Péroraison

rhétorique pour le structurer : exorde en captatio benevolentiae, narration des faits orientée vers sa vision de la vérité (en fonction de ce qu’on pouvait savoir en 1898), confirmation par une discussion des arguments, pour finir par une des péroraisons les plus célèbres de l’histoire de la littérature française avec ces imprécations scandées par les anaphores de « J’accuse » ; on y trouvera ainsi tout le répertoire des figures de rhétorique, mais utilisées avec un accent de vérité et une force

L’HERITAGE DE LA PENSEE GRECQUE ET LATINEI – Eléments de définition : qu’est-ce que l’Antiquité ? A) Une période historique · Repère temporel et géographique · Grande période rassemblée sous ce nom · Apparition de l’écriture en - 3 000 av. JC à la chute de l’Empire romain en 476 ap. JC · 2 zones géographiques : Grèce et Rome · L’Antiquité se « résume » à ces 2 zones fondamentales comme si le reste n’existait pas = vision occidentale limitée à la culture grecque et latine · L’héritage antique n’est

publiques 35e à 38c les juges ont voté la condamnation à mort mais Socrate fait une nouvelle proposition « je propose d’être nourri par le prix tanné », il accepte d’éventuellement payer une amende à la fin de ce discours 38c à la fin, c’est la péroraison, Socrate annonce les malheurs futurs d’Athènes s’il le tue. Dans cette apologie Socrate dis que le seul reproche que ses accusateurs puissent lui faire est de lui reprocher de n’être pas affairé. Ce que l’on reproche à Socrate c’est d’être insaisissable

place du criminel Horace (« Sur vous ce sacrilège attirerait sa peine [celle d’Horace] », v. 1523). Ce sont les Dieux, plutôt que les exploits et le mérite personnel d’Horace, qui ont accompli la victoire sur Albe (v. 1526-1528). En guise de péroraison, Valère propose que la haine des Cieux, que les Dieux sont autant à craindre qu’Horace luimême (v. 1533-1534). 20 Si Corneille introduit un oracle (v. 187-202) qu’il se croit obligé de rappeler plus tard (v. 851-854, puis dans le monologue

(Sicile : dépossédés par Gélon et Héron, premiers rhéteurs Cora et Tissais). Le discours était organisé en quatre parties : - «L’exorde» : une adresse au juge. - «Narration» : exposé des faits. - «Confirmation» : discussion des faits. - «Péroraison» : épilogue pour frapper les esprits. Et déjà cette voie de recours politique et épidictique a suscité des vocations professionnelles : les logographes qui écrivaient les discours. L’homme politique moderne doit être capable de développer une

-la narration : l’exposé des faits, de l’argument (avantage, inconvénient) -la confirmation : c’est le développement des preuves et la destruction des arguments adverses. -La péroraison=une conclusion cherchant à intéresser l’auditoire à la réponse rapporté au problème. -L’élocution (lexis)=rédaction écrite du discours, la recherche du style + figure de rhétorique. -L’action= la prononciation du discours (la voix, les gestes

l’auditoire) l’exorde2eme moment, présentation du sujet et des faits narration 3eme moment, la défense d’une thèse argumentée et réfutation des objections l’argumentationEnfin, conclusion (qui doit résumer de façon hyperbolique la thèse défendue) péroraison (expli. dernière phrase du texte) Savoir adapter à la forme du discours au fond de ce qui est dit. Ce qui est un savoir-faire philosophique qui suppose de réfléchir à son sujet et à sa façon de le présenter CONCLUSION On voit

45). Cicéron hiérarchise ces deux types de preuves : la preuve pathétique l’emporte largement sur la preuve éthique (c’est en elle que triomphe l’éloquence. (L’orateur, XXXVII, 128, page 45)) ; elle est propre au mouere et apparaît surtout dans la péroraison [159] : « La première est affable, plaisante, propre à nous concilier la bienveillance ; l’autre est violente, enflammée, impétueuse, elle arrache le succès, et quand elle est emportée comme un torrent, il n’y a pas moyen de lui résister. » (Cicéron

ignore ce que tu as fait la nuit dernière et la nuit précédente, où tu es allé, quels hommes tu as réunis, quelles résolutions tu as prises ? 1. L’exorde est le début d’un discours, les toutes premières lignes. La fin d’un discours s’appelle la péroraison. 8 Séquence 2 – FR20 © Cned – Académie en ligne Ô temps ! Ô mœurs ! Le sénat connaît tous ces complots, le consul les voit ; et Catilina vit encore. Il vit ? que dis-je ? il vient au sénat ; il prend part aux conseils de la république ;

ignore ce que tu as fait la nuit dernière et la nuit précédente, où tu es allé, quels hommes tu as réunis, quelles résolutions tu as prises ? 1. L’exorde est le début d’un discours, les toutes premières lignes. La fin d’un discours s’appelle la péroraison. 8 Séquence 2 – FR20 © Cned – Académie en ligne Ô temps ! Ô mœurs ! Le sénat connaît tous ces complots, le consul les voit ; et Catilina vit encore. Il vit ? que dis-je ? il vient au sénat ; il prend part aux conseils de la république