Peut On Appliquer La Loi De Manière Injuste

De part leur étymologie, une imbrication de ces deux notions semble bien présente. Il faut s’interroger sur la définition de ces deux termes pour comprendre un peut plus cette imbrication. Si l’on part du principe que le droit est un ensemble de lois qui définit les permissions et les interdictions à l'intérieur d'une société. Le droit peut donc être qualifié d’une série d'énoncés normatifs. Il a été décidé de normer les comportements par des règles de droit. S'il n'existait pas de telles règles,

Sentiment d’affection et d’attachement envers un être ou bien dans notre cas, un état qui désigne la possibilité d’action et de mouvement sans contraintes : La liberté. Désir => aspect de notre condition qui peut être jugé fâcheux. Il est aussi pourtant à la source de notre grandeur. * Arguments : POUR | CONTRE | -Car par définition la liberté est absence de contraintes et est synonyme d’indépendance et d’autonomie/ Faire ce que

n’est pas forcément justice. Le droit rend le moins d’injustice possible. « Puisqu’ on n’a pas fait que la justice fut forte, on a fait que la force fut juste » PASCAL. Qu’est ce qui permettrait à la justice d’être forte ? Serait- ce le droit ? Peut-on se demander qu’est ce qu’une justice sans droit ? Pour y répondre nous verrons : • pourquoi la justice ne doit pas être confondue avec le légal • s’il est possible de trouver une norme du droit • le difficile exercice de la justice A)

La loi peut-elle être juste ? LOI : Règle générale et impérative (quelquefois système de règles impératives, législation) régissant du dehors l'activité humaine. Imposée, sans déclaration expresse, par l'usage, la coutume, la tradition. Formulée et promulguée en termes authentiques, par l'autorité souveraine d'une société. Les lois de cette sorte sont appelées positives a contrario des lois morales ou divines, considérées comme naturelles. Exprimant la volonté de Dieu (testament, Bible 

de déterminer le concept de justice, ce qui était demandé. Enfin, on pouvait soulever la question de savoir si le juste se laisse déterminer objectivement. En d'autres termes, peut-on se demander "comment" décider qu'un acte est juste indépendamment de la question de savoir: qui décide qu'un acte est juste" ? Peut-on seulement déterminer un point de vue acceptable par tous sur ce qu'il convient de juger comme un acte juste ? III - LES GRANDES LIGNES DE LA REFLEXION Nous proposons un

Qu’est-ce qui permet d’affirmer qu’une loi est juste ? Depuis très longtemps, des lois ont été défini au sein de la société afin de préserver l’équilibre entre les hommes. Le nom français « loi » tire son étymologie du mot latin lex . De nos jours, le mot « loi » sert à désigner certaines régularités dans les phénomènes naturels et conjointement des obligations morales et juridiques. Le terme « juste », quant à lui, renvoie au latin justus

déjà qu’une loi au sens juridique n’est pas une loi au sens moral, la loi au sens moral étant universelle et non simplement générale comme la loi au sens juridique, la loi au sens moral ne s’accompagnant pas d’un pouvoir de sanction puisque c’est ma volonté seule qui doit être à l’origine de l’action morale, non la crainte de la sanction Et il faut un pouvoir pour leur imposer ces sanctions.  Mais ce n’est pas simplement parce que le mal existe qu’il faut des lois. C’est aussi, et peut-être surtout

se basait principalement sur la vengeance privée, c’est-à-dire sur la loi du Talion. Puis, progressivement est apparu un ensemble de règles généralisées pour tous qui a mené à un système judiciaire tel que nous le connaissons aujourd’hui. Tout au long de l’histoire, autant dans l’Antiquité que de nos jours, un moyen utilisé afin de rendre justice a été de mettre fin à la vie d’un individu ayant commis un délit. Cette manière de punir un être humain soulève un questionnement important : serait-ce

termes suffisamment clairs et précis pour exclure l’arbitraire ». L’application de ce principe a fait l’objet de nombreux arrêts des juridictions nationales et supranationales. le principe de légalité des délits et des peines dispose qu'on ne peut être condamné pénalement qu'en vertu d'un texte pénal précis et clair. Principe reposant sur l’idée d’une compétence exclusive attribuée au seul législateur en matière de délit, d’infraction mais aussi de crime. Concernant les contraventions

différentes. Le positivisme consiste à penser que le droit positivisme se suffit à lui-même. Il s’impose en tant que tel sans prétendre traduire une règle supérieure (règles d’inspiration divine par exemple). Pour les positivistes en droit juste ou injuste, le droit doit être obéit. D’ailleurs les devoirs l’emportent sur les droits. A partir de cette idée de base, deux approches on était développées : positivisme étatique qui fait reposer le droit sur la force qui l’impose, Kelsen au 20ème siècle et