Philosophie Et Rationalité Devoir

( Weltfremdheit )et les protestants plus matérialistes. Le principe de ces attitudes différentes chez les protestants et les catholiques doit être recherché dans le caractère intrinsèque et permanent des croyances religieuses comme celui de la rationalité économique. Ainsi Weber cherche à expliquer « l’esprit du capitalisme » qu’il présente comme un idéaltype. Tout d’abord, il distingue « l‘esprit capitaliste », l’organisation rationnelle du travail, du précapitalisme, caractérisé par son traditionalisme

UNIVERSITÉ DE POITIERS U.F.R. SCIENCES HUMAINES ET ARTS THÈSE Pour obtenir le grade de DOCTEUR DE L’UNIVERSITÉ DE POITIERS Discipline : Philosophie Présentée et soutenue publiquement par Laurent Boutot Le 5 Décembre 2009 Idéal et normativité dans la philosophie pratique de Kant Directeur de thèse : M. le Professeur Bernard Mabille JURY M. le Professeur Andrea Bellantone (Université de Messine) M. le Professeur Jean-François Kervégan (Université Paris I) M. le Professeur

avec l’esprit des relations complexes et ambiguës. Figure de notre rationalité depuis des siècles, elles sont aussi le miroir de ses limites. Histoire, usages sociaux, structure, fonctionnement, évolution sont autant de registres d’intelligibilité où les recherches se renouvellent rapidement. Ce dossier sur la philosophie des machines est accompagné de multiples marques d’un regain d’intérêt récent pour l’histoire et la philosophie des techniques. • Objets de connaissance Revue de synthèse LES

cette organisation ne semble pas impliquer nécessairement l'existence d'un État. L'un des problèmes importants de la philosophie politique consiste ainsi à se demander si une société sans État est possible. Définition 2: Autorité légitime (fondée en droit ou sur des principes de justice universels) dirigeant tout ou partie de la vie sociale en imposant des normes et des devoirs aux individus. Question essentielle: quelle est l'origine ou le fondement de cette légitimité? Définition 3: Institution

porte sur la valeur qu’il convient d’attribuer à l’activité politique. Il est possible ici de distinguer une version noble et une version péjorative du politique. L’approche noble du politique était celle des « anciens » des représentants de la philosophie politique (Platon, Aristote). Pour Aristote le politique est cette activité noble par excellence qui s’emploie à diriger vers le bien commun une société nécessairement en proie à des tensions, à des conflits. A côté de cette représentation noble

assimilable par nature à un animal esclave, victime de ses passions et de ses caprices, manipulable, inconstant ; accepter le gouvernement du peuple, c'est accepter la tyrannie d'un animal incapable de réflexion et constance. L’idée-force de sa philosophie politique est: « le savoir conditionne l’action ». C’est-à-dire, qu’il faut éduquer avant de gouverner. Pour Platon, le peuple ne choisit pas ses magistrats en fonction d’une capacité politique mais en fonction de compétences apparentes

une civilisation. Le droit permet-il une liberté aux individus qui composent une civilisation ou au contraire diminue cette liberté ? Les notions principales sont : la société, la liberté, le droit subjectif/ objectif, l’Etat, le pouvoir, et les devoirs. PLAN : I) Le droit est le moyen libertaire d’une civilisation. A) Il n’y a pas de société sans droit. 1) Omniprésence du droit : 2) L’Homme, animal social ? : 3) La justice et le

également dire les mœurs. « L’éthique est une branche de la philosophie. À ce titre, « éthique » et « philosophie » ne sont donc pas synonymes. L’éthique est la discipline philosophique dédiée à la recherche critique et à la justification des normes, valeurs, règles et principes censés régir notre comportement. Elle englobe également l’étude critique des méthodes utilisées à ces fins. » Sigrid Sterckx, professeur d'éthique au département de philosophie et de science morale à l'Université de Gand en Belgique

également pour les philosophes grecs antiques, un but moral quasi-inaccessible. Le bonheur individuel est ainsi la recherche dans l’eudémonisme (même s’il n’a pas de réalité), et la philosophie grecque donne à l’homme les moyens d’être l’artisan de son bonheur. On a dès lors des impératifs hypothétiques, c’est-à-dire des devoirs en fonction d’une fin, ici le bonheur. Toutefois le bonheur se situe surtout dans l’initiative privée pendant la période hellénistique (pour les Grecs, c’était un bonheur commun)

être rationnels, mais se conduisent de la manière la plus déraisonnable qui soit. Dire que l'histoire n'a pas de sens, c’est la désigner comme incohérente, désordonnée, absurde, aléatoire, contingente, sans finalité. D’autre part, l’idée d’une rationalité de l’histoire n’est-elle pas sinon illusoire, du moins dangereuse ? A.1) L’absurdité de l’histoire Dans Le mythe de Sisyphe,  Albert Camus fait de Sisyphe le personnage emblématique de l’absurdité de l’existence. Sisyphe fut condamné,