Psychanalyse Et Maupassant

projet aura une influence considérable sur l’histoire du roman notamment dans la première moitié du XXe siècle. Outre Balzac, l'école réaliste française compte également Flaubert et Maupassant. Notons toutefois que ces auteurs ne se sont pas cantonnés au style réaliste (littérature fantastique pour Balzac et Maupassant, symbolisme pour Flaubert). À la fin du XIXe, le réalisme évolue d’une part vers le naturalisme objectif d’un Zola et d’autre part vers le roman psychologique. • Le roman russe

entière de soi ? Il est clair que les moyens que nous avons passés en revue permettent d’explorer notre intériorité, mais leur combinaison adroite peut-elle, seule, nous amener à la connaissance de l’ensemble de notre être ? Les découvertes de la psychanalyse, et les travaux des différents philosophes que l’on peut qualifier de « précurseurs » de cette science, semblent prouver que non. En effet, notre conscience ne serait qu’une partie de notre « moi » total, autrement dit, l’Homme est plus que la

propriétés qui sont le support de ces interprétations et qui avaient été négligées par les critiques nationaux. Ainsi, des études, même partielles, de la réception de Maupassant aux États-Unis, tel l'article d'E.D. Sullivan, «Maupassant et la nouvelle» (in: Cahiers de l'AIEF, mai 1975, n°27, pp. 223-236) ont invité à découvrir chez Maupassant un art concerté de la nouvelle, et pas uniquement, comme souvent, des thèmes de nouvelles ou des confrontations entre les nouvelles et la réalité française. Depuis

XIX° siècle (notamment chez Flaubert et Maupassant), le monologue intérieur correspond aux diverses crises que traverse le roman au XX° siècle : crise du narrateur, dont on conteste la prétention à diriger en démiurge une fiction organisée et à s'immiscer dans la psychologie de ses personnages ("Dieu n'est pas un artiste, M. Mauriac non plus", affirmera Sartre); crise du sujet, désormais dénoncé par les béances ou les opacités mises en évidence par la psychanalyse dans le psychisme humain; crise de l'intrigue

du modèle de la Passion christique pour toute une série de faits carnavalesques (l’« indétronisation » d’un roi parodique et son procès, par exemple). 23 Le schème carnavalesque permet de lire également toute une série de contes et nouvelles de Maupassant : voir, par exemple, la lecture ethnocritique de Boule de suif proposée par J.-M. Privat dans « Le carnaval de Boule de suif », Problèmes de l’écriture populaire au XIXe siècle, R. Bellet, Ph. Régnier (dir.), PULIM, coll. Littératures en marge,

(Peau-d'Âne), fantasmes de dévoration, synonyme symbolique de « consommation » sexuelle (le Petit Chaperon rouge, contes africains de la Mère ogresse). Si les analyses de Géza Róheim (Origine et fonction de la culture, 1943) ou de Bruno Bettelheim (Psychanalyse des contes de fées, 1976) prennent peu en compte les contextes culturels, elles montrent comment les contes s'organisent autour de fantasmes pour proposer des solutions qui concourent à la formation de la personnalité. III. Les différents types

sur une base définie (matrice disciplinaire, modèle théorique ou courant de pensée). C'est en quelque sorte un rail de la pensée dont les lois ne doivent pas être confondues avec un autre paradigme.) La psychanalyse : Le terme « psychanalyse » fait explicitement référence a l’analyse (chimique), selon le souhait de Freud qui voulait souligner l’analogie existant entre le chimiste décomposant un élément élaboré pour en retrouver la substance fondamentale et le

surréalisme, contemporain de « la révolution romanesque » (M. Zéraffa) des années 20, ethnologue (une profession qui le rend sensible aux rites, à tout ce qu’il y a de culturel dans l’imaginaire personnel) se penchant sur sa vie après Freud (la psychanalyse a déplacé les frontières du dicible, du « confessable », et accordé au sexe101, aux rêves, aux obsessions, etc., une place déterminante, que l’on retrouve dans L’Âge d’homme et les volumes de La Règle du jeu) et plusieurs analyses102, délaisse

ne serai rien ou qu’une trace. » BRETON, PIÈTRE PSYCHANALYSTE Breton et la psychanalyse. C’est en soi tout un programme : il y aurait sans conteste une thèse pour tenter de diagnostiquer son état à cet égard à écrire. Drôle de psychanalyste en tous cas, qui dans les dessins de Nadja, se montre incapable de lire, de se lire. On notera, en outre, que dans Nadja, il prend significativement ses distances avec la psychanalyse. En réalité, parce que d’une part, quelque chose en lui se refuse hystériquement

colonisation ou l’installation des colons français, maltais, espagnoles…sur le territoire algérien. Les récits de voyage alors abondent pour montrer cet Autre et sa terre ? un indigène présenté comme muet et stéréotypé (P. LOTI, G. FLAUBERT, TH. GAUTIER, MAUPASSANT…). Cette intrusion avait coûté aux Algériens, autrement dit « indigènes » si nous nous limitons à l’appellation de l’époque, étant considéré Algérien les européens vivant en Algérie, la confiscation des terres (hebbous, melk, beylik ou arch), le