Préface Mademoiselle De Maupin

Victor Cousin dont la pensée spiritualiste postule une autonomie du beau : « Il faut de la religion pour la religion, de la morale pour la morale, de l'art pour l'art. » Puis Théophile de Gautier en fera une sorte de manifeste dans la préface de Mademoiselle de Maupin : « Il n'y a rien de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien ; tout ce qui est utile est laid, car c'est l'expression de quelque besoin ; et ceux de l'homme sont ignobles et dégoûtants, comme sa pauvre et infirme nature. - L'endroit

vivre. On pourrait également lire dans le courant hermétique illustré par Mallarmé ou dans les affirmations parnassiennes un refus d’être utile, assumé même chez Gautier qui définissant sa vision de l’art et de la poésie, affirme dans sa préface à Mademoiselle de Maupin qu’un poète ne doit pas prétendre à l’utilité et ne devra jamais ressembler à un vulgaire « savetier », utile lui, de façon concrète. La poésie est limitée dans sa capacité à transmettre ou à toucher, de par sa forme complexe, difficile

un ton particulièrement mordant. L’épisode la guerre des chats de La Bruyère est une satire très virulente de la guerre. Enfin, la préface est un écrit placé en début d’ouvrage, équivalent de l’éditorial dans la presse, commente un sujet d’actualité ou présente les valeurs défendues par l’œuvre comme le fait Théophile Gauthier dans la Préface de Mademoiselle de Maupin qui critique les « bien-pensants », les philosophes qui préfèrent écrire des livres instructifs au profits de l’esthétique littéraire

3.4. le drame romantique 3.4.1. Le mélange des genres 1823 « Racine et Shakespeare » de Stendhal, remet Shakespeare à l’honneur dans un ouvrage de réflexion sur le théâtre. Victor Hugo y découvre la complexité de la nature humaine. Dans la préface de « Cromwell », il demande donc le mélange des genres tragique et comique. 3.4.2. Totalité, diversité et transfiguration Pour Victor Hugo, le drame est la peinture totale de la réalité des êtres et de l’histoire ; ses personnages peuvent être

prise de conscience et qui entre dans l’engagement de la Résistance après son emprisonnement en 1941. « Ces hasards là, ces rencontres d’un instant avec la barbarie judiciaire peuvent décider d’un engagement de toute une vie » écrit Badinter dans la préface du Dernier Jour d’un Condamné, il indique ici que l’engagement pour un écrivain ou un artiste en général débute d’un fait significatif qui l’affecte et affecte son travail. « La parole est action » insiste Sartre, selon lui, l’écriture est une arme

l’Art : « Il n'y a de véritablement beau que ce qui ne peut servir à rien ; tout ce qui est utile est laid, car c'est l'expression de quelque besoin, et ceux de l'homme sont ignobles et dégoûtants, comme sa pauvre et infime nature. » (Préface de Mademoiselle de Maupin en 1834). Il prône donc une poésie qui n’a comme finalité qu’elle-même, se caractérisant par le culte de la beauté et de la forme. 2 Né en réaction aux excès lyriques et sentimentaux du romantisme, il en garde néanmoins certaines

1830 puis 1848 des républicains de gauche. Ex : Hugo. En France, il y aura assez peu de théories, de manifeste du romantisme. C’est essentiellement des préfaces de pièces de théâtre ou de recueil poétiques qui expriment les idées romantiques mis en œuvre dans les textes. - En 1827, Hugo, dans la préface de Cromwell, - les préfaces des Méditations poétiques et des Odes et Ballades (1826) de Lamartine. L’esthétique romantique Une sensibilité neuve ➢ Le triomphe de la subjectivité

humaine sous le titre de Béatrix [lire en ligne]. Béatrix est la comtesse d'Agoult ; Liszt s'appelle le compositeur Conti ; George Sand apparaît dans le roman sous le nom de Félicité des Touches ou, du pseudonyme dont elle signe ses livres, Camille Maupin. Les personnages sont parfaitement transparents et, dans le roman, Félicité des Touches est sans cesse comparée à Béatrix et elle lui est préférée. On voit que l'amitié des deux femmes s'était refroidie ; c'est à cause de l'engouement de George Sand

Part. Selon Gautier, le poète ne doit se préoccuper que de problèmes exclusivement poétiques, son message essentiel doit être la poésie elle-même : "II n'y a rien de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien." écrit-il dans sa préface à son roman Mademoiselle de Maupin. La bataille romantique : Historiquement, la génération romantique doit survivre à la défaite napoléonienne et trouver de difficiles repères dans un pouvoir politique sans vigueur. Déçus par la Restauration, les artistes n’ont néanmoins

« le Roman », texte qui sert de préface à Pierre et Jean : « Tous les écrivains, Victor Hugo comme M. Zola, ont réclamé avec insistance le droit absolu, droit indiscutable, de composer, c’est-à-dire d’imaginer ou d’observer, suivant leur conception personnelle de l’art. ». Préfaces et manifestes représentent ainsi des lieux privilégiés d’expression des conflits idéologiques de courants et d’écoles. A la défense de l’art pour l’art dans la préface de Mademoiselle de Maupin de Théophile Gautier répondent