Que Sais Je Montaigne

Descartes sort du collège en disant " je ne sais rien ". C'est un doute de déception. Il n'a pas trouvé la certitude dans les livres. Il a voyagé mais n'a pas trouvé la certitude dans la vie. Il vit et éprouve le doute des anciens et ce, d'autant plus, qu'il a été nourri de la lecture des sceptiques, lecture qu'il considérera toujours comme indispensable. À l'époque où écrit Descartes, les sceptiques sont à la mode : Montaigne, par exemple. On trouve chez Montaigne trois arguments du doute qu'on retrouvera

un personnage. Pour Sartre, l'existence précède l'essence, c'est à dire que l'essence de l'homme n'est pas donnée en amont de son existence. L'homme par nature n'est rien, l'"authenticié consiste, écrit Sartre, à refuser la quête de l'être, car je sais que je ne suis jamais rien". Mais en réalité , on peut opposer à Sartre que la mauvaise foi n'est pas égale entre chaque homme. La possibilité pour un homme de questionner le personnage qu'il joue n'est pas si évidente suivant les cas. Si l'homme

avec ses attributs caractéristiques: l’universalité et l’éternité: « Dieu de tous les êtres, tous les mondes, tous les temps ». L’omniscience et la sagesse: « si égales devant toi » l. 10 (les différences sociales ne comptent pas pour Dieu) « Car tu sais… » l.18. La bonté: « à toi qui a tout donné » l.3, « tu ne nous as point donné un cœur » l.5, « ta bonté qui nous a donné » l.24. 1. 2. Les hommes définis à l’inverse: La petitesse: « les atomes appelés hommes » l.10, « perdues dans l’immensité

mon chagrin vous êtes incertaine Vous ne pouvez pas l’être au moins de mon amour. Mais qui saura jamais le mal qui me tourmente ? Les fleurs des bois, dit-on, jadis ont deviné ! Antilope aux yeux noirs, dis, quelle est mon amante ? Ô lion, tu le sais, toi, mon noble enchaîné ;  Toi qui m’as vu pâlir lorsque sa main charmante  Se baissa doucement sur ton front incliné. Alfred de Musset, Poèmes posthumes, 1888I. Le printemps : locus amoenus Repérage Interprétation Rédaction Le sonnet La forme

  Place l’homme au cœur de toutes les préoccupations Les humanistes sont des érudits qui on soif de savoir et qui on confiance en l’épanouissement de l’être humain. Précepte : « Connais-toi, toi-même » Socrate Rabelais (1483-1553)  Montaigne (1533-1592)  Thomas More (1478-1535)  Agrippa d'Aubigné (1552-1630) 2 Le baroque (16-17e s) Le terme « baroque » vient du portugais baroco qui signifie « perle de forme irrégulière ». Relève du domaine de l’imagination, du songe et

d’ordre et de mesure qui caractérise le classicisme. II. Les œuvres et les thèmes L’homme baroque est un être inconstant ballotté au gré des changements de fortune. Hylasse ou Don Juan, cèdent au charment de l’inconstance, d’autre comme Montaigne, qui voient le vacillement des choses humaines, une meilleure façon de se connaître. D’autre enfin, tuent cette inconstance, dans la douleur voir dans la folie, ils souffrent de l’instabilité d’un « moi » incapable de se fixer. D’où une vision tragique

(contrairement aux « physiciens présocratiques »). Il nous apparaît comme l’instigateur ( = celui qui pousse les autres à faire un acte) d’une démarche essentiellement critique. Il ne propose aucune doctrine personnelle et proclame « Je ne sais qu’une chose, c’est que je ne sais rien ». Ainsi Socrate ne prétend pas détenir le savoir, il est toujours prêt à se remettre en cause. C’est pourquoi, selon la parole de l’oracle de Delphes, il est dit « le plus sage de la cité ». Son but semble avoir été, au cours

nos actes mais aussi de tout ce que nous ressentons. L'analyse cartésienne des passions illustre parfaitement cette thèse : les sentiments, les émotions et les passions ne vivent pas en nous à notre insu ; lorsque j'ai peur, je le sais et lorsque je suis amoureux, je le sais encore. Il est, en effet, impensable, selon Descartes, que nous puissions éprouver un désir sans en être conscient «... Car il est certain que nous ne saurions vouloir aucune chose que nous n'apercevions par même moyen que nous

La Renaissance dans l’espace culturel français La Renaissance du XVIe siècle n’est pas la première période de renouveau de la littérature et des arts qu’ait connue l’espace culturel français. Le Moyen Âge, dont on veut distinguer nettement la Renaissance, mais auquel elle est redevable à plus d’un égard, n’a pourtant pas été étranger à un tel enthousiasme créateur si l’on pense au VIIIe siècle, plus précisément au règne de Charlemagne, époque désignée souvent par les historiens comme « renaissance

de cette réforme tels que Érasme, Montaigne, Agrippa d’Aubigné, Rabelais, les poètes de la Pléiade et bien d’autres. Ils se sont engagés à travers leurs œuvres dans les guerres de religion. Alors l’engagement des auteurs du XVIe siècle est-il en adéquation avec les valeurs humaniste ? Les œuvres choisies pour cette étude sont Les Tragiques d’Agrippa d’Aubigné pour sa vision protestante et de la guerre à laquelle il a pris part. Mais aussi Les Essais de Montaigne pour sa réflexion humaniste personnelle