Phéacie Utopie

George Orwell et la contre-utopie La dystopie La dystopie, ou contre-utopie, est une déclinaison du genre de l’apologue : c’est un récit, généralement court et plaisant, qui s’attache à présenter une société imaginaire dont les membres sont systématiquement et implacablement privés de l’accès au bonheur. La contre-utopie n’est donc pas le contraire de l’utopie, mais une utopie en sens contraire : elle en récupère fidèlement le schéma général, les thèmes et les lieux communs, pour démontrer que

utopique. La Bétique décrite dans ce texte est un pays utopique qui dépayse complètement le lecteur : c’est un monde lointain et merveilleux, en accord avec la nature, où ses habitants sont ruraux, simples et heureux. Effectivement, ce pays est une utopie notamment par sa localisation éloignée, mais aussi par son harmonie avec la nature. Ainsi, on remarque que la Bétique n’est pas localisée précisément, malgré les apparences : elle est située près d’un « grand Océan » et des « colonnes d’Hercule »

présente comme une utopie ou certaines coutumes sont inversées mais aussi description « prétexte » qui met en place ce que Voltaire souhaiterait voir se réaliser en France sur le plan politique et social. Problématique : Montrer comment, en faisant de l’Eldorado un monde à la fois idéal et inversé, Voltaire définit ses propres conceptions politiques et sociales Axes d’étude : 1) mise en place d’une utopie traditionnelle ( les marques de l’utopie) 2) l’idéal des Lumières 3) Une utopie traditionnelle

Texte pour l’oral de français : Incipit de Candide Introduction : Présenté comme l’un des plus célèbres écrivains français, Voltaire (1694-1778) apparaît également comme l’un des plus importants chefs de file du courant philosophique des Lumières. Parfois considéré au côté de son rival Rousseau comme l’un des précurseurs de la révolution française, Voltaire n’en demeure pas moins un symbole de l’engagement intellectuel, de la tolérance et de la liberté de pensée du XVIIe siècle. Candide écrit en

contre les injustices du Comte… [exemples personnels]. La Fontaine lui-même confesse dans « Le Pouvoir des fables » (VIII, 4) : « Si Peau d’Âne m’était conté,/ J’y prendrais un plaisir extrême ». La fiction permet l’évasion dans d’autres mondes : les utopies, description d’un monde idéal servant de repoussoir à la société que l’écrivain critique, comme Utopia de Thomas More, l’abbaye de Thélème dans Gargantua, les Voyages de Gulliver de Swift, les contes et la science-fiction, attirent le lecteur en le

d'Arlequin, par exemple est une référence à la comédie italienne. Un lieu également très vague les indications de décor, dans les didascalies : une mer, des rochers, des arbres et des maisons. Une notation importante, celle de l'île, caractéristique d’une utopie : l'île est un endroit isolé, sans contact direct avec le monde habituel : on peut donc y établir de nouvelles lois et abolir les anciennes. Mais aucune précision géographique sur la situation de l'île par rapport au reste du monde. B Des personnages

même pied d’égalité « les bergers gangarides, nés tous égaux ». En revanche chez les utopiens il y a des esclaves : « le corps d’un esclave ». Cela peut nous laisser penser que chez les utopiens ne sont pas tous égaux, ce qui est étrange dans une utopie. Les gangarides n’ont pas de chef à proprement parler, en effet c’est un conseil, composé d’hommes et de licornes, qui prend les décisions : « ce conseil ayant pris l’avis des licornes ». Grace à cela on remarque que même les animaux ont le pouvoir

REVE ET UTOPIE Forger par Thomas MORE en 1516, l’utopie renvoi à l’hypothétique pays du bonheur qu’il existera dans aucun lieu. L’utopie est donc toujours soutenue par le rêve. » A trouver l’idéologie, les hommes expriment non pas leur rapport à leur condition d’existence, mais la façon dont ils vivent le rapport à leur condition d’existence. » L’utopie synonyme de projets irréalisable est avant tout un genre littéraire par Thomas MORE en 1516. Par l’intermédiaire du voyageur qui la découvre

 Candide I – Un monde parfait... Pays riche, beau ( hyperboles etc ) Aucune justice, aucune criminalité → utopie II – … ou peut être trop Monde invivable (pas de justice, avoir tout en boucle c'est impossible) → c'est une utopie. Un monde tel le décrit voltaire est impossible, il est invivable. II, 1 Malgré les hyperboles, ayant logiquement pour but d'accentuer la rareté, la beauté de la ville, elle porte double fonction → toutes réunies, on comprend que ce monde n'existe pas et ne

nous laisser dupes de ce monde rêvé. Extravagance et paradoxes, merveilleux et ironie, font comprendre que la perfection ne peut être de ce monde. Les indices laissés au lecteur lui permettent de saisir la critique de la société européenne. Cette utopie pose déjà un idéal qui sera celui de la Révolution. La forme de liberté que connaissent les sujets d’Eldorado est éloignée de ce que connaissait Candide. Les richesses et l’abondance ne sont pas réservées à une classe sociale, et l’on voit naître