Raison Et Justice Pascal

(Platon, Cratyle) | | |* "L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible des roseaux, mais c'est un roseau pensant." (Pascal, Pensées) | | |"La vie est un songe un peu moins inconstant" (Pascal, Pensées) | | |* "L'homme n'est rien d'autre que la série de ses actes." (Hegel, Encyclopédie)

“Ne pouvant faire qu’il soit forcé d’obéir à la justice on a fait qu’il soit juste d’obéir à la forcé » écrit Pascal. Il montre déjà cette ambiguïté latente dans le concept de justice, et sa relation avec le pouvoir et l’autorité. En effet, il n’y a pas encore d’accord dans la nature de la justice : est-elle l’origine du pouvoir ou la conséquence ? Est-ce que ceux qui ont du pouvoir sont justes ou est-ce qu’ils imposent leur vision de la justice parce qu’ils ont du pouvoir? Ces questionnements mettent

connaissance. La croyance religieuse fait référence à la foi et la connaissance renvoie à la raison doit-on opposer la connaissance et la croyance ? Cela semble en apparence avoir été conforté par l’histoire car le développement de la science au 20ème siècle a vu l’influence de la religion baisser et à l’époque où la religion chrétienne avait une forte influence, on préconisait la foi plutôt que la raison. Foi/raison : L’enjeu sera de montrer que même si croire et savoir sont deux choses différentes, une

Une telle règle, si communément admise, prouve que nul n'a pu déterminer la justice universelle, celle qui se serait imposée à tous les peuples avec l'évidence de la vérité. Si une telle vérité existait, elle aurait soumis tous les peuples, non par la contrainte qu'imposent les guerres, mais par la seule force de la reconnaissance « de la véritable équité ». Celle-ci se serait imposée d'elle-même, enracinée (« plantée ») dans le coeur des hommes et dans leurs États, en tout lieu et en tout temps

critique. Le droit peut aussi faire l’objet de combat, donc « construction » veut aussi dire destruction on parle de Révolution ou il peut avoir aussi des conflits. * Ex : Cote d’Ivoire 2 présidents Pour comprendre le droit il faut comprendre les raisons qui font que tel droit est établi, il faut avoir soit même un jugement qui est personnel, qui peut être celui du citoyen lorsqu’il vote par exemple.. Donc il faut comprendre les enjeux de la création du droit. Il existe de très nombreux cas où le

suffisent-elles pour définir la justice ? Deuxièmement, n'est-ce pas contraire à l'idéal de justice que de n'obéir qu'aux lois et coutumes de son pays ? Enfin, est-ce suffisant d'y obéir extérieurement, ou bien faut-il les appliquer avec sagesse ? La justice est une vertu politique cardinale qui repose sur l'obéissance du citoyen et du sujet aux lois et aux valeurs de son pays ou de celui où il réside. Cette conformité est en effet un impératif premier de la justice. Le sage doit préférer subir l'injustice

rhétorique d’Aristote, respectivement écrites par Blaise Pascal, Victor Hugo et Michel Meyer en 1658 ,1849-1851 et 1991, traitent de l’art de convaincre ou de persuader par un discours éloquent. Nous définirons ce qu’est l’éloquence ainsi que les domaines ou elle s’exerce. L’éloquence est un art . C’est l’art de séduire, de démontrer, de persuader grâce au discours. Chaque discours s’orientera vers des domaines différents. Blaise Pascal parle d’émotion : « il faut connaître l’esprit et le cœur

dénonciation 1) Une critique des systèmes philosophiques - Critique de Pascal : Voltaire, faisant allusion à Pascal, règle un vieux compte avec lui et le tourne en dérision, le traitant de : « géomètre assez médiocre » et de « fort mauvais métaphysicien ». La gradation des qualificatifs avec l’intensif « fort » nous montre un Voltaire un peu mesquin, qui critique l’homme révéré par sa sœur racontant ses exploits. [ Pascal concevait un univers pessimiste, montrant l’incroyant rempli d’effroi devant

Pascal, grand moraliste du 17ème siècle, fut l'un des plus célèbres de son époque. Fervent janséniste, il entreprit quelques temps avant sa mort une apologie de la religion catholique, mais la laissa inachevée. Ce « Discours sur la condition des grands », publié dix ans après la mort de Pascal par le janséniste renommé Nicole, est le fruit des conversations qu'entretinrent ces deux écrivains sur ce thème. Dans ces textes, Pascal s'adresse à un public restreint : les grands, autrement dit la noblesse

mort civile et donc la mort morale pour tout citoyen se mettant hors la loi. Rares sont aujourd'hui ceux qui, dans une société très largement sécularisée, pourraient invoquer sans rire cette autorité sacrée des lois. Le respect d'une loi fondée en raison semble plus solidement établi. D'Aristote ("Ethique à Nicomaque") à Montesquieu ("L'Esprit des Lois")  et Rousseau ("Du Contrat Social") en passant par Hobbes ("Le Léviathan") et Locke ("Second Traité du Gouvernement Civil"), toute une lignée de penseurs