Qui Sait Le Horla

éternel de la personne, de son âme, au-delà du corps. Il est vrai qu'ici Charles Baudelaire a, comme on dit, tendu le bâton pour se faire battre, et son mysticisme le fait aisément passer pour quelqu'un du même ressort que le protagoniste du roman Le Horla de Guy de Maupassant. Toutefois, sa situation amène aussi Charles Baudelaire à une critique sociale, au nom du beau, qui tend nettement à rejoindre les exigences du marxisme. Dans « Le mauvais vitrier », si Charles Baudelaire a une attitude personnelle

séduisante, P. Bayard sape son approche en pointant l’aporie que cette méthode de lecture provoque. En évoquant son travail sur Maupassant, P. Bayard avoue ceci : « Théorie jalonnée de quelques mots-clés, que nous avons appelés des "préconcepts" – comme "Horla" ou "Autre" –, suggérée par quelques scènes traumatiques répétitives, et pourtant jamais directement écrite. Mais le regroupement de ces données éparses et la désignation de ces préconcepts demeurent les nôtres et ne sont pas les seuls envisageables

12 mai – J’ai un peu de fièvre depuis quelques jours ; je me sens souffrant, ou plutôt je me sens triste. D’où viennent ces influences mystérieuses qui changent en découragement notre bonheur et notre confiance en détresse ? Guy de Maupassant, Le Horla. Ed. Gallimard, collection Folio classique. COMPARER DIFFERENTS TEXTES AUTOBIOGRAPHIQUES Compare les extraits autobiographiques suivants et élabore un compte rendu de lecture que tu présenteras en classe. « J’étais presque mort quand je vins au

tu t'es récrié, tu t'es vengé ; et dans le même instant tu as projeté au fond de ton coeur le vol de toute une contrée ! Tu n'es pas esclave : tu souffrirais plutôt la mort que de l'être, et tu veux nous asservir ! Tu crois donc que le Tahitien ne sait pas défendre sa liberté et mourir ? Celui dont tu veux t'emparer comme de la brute, le Tahitien est ton frère. Vous êtes deux enfants de la nature ; quel droit as-tu sur lui qu'il n'ait pas sur toi ? Tu es venu ; nous sommes-nous jetés sur ta personne

l’oxymore «une merveilleuse honte». Montaigne adopte ici une démarche déductive : il expose sa thèse, puis en démontre la validité. Ce type de démarche n’est pas constant dans les Essais : l’auteur y a recours lorsqu’il aborde un sujet sensible, où il sait rencontrer l’opposition du lecteur. Aussi la structure antithétique est-elle très ferme, soutenue par l’opposition dialectique entre nature et culture. De conversation, le colloque se fait débat, et la vision de l’Autre apparaît par là comme l’un des

laisse un peu Jeanne dans l'ombre, ou plus exactement, la distingue du lot: les femmes rêvent, sans y attacher d'excessive importance, à des figures d'hommes comme celle de Julien, elles discernent que ce n'est qu'un rêve, alors que Jeanne - dont on sait qu'elle l'aime déjà - est persuadée que, pour elle, le rêve va sous peu devenir réalité. Au chapitre 4, il est encore question de "bonheurs rêvés", mais juste avant une interrogation qui est presque une prémonition, et ce sera "l'affaissement de ses

roman est toujours un personnage exceptionnel, hors du commun. ¨ C’est vrai ¨ C’est faux ᕦ Dans un roman, l’auteur et le narrateur sont toujours identiques. ¨ C’est vrai ¨ C’est faux ᕧ Lorsqu’un lecteur commence la lecture d’un roman, il sait qu’il va lire un récit de fiction. ¨ C’est vrai 6 CNED SECONDE – FRANÇAIS ¨ C’est faux SÉQUENCE 1 ᕨ Rangez dans le tableau auteurs et titres de romans selon leurs dates de publication. ¨ Victor Hugo ¨ Théophile Gautier ¨

This xviii Guy de Maupassant belief, which seems to depend on a single story, Le Horla, is curiously ill-founded, and must be disproved. Maupassant only wrote four or five supernatural stories, and nine or ten relating to crime ; and it may safely be said that except two powerful sketches, Le Vagabond and Le Diable, none of them rank amone his best work. The vampire tale of Le Horla gained a quite factitious notoriety through its supposed bearing on the at- tack of general

l’oxymore «une merveilleuse honte». Montaigne adopte ici une démarche déductive : il expose sa thèse, puis en démontre la validité. Ce type de démarche n’est pas constant dans les Essais : l’auteur y a recours lorsqu’il aborde un sujet sensible, où il sait rencontrer l’opposition du lecteur. Aussi la structure antithétique est-elle très ferme, soutenue par l’opposition dialectique entre nature et culture. De conversation, le colloque se fait débat, et la vision de l’Autre apparaît par là comme l’un

l’oxymore «une merveilleuse honte». Montaigne adopte ici une démarche déductive : il expose sa thèse, puis en démontre la validité. Ce type de démarche n’est pas constant dans les Essais : l’auteur y a recours lorsqu’il aborde un sujet sensible, où il sait rencontrer l’opposition du lecteur. Aussi la structure antithétique est-elle très ferme, soutenue par l’opposition dialectique entre nature et culture. De conversation, le colloque se fait débat, et la vision de l’Autre apparaît par là comme l’un des