Productivisme

une maladie de la vigne: l’oïdium. Il va également parvenir à comprendre le processus d’évolution de la maladie de charbon qui affectait en particulier les ovins (ovis: brebis) et qui se transmettait aux hommes en général. C- Vers l’époque du productivisme Il faut savoir que jusqu’au milieu du XXème siècle l’idéal mis en avant dans le monde rural était très largement celui d’une petite propriété autosuffisante quasiment en tout, c’est-à-dire une polyculture capable de faire face à tous les aléas

l'intermédiaire d'une politique de prix différenciés selon les volumes produits. Cette divergence d'orientation se double d'un clivage idéologique et politique, latent avant la crise de Mai-68, puis de plus en plus vif après. Les uns manifestent un productivisme très volontariste, pseudo-entrepreneurial – car le marché européen reste protégé et soutenu face à la concurrence extérieure, de sorte que les agriculteurs n'ont pas à se soucier des débouchés –, et s'allient avec le pouvoir néo-gaulliste pour

partie les mouvements de contestation des années 1960. Ainsi, on peut prendre l’exemple de René Dumont, agronome français, de l’historien Jean Chesnaux ou encore du philosophe Edgar Morin, qui expliquent déjà dans les années 60 les dangers du productivisme, parlent de ressources en voie d’épuisement, dénoncent les atteintes à la nature, le pillage du tiers-monde, le gigantisme de l’économie. Ce mouvement va trouver une expression internationale avec le rapport Meadows de 1972 et l’enquête du Club

basses de l'échelle sociale. Du concret, du compréhensible, en filiation directe avec icônes religieuses, voire en remplacement de cette imagerie religieuse, voilà ce qu'apporte le photomontage. L'élitisme du constructivisme est rejeté au profit du productivisme. Lénine, qui voulait, dès la révolution de 1917, que chaque soldat ait un appareil photo, avait compris le pouvoir de l'image. John Heartfield, communiste allemand et farouche opposant du Führer, en avait lui aussi conscience, et ses unes violentes

industriels et, souvent, de l'Église. Profitant de la crise sociale et politique dans laquelle l'Italie sombre après la Première Guerre mondiale, Benito Mussolini impose le fascisme, une doctrine totalitaire aux ingrédients de nationalisme, de productivisme et d'élitisme. Avant que ne se révèle toute la violence de son régime, Mussolini suscite l'admiration par l'ampleur de ses projets de travaux publics et l'apparence d'ordre qu'il a insufflé à son pays. « Une révolte impitoyablement écrasée »

Transnationale : P-Bas, Belgique, Allemagne, France (Alsace), Suisse, Luxembourg. I – Europe Rhénane au cœur de l’Europe A- De très forte densité humaine et Urbaine - Près de 400 hab/Km² - 80M d’habitants ----------------------- Productivisme : activité dominée par une logique d’augmentation des rendements et de la production, au détriment, parfois, de la qualité et du respect de l’environnement. Intensivité : Utilisation massive, sur des surfaces réduites, de moyens de production

d'entre eux ont résisté à l'idée de l'unification européenne – un grand projet pourtant né de leurs rangs –, puis critiqué la réunification allemande après la chute du Mur. Ils se sont opposés longtemps, avec force, à la critique écologique du productivisme sans frein, qui aurait pu les ressourcer. Ils ont dénié l'apparition d'un facteur ethnique dans la sphère politique. Jusque récemment, ils ont refusé de discuter de l'immigration de masse et des clandestins, se montrant laxistes sur ces questions

logique des producteurs et toujours par soucis d’amélioration de la production, on s’intéresse à l’individu en tant que facteur de production qui devient le centre de toutes les analyses. 3. Le temps des vendeurs Après la crise de 1929, le productivisme a montré ses limites et c’est ainsi qu’apparut la notion de demande motrice (demande solvable) issue des travaux de KEYNES. 4. Le temps des marketeurs A partir des années 50, les entreprises vont analyser les besoins des consommateurs

capitalisme sont incompatibles» et opposés. Selon Jacques Généreux (SN à l'économie au PG) dans Le Socialisme néomoderne, «la "vraie" écologie est socialiste» (et non centriste et libérale à la sauce Europe écologie) et «prône la rupture avec le productivisme tout en donnant les moyens économiques suffisants aux classes moyennes et populaires d'assurer la transition énergétique» (détaxation des produits et services écologiques, sains et surtaxation des produits et services polluants et malsains par

divers vers le milieu marin. Les littoraux sont souvent à l’exutoire des eaux douces issues des bassins versants. Pour nourrir une population toujours plus nombreuse et gagner des parts de marché, la filière agricole bretonne a fait le choix du productivisme dans les années 1960. Les résultats sont certes spectaculaires en termes de performance productive mais on commence aussi à mieux cerner les effets secondaires provoqués par le recours sans doute excessif à une fertilisation chimique des sols responsable