Préface Germinie Lacerteux

la faculté maîtresse ". Il applique ce protocole à la technique romanesque transformée en " étude du tempérament et des modifications profondes de l'organisme sous la pression des milieux et des circonstances " (cf. Préface de la deuxième édition de Thérèse Raquin. Dans cette préface, Zola parle pour la première fois d'un " groupe d'écrivains naturalistes "). Zola va cerner d'aussi près que possible une réalité qu'il va tenter de transposer dans la réalité du langage. Puis l'expérimentateur prend

qui les composent. Quelques peintures : La Méridienne, de Jean François Millet L'arbre aux pêches en Fleur, de Van Gogh Quelques œuvres : 1865 : Edmond et Jules de Goncourt, Germinie Lacerteux 1867 : Zola, Thérèse Raquin 1871 : Zola, préface de La Fortune des Rougon 1872 : Zola, La Curée 1877 : Zola, L’Assommoir1880Zola, Nana 1882 : Huysmans, À vau-l’eau 1883 : Maupassant, Une Vie1885Zola, Germinal ; Maupassant, Bel-Ami Sources

la faculté maîtresse ". Il applique ce protocole à la technique romanesque transformée en " étude du tempérament et des modifications profondes de l'organisme sous la pression des milieux et des circonstances " (cf. Préface de la deuxième édition de Thérèse Raquin ". Dans cette préface, Zola parle pour la première fois d'un " groupe d'écrivain naturaliste ". Zola va cerner d'aussi près que possible une réalité qu'il va tenter de transposer dans la réalité du langage. Puis l'expérimentateur prend le

o en n’hésitant pas, en 1ère, à diffracter pour partie l’objet d’étude sur plusieurs groupements de textes (par exemple, Don Quichotte peut apparaître à propos du baroque, et l’idée que Hugo se fait de la poésie englobe le roman, l’extrait d’une préface de Balzac ou d’un article de Sarraute peut se traiter à propos de l’argumentation). . À propos de l’écriture d’invention, o des collègues ont rappelé qu’il s’agissait autant d’un exercice de lecture que d’un exercice d’écriture. o certains ont proposé

naturalisme. Il rend hommage aux capacités d'observation des auteurs réalistes (Flaubert, les frères Goncourt...) qu'il reconnaît comme étant les précurseurs du naturalisme. La première oeuvre située à la frontière de ces deux mouvements est Germinie Lacerteux des frères Goncourt (1865) qui réaffirme les ambitions majeures du roman réaliste (représentation fidèle des petites gens, enquêtes sociales minutieuses précédant l'écriture...) tout en s'imposant déjà les devoirs de la science (l’observation

décidé de bouleverser le théâtre. Lui-même, il était fatigué de son enthousiasme naturaliste. Né entre deux époques fécondes du théâtre, autrement dit, d’une part suivi du drame romantique lancé par Hugo ,celui qui a bouleversé la scène par son préface de Cromwell et la représentation d’Hernani respectivement en 1827 et 1830 ;d’autre part précédé du théâtre symboliste qui était à l’apogée de son grandeur à la fin du siècle ,le théâtre naturaliste connait une certaine éclipse. D’où l’ignorance d’un

la faculté maîtresse ». Il applique ce protocole à la technique romanesque transformée en « étude du tempérament et des modifications profondes de l'organisme sous la pression des milieux et des circonstances » (cf. Préface de la deuxième édition de Thérèse Raquin. Dans cette préface, Zola parle pour la première fois d'un « groupe d'écrivains naturalistes »). Zola va cerner d'aussi près que possible une réalité qu'il va tenter de transposer dans la réalité du langage. Puis l'expérimentateur prend

nous en servir » (Champfleury) ; « Le titre de réaliste m'a été imposé […] » (Courbet, préface du catalogue de son Exposition, 1855). Peintres et écrivains préfèrent parler de « sincérité dans l'art ». Dans sa revue Réalisme (novembre 1856-mai 1857), Duranty écrit : « Le réalisme conclut à la reproduction exacte, sincère du milieu social, de l'époque où l'on vit […] » (novembre 1856), et, en 1867, dans la préface au catalogue de son Exposition, Manet proclame : « L'artiste ne dit pas aujourd'hui :

L’introduction à la médecine expérimentale de Claude Bernard, dont Zola prend alors connaissance directement et indirectement par des comptes rendus, mais il ne se servira qu’en 1878 pour définir le « roman expérimental », et Germinie Lacerteux, roman que les Goncourt font précéder d’une préface retentissante. Le roman, affirment-ils avec force, doit désormais être non le récit d’histoires polissonnes, divertissantes ou consolantes, mais une analyse du monde comtemporain, explorant tous les milieux, y compris

de la province, stigmatise les stéréotypes féminins de la bourgeoisie de l’époque. Mais les écrivains qui s'attachent le plus à décrire le peuple sont les naturalistes. Ils rompent avec le roman classique : les Frère Goncourt dans la préface de Germinie Lacerteux déclarent que le « roman vrai (…) vient de la rue » et que « le monde sous un monde, le peuple, a le droit au roman ». Ainsi les Frère Goncourt et Zola, inspirés par la génétique et la science expérimentale, cherchent à réaliser une étude