Préface Candide Voltaire

Ayant de leurs rayons mon âme gouvernée. Maintenant je suis mort : la Mort qui s’en alla Loger dedans ses yeux, en partant m’appela Et me fit de ses pieds accomplir ma journée. SEQUENCE 1 / LECTURES CURSIVES PREFACE DES CONTEMPLATIONS, V. HUGO. Si un auteur pouvait avoir quelque droit d’influer sur la disposition d’esprit des lecteurs qui ouvrent son livre, l’auteur des Contemplations se bornerait à dire ceci : Ce livre doit être lu comme on lirait le livre

est aussi au service de son peuple. Mais sa mission lui pèse et il ne rêve que de revenir « au sommeil de la terre ». C'est chez Hugo que le passage d'une poésie personnelle qui s'élargit à une expression communautaire est le plus marqué. Dans la préface des Voix intérieures, Hugo avait déjà abordé la « fonction sérieuse » du poète, sa mission civilisatrice. Dans le poème « Fonction du poète » du recueil Les Rayons et les Ombres de 1840, il écrit : Dieu le veut, dans les temps contraires, Chacun

dans laquelle le poète exprime sa sensibilité et sa subjectivité, par exemple symbolisées par le Pélican (Nuit de mai d’Alfred de Musset). Par ailleurs, cette poésie va au-dessus de la confidence, et Victor Hugo va même jusqu’à proclamer dans la Préface des Contemplations : « Quand je vous parle de moi, je vous parle de vous ! » ; ici, Hugo est clair, net et précis : les émotions, les sentiments du poète, de l’écrivain n’est pas seulement les siens (utilisation du « je » et donc du Culte du moi)

des ruines Dans une lettre à Mme du Deffand datée de 1759, Voltaire raconte qu’il a eu, bien des années plus tôt, une vive discussion avec Philippe d’Orléans à propos de Rabelais dont le régent lui a fait l’éloge : « Je le pris pour un prince de mauvaise compagnie qui avait le goût gâté. J’avais un souverain mépris pour Rabelais. » Et pour bien souligner que le père de Pantagruel est un auteur à la fois difficile et grossier, Voltaire ajoute : « Si vous inventive ; une expédition dans le labyrinthe

extrêmement différentes de par le ton et le contenu, l'une écrite en 1764 et qui figure dans le Manuscrit de Neuchâtel [ville suisse ou Rousseau débute l'écriture des Confessions]. Il ne ressent pas alors le besoin de se défendre, car le pamphlet de Voltaire n'est pas encore paru ; cette 1ère version du « Préambule du Manuscrit de Neuchâtel », qui est assez longue (plusieurs pages), est surtout consacré au projet de l'auteur : il explique son dessein, et les difficultés auxquelles il se heurte. Mais

milieux littéraires antillais et brésiliens. Si la tendance à mêler réel et merveilleux est présente de longue date et en tout lieu en peinture (Jérôme Bosch, Le Greco, Pierre Paul Rubens, Francisco de Goya) comme en littérature (François Rabelais, Voltaire, Laurence Sterne ou, plus récemment, Vladimir Nabokov, Mikhaïl Boulgakov et Günter Grass), c’est dans la production narrative et poétique sud-américaine des années 1960 et 1970 que le réalisme magique va trouver un rayonnement planétaire. Les réalismes

comme dans "Le corbeau et le renard" : "tout flatteur vit au dépens de clui qui l'écoute". Selon La Fontaine, "l'apologue est composé de deux parties dont on peut appeler l'une le corps, l'autre l'âme. Le corps est la fable ; l'âme la moralité." (préface des Fables). Mais la morale peut aussi de trouver au début de la fable, comme dans "Le loup et l'agneau", où elle est énoncée clairement : "la raison du plus fort est toujours la meilleure". Dans le style de la fable, on trouve la parabole, développée

Baudelaire), le Réalisme a pris une place croissante dans les textes narratifs du XVIIIe et du XIXe siècles. Il a d'ailleurs été revendiqué par le mouvement réaliste au XIXe siècle, en art (Courbet) et en littérature, par exemple par Maupassant dans la Préface de Pierre et Jean, et accentué par le Naturalisme que prône Zola dans Le roman expérimental. Le registre réaliste s'est imposé dans les romans qui cherchent à produire un effet de réel (on parle aussi de vérisme) plus qu'une transcription absolument

cou ». 3- Acte V, scène 3 : extrait du monologue de Figaro, de « O femme ! femme ! femme ! » à « il fallut bien périr encore ». Documents et activités complémentaires : - Les préfaces ou la genèse de la trilogie : extraits de la Lettre Modérée sur la chute et la critique du Barbier de Séville, de la préface du Mariage de Figaro et de Un mot sur la Mère coupable. - Le drame bourgeois : extraits des Entretiens sur le Fils naturel de Denis Diderot (1757) et de l’Essai sur le genre dramatique

l’esthétique de leur temps. L’influence de leurs écrits a été déterminante dans les grands événements de la fin du XVIIIe siècle que sont la Déclaration d'indépendance des États-Unis d'Amérique et la Révolution Française. - Voltaire (Lettres Philosophiques, Dictionnaire Philosophique, Candide, Micromégas, Zadig). - Montesquieu (Lettres Persanes). - Diderot (Jacques Le Fataliste, L’Encyclopédie). - Rousseau (Confessions). • Le Libertinage, vers la fin du XVIIIe. Il met en scène, à travers le roman, une