Picrochole

Père : figure ahéroïque. Vanité extrême (« pour moi », « j’ai »). « maritime empire » : exagération épique. « j’ai déjà vu » : passé composé : comme s’il faisait le bilan de son voyage. « nous n’y bûmes point » : personne ne veut se comparer à Picrochole (Rabelais) = pédantisme stupide. « magister » : pédantisme. « certain » : pas connu. « les disait à travers champs » : se mettre en avant. « et » : a appris et recrache. « jusques aux dents » : ne l’assimile pas. Double sens : réalité des rats qui

violentes » v. 7, «  fit parler les morts  » v. 9 = stylistique mise à contribution, notamment la prosopopée cf périphrase . Et ce, au service d’un message, ici politique (comme R avec la guerre contre Picrochole) cf « patrie en danger » v.

de leur uriner dessus, provoquant la noyade de deux cent soixante mille quatre cente dix-huit d’entre eux, Gargantua ira même jusqu'à voler les cloche de Notre-Dame. Plus loin dans l’œuvre nous pouvons retrouver Gargantua au milieu de la guerre Picrochole, où il s'arme d'un « haut et grand arbre » pour en faire une bourdon ainsi qu'une lance, il va accomplir des prouesses héroïques atypiques. Gargantua va inventer une abbaye qui sera peuplée d'homme et de femmes, toutes les personnes y seront égales

exagérées, tracent la figure d'un Picrochole toujours en quête de pouvoir : d'abord par la transposition dans le texte du lexique militaire ou politique (souveraine, régnait, dominer, administrait, autorité, frondait) : Jacquotte est une sorte de soldat en mal de pouvoir ou de dirigeant politique qui assoit son autorité en conquérant le plus possible de territoire, en accomplissant le plus de tâches possibles. Ainsi, comme le passage de Gargantuadans lequel Picrochole énumère ses conquêtes futures,

ainsi répandue, Va s'excuser à son mari En grand danger d'être battue. Le récit en farce en fut fait ; On l'appela le Pot au lait. Quel esprit ne bat la campagne ? Qui ne fait châteaux en Espagne ? Picrochole, Pyrrhus, la Laitière, enfin tous, Autant les sages que les fous ? Chacun songe en veillant, il n'est rien de plus doux : Une flatteuse erreur emporte alors nos âmes : Tout le bien du monde est à nous, Tous les

Pantagruel. Plaidoyer pour une culture humaniste contre les lourdeurs de l’enseignement scolastique, Gargantua est aussi un roman plein de verve, d’une grande richesse lexicale et d’une écriture souvent crue. Nous sommes à la fin de la guerre entre Picrochole et Gargantua, et ce dernier est un vainqueur généreux. Il traite les vaincus avec sagesse et indulgence, en distribuant aussi de magnifiques récompenses à ceux qui l’ont aidé. Frère Jean se voit offrir une abbaye, qu’il accepte à condition qu’elle

propos et par la même la langue française puisque l'époque contemporaine doit à cet écrivain bien des expressions ou des termes courants. (1) On peut également évoquer le nom de Janotus de Bragmardo (p. 158) ainsi que les Seigneurs de Picrochole faits otages (p. 245).

fouaciers (les gens qui habitent une petite ville) * Frère Jean des Entommeures Les fouaciers et les bergers se détestent. Les bergers appartiennent au domaine de Grandgousier (père de Gargantua). Les fouaciers appartiennent au domaine de Picrochole. Tonalité épique (récit des exploits des héros) + parodie. 1° paragraphe : description du héros et de ses ennemis 2° paragraphe : bataille (dégâts que provoque le héros chez les ennemis) 3° paragraphe : attitude des vaincus 4° paragraphe

quête de savoir et fils du roi Grandgousier. Ce-dernier incarne les valeurs humanistes défendues par Rabelais et sera présent tout au long du livre comme modèle pour son fils. D’autres personnages importants apparaissent au fil de l’histoire comme Picrochole un roi mauvais avec comme seule ambition la conquête du monde, en commençant par

d'Alcofribas Nasier, anagramme de son nom. Il y narre la naissance, l'éducation et les aventures de Gargantua, un géant, père de Pantagruel et incarnation du bon roi qui ne se résout à la guerre que pour défendre son peuple attaqué par le mauvais roi Picrochole. Dans cette fiction comique originale, Rabelais s'inspire entre autres de chroniques, de romans de chevalerie, de biographies, de morceaux d'éloquence et de dialogues, souvent sur le mode parodique, mais poursuit aussi un but très sérieux en développant