient du latin "liber" qui signifie « libre », étant le contraire de "servus" (esclave). Un homme libre, dans l'antiquité est un homme qui n'est pas soumis à un autre, seulement aux Lois de la Cité. L'expression "faire ce que l'on veut" renvoie à la notion de volonté, mais aussi à la notion de désir, lorsqu’elles ne rencontrent pas de limites. Cette conception de la liberté n'est-elle pas étrange ? En effet, celui ou celle qui est soumis aux lois n'est-il pas libre "de faire ce qu'il ou elle veut" 

Année 2010-2011 Remarques sur le problème de la vérité chez Spinoza Marcos André GLEIZER Édition électronique URL : https://journals.openedition.org/philonsorbonne/361 DOI : 10.4000/philonsorbonne.361 ISSN : 2270-7336 Éditeur Publications de la Sorbonne Édition imprimée Date de publication : 15 mai 2011 Pagination : 119-135 ISBN : 978-2-85944-680-2 ISSN : 1255-183X Référence électronique Marcos André GLEIZER, « Remarques sur le problème de la vérité chez Spinoza », Philonsorbonne [En ligne], 5 | 2011, mis en

Descartes avance l’idée qu’il n’est pas nécessaire d’accepter à contre cœur, selon lui l’Homme est doté d’une faculté qui lui permet de choisir même si cela va contre la raison, s’engage alors une lutte entre la raison qui pousserait à accepter la réalité et le cœur qui pousserait à agir selon ses envies. Il appelle cela le libre arbitre ; une notion que seul l’être humain posséderait et qui lui permettrait grâce à la volonté de ne pas se soumettre et ainsi créer sa réalité en choisissant entre deux

Dans le Traité Théologico-Politique[->0], la seule œuvre majeure publiée de son vivant, Spinoza montre combien nombre d’assertions théologiques des Églises[->1] et des religions[->2], sont, en fait, des prises de positions politiques[->3] qui n’ont rien à voir avec le texte biblique. Il s’appuie sur les écrits de Abraham ibn Ezra[->4][26] et reprend intégralement la lecture de la Bible, pour laquelle il propose une nouvelle méthode de lecture, qui demande à suivre ce principe que le texte ne soit

Plan rédigé I Le caractère inaliénable de la liberté de penser. 1) Droit naturel et pensée. Selon Spinoza, " il ne peut se faire que l'âme d'un homme appartienne entièrement à un autre ; personne en effet ne peut transférer à un autre, ni être contraint d'abandonner son droit naturel ou sa faculté de faire de sa raison un libre usage et de juger de toutes choses.". Spinoza part d'une constatation de fait qui semble évidente : la pensée est du domaine de la conscience intérieure. Or la conscience

savoir. Ce n'est pas une connaissance authentique car elle ne s'applique que sur des hyp. , faits non vérifiés, des idées reçues, préjugés car elle ignore les démonstrations. Elle est le résultat du conditionnement de l'individu et fait appel non à la raison ou très peu mais bp aux automatismes et à l'affectivité. CONCLUSION PARTIELLE : Non seulement "avoir des opinions" n'implique pas nécessairement le fait de penser mais ds la plupart des cas "avoir des opinions" implique faire l'économie de la pensée

de penser et non sur la liberté de faire. Penser ce que l'on veut, c'est penser à sa guise, être libre, comme on dit, de ses opinions. Cependant, en philosophie, on distingue penser ce qui nous plaît et penser ce qu'on veut. Penser ce qui nous plaît renvoie à la question de l'opinion, d'une pensée arbitraire et sans raison (irrationnelle ou irraisonnable). La volonté, en revanche, est fondée en raison. Le sens du problème La question du droit est toujours ambiguë et il importe de faire quelques

Pourtant il utilise « éthique », issue du Grecque. De Spinoza date une valorisation de l’éthique par rapport à la morale. Les éthiques sont-elles compatibles entre elles ? Question compliquée. Précision de quelques problèmes que nous aborderons dans le cours. Comme l’indique le titre ; question du fondement

Liberté et nécessité Déterminisme et fatalisme La liberté est-elle une illusion ? Textes de St Thomas d’Aquin p.155 n°1 et Spinoza p.224 n°5. Deux textes contradictoires : * Aquin : l’homme est libre car il agit avec sa raison * Spinoza : l’homme se croit libre mais il ne l’est pas, il agit par nécessité  Se pose pour eux la question de la liberté de l’homme, est-il libre ? Le problème * Comment faisons-nous des choix ? impulsions et sentiments sont-ils les causes mécaniques de nos comportements 

à l'esclave en quoi consiste la liberté de l'homme libre? Désir individuel? Ou vie collective? Deux dimensions: liberté intérieure et extérieure Qu'est-ce qu'être libre dans un monde despotique? Etre libre c'est ne s'attacher qu'à ce qui dépend de nous C'est la liberté qui porte la responsabilité du salut ou de la damnation éternelle. Entre le bien et le mal, entre Dieu et soi il faut choisir. La liberté moderne doute sur l'existence du libre arbitre, et cela donne que l'essence de l'homme c'est