Présocratiques

qui s’est développée en Grèce a-t-elle permis la naissance des mathématiques (et de l’astronomie) mais non réellement la naissance de la science, telle qu’on l’entend aujourd’hui ? On cite souvent les premières cosmogonies, proposées par les Présocratiques (Thalès, Anaximène Héraclite, Parménide, Anaximandre, Empédocle, Anaxagore, Démocrite, etc.), comme des exemples de tentatives de compréhension de la formation de l’univers, et de son organisation, sans recourir aux mythes, aux théogonies (la

se permettre de jouer du sens des mots, de développer un art rhétorique : en cela, il se rapproche de la sophistique grecque. Le discours du dandy wildien prend place dans une tradition spéculative qui a son origine chez certains penseurs présocratiques. Il a en effet pour modèle premier celui des sophistes grecs, à la fois penseurs authentiques et auteurs de raisonnements souvent qualifiés de faux et de spécieux par les philosophes « sérieux ». […] Selon lui [Platon], Critias ou Calliclès réduisaient

l'origine de leur pensée à Homère et aux sept sages. On trouve en effet très tôt des formules sceptiques dans la culture grecque : Rien de trop par exemple. Mais on trouve également des interrogations sur la possibilité de la connaissance chez les Présocratiques : À cause de la faiblesse de nos sens, nous sommes impuissants à distinguer la vérité. Anaxagore La vérité est au fond du puits. Démocrite Il n'y a jamais eu, il n'y aura jamais un homme qui connaisse avec certitude ce que

vérité est non-sens est vrai, d’où l’opposition du vrai et du faux. C’est la catégorie la plus basse du discours et la réflexion immédiate du langage sur lui-même. C’est le discours du maître contre le parler divaguant des hommes (les penseurs présocratiques: la forme, la cause, l’Etre sont vrais tandis que l’informe, l’effet sans la cause, le non-être sont faux ; il y a l’un vrai et le multiple faux, veritas index sui et falsi). la certitude : le vrai est ce qui nie mais ne subit pas la négation

savants, quel que soit leur domaine d’expertise. Rousseau va concentrer sa critique sur les artistes, les sophistes, les orateurs. Mais en fait, Socrate était aussi confronté à des penseurs affirmant posséder la vérité, auteurs de cosmogonies présocratiques, ou même religieux tentant de perpétuer l’ancien monde porté par les mythes. Tout le discours de Socrate consiste ici à montrer que tout savant qu’ils croient être, ils ne sont en fait que des usurpateurs, eux mêmes premières victimes de leurs

croyances et les valeurs répandues dans l’entourage.     Remise en question de la pensée mythique La philosophie, dès son apparition (VIIIe s. av. J.C.) a été perçue comme une remise en question de la pensée mythique: - sur la nature de l’univers (présocratiques) - sur l’action humaine (avec Socrate)     Remise en question de la pensée mythique La philosophie cherchait è comprendre l’univers et l’action humaine sans faire appel aux dieux. La raison humaine (et non la tradition ou les mythes) devenait

démontrer aussi bien une thèse que la thèse adverse. Gorgias, quant à lui, enseigne la dimension proprement littéraire de l'art oratoire, notamment par l'usage des figures et des tropes, si l'on en croit Suidas et Denys d'Halicarnasse (cf. Les Présocratiques, édition de la Pléiade, Gallimard 1988, p. 1010 et suivantes) ; ce serait lui aussi, d'après Diodore de Sicile, qui aurait conseillé aux Athéniens la désastreuse expédition de Sicile, sa ville, Léontium, étant menacée par les Syracusains [2].

philosophique plus classique. La question de l’Unité du monde et de l’unité de l’être a aussi occupé les philosophes. À l’origine, la philosophie était fortement marquée par la métaphysique en raison de l’article de foi : « tout est Un ». Les penseurs présocratiques étaient convaincus qu’il existe au fin fond du réel un Principe fondamental ou une substance primordiale d’où toutes choses sont tirées. Position qui achoppait sur l’existence du multiple que ce présupposé, « tout est un », imposait sans l’éclairer

sont des imitations datant de l'époque alexandrine ; adaptées par Rémi Belleau, elles inspirèrent Ronsard, et au XVIIIe siècle, Chaulieu, Parny et Chénier. Héraclite 550 - 480 av. J.-C. Éphèse vers 550 - vers 480 av. J.-C. Philosophe grec. Présocratique de l'école ionienne, il fait du Feu, qu'il désigne aussi comme l'Un, ou le Logos, le principe d'un Univers en perpétuel devenir, notion clef à travers laquelle il pense la lutte et l'unité des contraires. De son œuvre lapidaire et énigmatique,

donnée[18]. On ne proposera ici qu'un aperçu des principaux auteurs, contemporains ou prédécesseurs, afin de donner une idée générale du contexte culturel de l'œuvre de Platon. Outre Socrate et les sophistes, il convient d'évoquer les philosophes dits présocratiques, également appelés « préplatoniciens », ainsi que les historiens grecs et des aèdes comme Homère. ------------------------------------------------- Les préplatoniciens[modifier] Les sources sur les philosophes précédant Platon sont trop partielles