Préface Germinie Lacerteux

Balzac, hormis la transcription de quelques charabias, on ne trouve pas de véritable souci philologique ; chez Flaubert, l’attention portée au langage trivial reste également limitée. En revanche Zola prend en compte cet aspect linguistique, dans sa Préface de l’Assommoir il évoque sa « curiosité littéraire de ramasser et de couler dans un moule très travaillé la langue du peuple ». Le roman accueille incontestablement la voix du peuple, non seulement sous la forme de l’argot mais aussi sous la forme

un mécanicien atteint par despulsions meurtrières, des pulsions meurtrières qui ne sont rien d'autrequ'une tare héréditaire qu'il tient de ses ancêtres alcooliques, l'oeuvremêlera ainsi sciences et fiction aux allures tragiques.Dans leur préface à Germinie Lacerteux les Frères Goncourt écrivent : « Ilnous est venu la curiosité de savoir si cette forme conventionnelle d’unelittérature oubliée et d’une société disparue, la Tragédie, était définitivementmorte ; si, dans un pays sans caste et sans aristocratie

objet de scandale. Le livre constitue un scandale pour la presse, en particulier pour Louis Ulbach (sous le pseudonyme de Ferragus) qui classe l’œuvre dans la « littérature putride ». Ce premier roman subit des attaques aussi violentes que Germinie Lacerteux des Goncourt. Zola y répond dans le Figaro, fin janvier 1868. Mais le livre est un succès dans les milieux littéraires et artistiques, où Zola est déjà connu et apprécié. Taine, ami et inspirateur de Zola, reconnaît les qualités de ce « premier

la mendicité, Gervaise succède au père Bru, qui vivait dans une niche sous l’escalier. Elle connaît la déchéance finale en se prostituant dans la rue, où elle est trouvée morte de faim et de misère . Analyse Intérêt de l’action Dans la “Préface”, Zola expliqua ses intentions : «J’ai voulu peindre la déchéance fatale d’une famille ouvrière, dans le milieu empesté de nos faubourgs. Au bout de l’ivrognerie et de la fainéantise, il y a le relâchement des liens de la famille, les ordures de la

Réduite à la mendicité, Gervaise succède au père Bru, qui vivait dans une niche sous l’escalier. Elle connaît la déchéance finale en se prostituant dans la rue, où elle est trouvée morte de faim et de misère . Analyse Intérêt de l’action Dans la “Préface”, Zola expliqua ses intentions : «J’ai voulu peindre la déchéance fatale d’une famille ouvrière, dans le milieu empesté de nos faubourgs. Au bout de l’ivrognerie et de la fainéantise, il y a le relâchement des liens de la famille, les ordures de la

l’enthousiasme un peu naïf suscité par la science. Zola écrit en 1865 Le vent est à la science. Le romancier doit se rapprocher de la science et de ses exigences de rigueur. Quelques naturalistes : Zola ; Les frères Goncourt (Edmond et Jules) : Germinie Lacerteux ; le groupe de Médan : Les soirées de Médan ; Joris Karl Huysmans : À Rebours ; Maupassant. II. Zola, écrivain naturaliste. 1. Grand souci de la documentation. Principalement sur les contextes techniques, social, physiologiques et

perdu son caractère héroïque ; il devient plus populaire et plus ordinaire. Balzac avait ouvert la voie en faisant par exemple d’un simple négociant, le père Goriot, le héros éponyme de son roman. Mais les Goncourt vont plus loin, puisque dans Germinie Lacerteux, ils sondent le cœur d’une domestique alcoolique. Et le projet romanesque de Zola va dans le même sens, comme en témoigne le titre complet : Les Rougon-Macquart, Histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire. Chaque roman

son caractère héroïque ; il devient plus populaire et plus ordinaire. Balzac avait ouvert la voie en faisant par exemple d’un simple négociant, le père Goriot, le héros éponyme de son roman. Mais les Goncourt vont plus loin, puisque dans Germinie Lacerteux, ils sondent le cœur d’une domestique alcoolique. Et le projet romanesque de Zola va dans le même sens, comme en témoigne le titre complet : Les Rougon-Macquart, Histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire. Chaque roman

|Textes complémentaires : Extraits de : | |Théâtre, texte et représentation | |la Préface de Cromwell, 1827 | | | |L’Homme qui rit, « le discours

siècle […], nous nous sommes demandé si ce qu’on appelle “les basses classes” n’avait pas droit au roman ; si ce monde sous un monde, le peuple, devait rester sous le coup de l’interdit littéraire », écrivent les frères Goncourt dans la préface de Germinie Lacerteux. e) Une écriture impersonnelle et qui vise l’objectivité : l’écrivain réaliste devient le « peintre de la vie moderne ». Ainsi, Champfleury écrit dans Le Figaro en 1856 : « Mais qu’on ne s’y trompe pas : le romancier ne ressemble pas aux