Préface Candide Voltaire

Texte n°1 : L’Eldorado de VOLTAIRE Texte n°2 : Supplément au voyage de Bougainville de DIDEROT Texte n°3 : Les Rêveries du Promeneur Solitaire, ROUSSEAU Texte n°4 : Les liaisons dangereuses, LACLOS Conclusion/Synthèse sur l’évolution du bonheur au siècle des Lumières Séquence 2 : La dénonciation des injustices dans le conte voltairien (Zadig et Candide) Texte n°1 : La Guerre (Candide) Texte n°2 : L’autodafé (Candide) Texte n°3 : Le Nègre de Surinam (Candide) Texte n°4 : Le portrait

BIBLIOGRAPHIE : — La Littérature française du XVIII° siècle, de Syl-vain Menant et Michel Delon (PUF). — La Philosophie des Lumières, de Cassirer. — Les Lettres persanes (Montesquieu). — Le Dictionnaire philosophique (Voltaire). — Les six premiers livres des Confessions (Rous-seau) . — Les Rêveries du promeneur solitaire (Rousseau). — Le Neveu de Rameau et Jacques le fataliste (Dide-rot). INTRODUCTION Le terme de « Lumières » fut employé dès le XVIII° siècle. Les Lumières commencent

parlant à la première personne du singulier. Les textes A et C sont des discours et donc l’emploie de la première personne du singulier est plus courant. Dans les textes B et D l’emploie de cette personne est également courant car le texte B est une préface et le texte D, un éditorial. Nous remarquons également que tous les auteurs impliquent les auditeurs ou lecteurs avec l’emploie de la première personne du pluriel. Dans les discours Hugo et Mirabeau s’adresse à l’auditoire en employant le . Dans

acquérir une ouverture d’esprit et développer un esprit critique d’une manière plus plaisante que si l’auteur avait simplement dépeint de façon satyrique sa propre société. Ces sociétés peuvent être utopiques, comme le pays d’Eldorado dans « Candide » de Voltaire. En effet, le personnage découvre une population d’Amérique du sud où on trouve riche en foisonnement et où la population semble heureuse. Toutefois, l’Eldorado ne peut pas être perçu comme une société utopique dans le sens où ses habitants

des autres -quête du bonheur | Essai, pamphlet, lettres philosophiques, dictionnaire, conte philosophique, roman | -discours argumentatif, bcp de mode de raisonnement -ironie (implique le lecteur | -Voltaire, Traité sur la tolérance (1763), Lettres philosophiques (1734), Candide (1759) -Montesquieu, Lettres persanes (1721), De l'esprit des lois (1748) -Diderot, Encyclopédie (1751-1772), Jacques le Fataliste (1765) -Beaumarchais, Le Mariage de Figaro -Rousseau , Marivaux | XIXè

celui de Julien, celui de Frédéric. De passer l’éponge sur les pénibles vers de La Légende des siècles (« Il n’est pas de brouillards comme il n’est point d’algèbres ») pour réentendre la voix gouailleuse de Gavroche. D’avoir sur le monde les yeux de Candide ou, si l’on préfère, ceux de Bel-Ami, question de tempérament. Pour pareille expérience, il faut un guide exceptionnel. Ce guide, Le Figaro l’a trouvé en la personne de Jean d’Ormesson. Un homme qui est une bibliothèque à lui tout seul, ne serait-ce

le droit de mort sur un homme. Par conséquent, nous ne valons guère mieux qu’un Maya qui tue dicté par ses croyances. Là encore, la littérature a un rôle décisif, en particulier, le dernier jour d’un condamné de Victor Hugo qu’il présente dans la préface du dernier jour d’un condamé comme étant un plaidoyer contre la peine capitale qui persiste encore aujourd’hui dans des pays dits civilisés comme les Etats-Unis. On peut parler des Egyptiens au même titre que les Européens. Monstesquieu, dans De l’esprit

lumières, prônant pourtant l'égalité, sur l'éducation du peuple n'allaient pas dans le sens d'une diffusion la plus large possible des œuvres littéraires au sein de la société. Ainsi Rousseau affirmait: "les pauvres n'ont pas besoin d'éducation" et Voltaire soutenait : "Ce n'est pas le manœuvre qu'il faut instruire, c'est le bourgeois, l'habitant des villes." Un siècle plus tard, Jules Ferry fera avancer la réflexion sur la société en faisant dépendre l'effectivité de la démocratie d'une meilleure éducation

Baudelaire), le Réalisme a pris une place croissante dans les textes narratifs du XVIIIe et du XIXe siècles. Il a d'ailleurs été revendiqué par le mouvement réaliste au XIXe siècle, en art (Courbet) et en littérature, par exemple par Maupassant dans la Préface de Pierre et Jean, et accentué par le Naturalisme que prône Zola dans Le roman expérimental. Le registre réaliste s'est imposé dans les romans qui cherchent à produire un effet de réel (on parle aussi de vérisme) plus qu'une transcription absolument

des procédés de simplification et de grossissement. La construction de l’apologue est simple : le temps et l’espace sont très généraux, tout un chacun peut s’y projeter. Il y a des textes dont la vocation éducative est clairement définie dans la préface, comme dans ‘’Le Dernier jour du condamné’’ de Victor Hugo. La composition classique ne crée aussi pas de surprise : on y trouve habituellement une situation initiale, un élément perturbateur, des péripéties, le dénouement et souvent une morale mise