Peut On Admettre Toutes Les Opinions

conclusions, force est de constater que la modification de l'argumentation de Monsieur Y signifiait implicitement que la question de la virginité n'était pas centrale, mais qu'il s'agissait plutôt d'un espoir déçu. L'adage "en mariage, trompe qui peut" prend ici tout sens. Toutefois, l'arrêt ne s'est pas contenté de constater l'absence de preuve mais a apporté une précision qui mérite réflexion. La vie sentimentale passée et la virginité n'est pas une qualité essentielle pour la Cour d'Appel : question

DEMI-DISSERTATION L'argumentation est utilisée dans toutes les époques littéraires, les écrivains et les orateurs s'en servent pour développer leurs arguments à travers des discours, des romans, des fables, des contes,... Elle est perçue entre la dénonciation directe et la contestation masquée. Nous allons étudier plus particulièrement l'argumentation au XVIII e siècle. Le XVIII est le siècle « des philosophes des Lumières ». Les Lumières est un mouvement littéraire et culturel européen qui

DOUTE ? Douter est le propre de l’homme. C’est la faculté de tenir pour faux tout ce en quoi il pourrait exister la moindre suspicion d’erreur. Le doute n’est absolument pas une négation. Si le doute suggère un usage, c’est qu’il est l’outil de quelque chose. On constate qu’il est à la fois l’outil de la pensée, le moyen d’affirmer toute relativité d’une chose mais, également, un outil de connaissance et tout d’abord de connaissance de Soi. Or, comment en vient-on à douter ? Si l’on suppose

le doute revient à admettre qu'on ne sait pas. Le doute est-il une faiblesse de l’esprit ? Empêche t-il la prise de décision et la progression vers la connaissance ? Ou l’incertitude serait-elle , non pas un frein , mais un moteur pour la réflexion et l’accès à la vérité ? Le doute peut passer à première vue pour une faiblesse, une instabilité de la pensée. Douter, c'est reconnaître que l'on ne sait pas et que l'on ne parvient pas à atteindre la vérité. Celui qui doute peut sembler être dans un

fier au sonnet, forme poétique très codifiée. S’ensuit alors une vive discussion sur l’intérêt de s’imposer des contraintes d’écriture. - « Tout d’abord, tu dois admettre que l’inspiration ne présente pas l’idée revêtue d’une forme, elle donne simplement un schéma qu’il faut réaliser, ainsi les contraintes fournissent une structure dans laquelle l’idée peut s’incarner. La structure apporte alors plus de rigueur et de beauté au poème et par le même biais, la structure permet au poète de répondre aux

hors de l'école, prendre la parole et savoir donner son avis ou argumenter pour faire prendre une décision, n’est pas donné à tout le monde. C'est le constat de départ de Philippe MERIEU et Marc GUIRAUD dans « L'école ou la guerre civile » qui s'interroge sur l'avenir d'une République menacée par la montée des communautés, des clans, des sectes et des dérives mafieuses ou tout simplement d'une République où la maîtrise de la prise de parole reste la propriété d'une certaine classe sociale, empêchant

héros » ? Aussi paradoxal que cela paraisse, n'est-ce pas pourtant ce qu'a voulu dire Emile Zola en 1866 en disant que « le premier homme qui passe est un héros suffisant ». Désormais, tout homme qu’il soit grand ou petit, fort ou faible, cultivé ou inculte peut devenir le héro d’une histoire, Mais doit-t-on alors admettre n’importe quel héros ? Nous verrons premièrement la fonction du héros hors normes, puis celles des héros médiocres et pour finir la préférence pour un héros banal. * * * Dans

travers de quelle démarche peut on y parvenir? A quoi cela nous mène-il spirituellement? Mais surtout, qu'est ce que réellement penser? C'est à cette dernière question qu'Alain répond en affirmant sa thèse dès la première ligne à savoir « penser, c'est dire non ». Pour Alain, penser résulte d'un refus, d'un dénis et dès lors pour y parvenir il est nécessaire de savoir examiner et se méfier des préjugés, des opinions communes, des idées toute faite que l'on peut rencontrer. On peut néanmoins s'interroger

Peut-on se libérer des préjugés? Comme le mot l'indique, un préjugé est un jugement porté d'avance; avant l'examen, la vérification ou le constat qui le justifieraient. Le préjugé relève donc d'un jugement pris dans un état d'ignorance. Cependant, est-ce possible de se libérer des préjugés ? En effet, ce n’est pas possible de se libérer des préjugés car pour s’en libérer, il faut la conscience en ces préjugés et connaissance de la vérité. Pour commencer, pour se libérer des préjugés il faut

crédit qu’il faut accorder à Etienne Périer lorsqu’il affirme que les grandes pensées ont été reproduites sans aucune modification (« on les donne telles qu’on les a trouvées, sans y rien ajouter ni changer »). Les membres du comité traitent avant tout Sel. 78 comme une mine d’exemples de la « faiblesse », qui désigne l’incapacité de l’homme à fonder son jugement sur les critères de la raison, et sa propension à le fonder sans l’admettre sur diverses « puissances trompeuses » (définition de la « faiblesse »