Présocratiques

Lorsqu’on cherche à mieux comprendre la nature et le corps humain, on ne peut pas se contenter de démontrer. Il faut aussi faire appel à l’observation et m’expérience. 2) Les sciences expérimentales Texte 2 : J.P. Dumont,  Les Présocratiques , préface (1988) Il n’y a de science, au sens fort du terme, que lorsque l’on dispose d’une explication causale, c’est-à-dire que lorsqu’on est capable de remonter d’un fait, tenu pour une conséquence, à la cause qui l’a produit

science 4.1 Premières traces : Préhistoire et Antiquité 4.1.1 Préhistoire 4.1.2 Mésopotamie 4.1.3 Égypte pharaonique 4.1.4 Chine de l'Antiquité 4.1.5 Science en Inde 4.2 « Logos » grec : les prémisses philosophiques de la science 4.2.1 Présocratiques 4.2.2 Platon et la dialectique 4.2.3 Aristote et la physique 4.3 Période alexandrine et Alexandrie à l'époque romaine 4.4 Ingénierie et technologie romaines 4.5 Science au Moyen Âge 4.5.1 En Europe 4.5.2 Dans le monde arabo-musulman 4

la parole changent. Avec la naissance de la rhétorique apparaissent aussi les sophistes (en prenant le mot au sens le plus strict), qui vont enseigner la maîtrise de ce vecteur à travers toute la Grèce. C’est également l’époque des physiciens présocratiques, qui fondent autrement les origines et le système du monde, et ainsi transmettent une idée nouvelle du destin de la cité et du citoyen, le détachant progressivement de l’élément divin. Toutes ces mutations de la pensée ne se font pas sans une

faisant parler Socrate, sa préoccupation pour connaître la cause du sensible : Pendant ma jeunesse, j'étais enflammé d'un désir incroyable d'apprendre cette science qu'on appelle la physique. Platon, Phédon, 96 a Après avoir montré l’essai des présocratiques pour résoudre le problème et de signaler l’impossibilité que de pareilles causes ­ l’eau, la terre, l’air, le feu… ­ soient les vraies réponses, il présente sa propre solution, la découverte de la réalité suprasensible comme cause du sensible

Origine chronologique L’histoire de la pensée philosophique a été précède et préparer par la pensée mythique qui n’est rien d’autre qu’une tentative d’explication du monde, les premiers penseurs qui ont eu a philosophé avant SOCRATE (les présocratiques), ont commencés par la désacralisation du mythe à cause de son caractère irrationnel. C’est à partir de cette prise de conscience et de la découverte du logos (raison) qu’est née la philosophie vers le 6eme siècle avant J.C dans la ville de

des prémisses qui l’instaurent. La Grèce antique, où elle prend racines, de surcroit considérée comme le berceau de la Démocratie, jouit encore de nos jours d’une aura culturelle primordiale. Or, s’il est indispensable de se référer à certains Présocratiques (négligés, oubliés parfois même méprisés) qui s’émancipèrent des mythologies antérieures (à partir du milieu du VIIe siècle av. l’ère chrétienne) en substituant l’observation de la nature et la logique (astronomie, origine et reproduction de la

Apport conceptuel • Critique du nihilisme : l'homme du ressentiment • La méthode généalogique • L'homme fort, le surhomme Principales œuvres Les sources de sa pensée. Parmi les sources de la pensée de Nietzsche, on citera les penseurs présocratiques et en particulier Héraclite, ainsi que le stoïcisme (avec le concept d'éternel retour). Schopenhauer l'influencera aussi mais il le rejettera ensuite, tout comme Wagner qu'il rejettera à partir de 1875. La vie de Nietzsche Plus que pour tout autre

connaissait déjà des contestations, il existait dès lors une forme d’antispécisme antérieur au capitalisme. Dans l’antiquité, une minorité de philosophe dénonçaient ce rapport de l’homme à l’animal. C’est notamment le cas d’Empédocle (philosophe présocratique) qui réprime l’acte barbare de manger de la chair animale : 5 Valéry Giroux, l’antispécisme, 2020 6 Saint Thomas d’Aquin, La somme théologique, 1273 « ne cesserez-vous donc jamais le douloureux carnage ? », ou encore de Porphyre qui critique

accentuée par la guerre du Péloponnèse. a) Des circonstances favorables à l’émergence d’une nouvelle éducation : L’ancienne éducation athénienne ne va guère au-delà du niveau élémentaire ce qui explique que les grands pôles de la philosophie présocratique se développent en dehors d’Athènes : Thalès et Anaximandre à Milet, Parménide à Elet, Héraclite, Xénophane, Empédocle. Certains décident de venir enseigner à Athènes (Parménide) mais la cité de Clisthène accuse un certain retard dans ce domaine

question d'une justice universelle indépendamment des sociétés humaines, c'est-à-dire une idée en soi, par opposition à une justice culturelle, c'est-à-dire contingente. La première trace d'une réflexion sur la justice se trouve chez le philosophe présocratique de la Nature, Héraclite qui affirma au Ve siècle av. J.-C. : « S'il n'y avait pas d'injustice, on ignorerait jusqu'au nom de la justice. »6, la définissant par son antonyme. Selon lui l'idéal de justice en soi se comprend par le refus d'un état