Pernette Du Guillet

Sonnets (1555), XI Question : comment ce poème traduit-il les tourments de l’amante ? Introduction quelques mots sur l’auteur : Louise Labé est une poétesse de l’École lyonnaise, qui regroupe des humanistes du XVIe siècle comme Maurice Scève ou Pernette du Guillet. Inspirés par Pétrarque et son Canzoniere, ils composent des poèmes d’amour. Louise Labé est l’auteur d’une seule œuvre comportant Le Débat de Folie et Amour, trois Élégies et vingt-quatre Sonnets. Présentation du poème : Ce sonnet en décasyllabes

groupe de poètes voit le jour à Lyon : l’École de Lyon. Lyon est, à l’époque, une ville riche et féconde où de nombreux artistes ont choisi de s’établir. Le chef de file de cette École est Maurice Scèves. Ce dernier est amoureux d’une poétesse, Pernette du Guillet, mais cette dernière va mourir (quelle chance !) et Maurice va écrire Délie en 1544. Dans ce poème, Maurice Scève va déployer une poésie pétrarquiste traditionnelle dû à son rôle de chef de file. Il a pour objectif de populariser le pétrarquisme

théorie, même s’il minimise les conséquences des mœurs dissolues de Labé : finalement, ce qui compte, au fond, c’est son génie poétique, qu’importe d’où il lui vient ! Blanchemain affirme que Labé « tenait salon » à la manière de Récamier, et Pernette du Guillet subit le même sort. Le critique trouve à Labé une « beauté quelque peu virile » 347 . Le critique énumère les charmes physiques de la poète puis extrapole sur les rapports conjugaux de Labé avec son époux, Ennemond Perrin. Pour défendre les

une poésie précieuse. Maurice Scève (1500?-1564?) : une poésie savante Docteur en droit, il est reconnu poète officiel. -Délie, objet de la plus haute vertu (1544) : il chante dans son recueil son amour impossible pour une femme mariée, Pernette du Guillet. Louise Labé (1524-1566) : le triomphe féminin éducation rafinée et épouse d'un riche cordier d'où le surnom de « Belle Cordière ». -Élégies et Sonnets (1555) : elle chante la joie de l'amour, du plaisir érotique, la douleur de l'absence

Louise Labé s’est inspire d’un évènement qu’il lui est arrivé durant sa vie et décrit sa colère dans ce poème. 2nd Thème 4 : Jeux poétiques 1.A un sot rimeur qui trop l’importunait d’aimer, 1545 : Le poème, écrit par la poétesse Pernette du Guillet publie au VIe siècle. Cette poésie inspire de la “Petite Epitre au roi”. La poétesse écrit son œuvre a la deuxième personne du singulier sous formes de rimes. Le poème parle de la création et de l'inspiration poétique et dénonce l’obligation

L’école Lyonnaise: Lyon capte les influences italiennes. Néo-platonisme et pétrarquisme s’y mêlent. Maurice Scève (Microcosme ; Délie) à raffinements pétrarquistes mêlés aux doctrines néo platoniciennes. Premières femmes poètes: Louise Labé & Pernette du Guillet. Elles font de l’homme l’objet érotique, transformation de la rhétorique amoureuse. 2. Poésie baroque Le baroque: Désigne tout ce qui est bizarre, hors norme. Courbe, foisonnement du décor, ouverture sur l’infini. Changement

L'édition des Sonnets de 1555-1556 qui fait autorité est celle de Enzo Giudici : Louise Labé, Œuvres complètes, Droz, 1987. Notre édition de référence est celle de Françoise Char- pentier : Louise Labé, Œuvres poétiques, précédées des Rymes de Pernette Du Guillet, Gallimard, collection « Poésie », 1983. Une autre édition commode s'offre à nous, celle de François Rigolot : Louise Labé, Œuvres complètes : Son- nets, Élégies, Débat de Folie et d'Amour, 1986. Poésie/Gallimard présente les poèmes dans

versifiée que celui-ci passe à Jean Clouet pour peindre Cassandre, 140 des 170 vers portent sur le seul visage. Ce qui est d'autant plus marqué encore chez Maurice Scève en 1544, où 450 dizains qu'il consacre à l'âme et au corps « parfaits » de Pernette de Guillet plus de cent d'entre eux évoquent les yeux alors qu'aucun ou presque ne décrit le corps. La silhouette demeure à peine esquissée, comme effacée. La sexe féminin devient alors le « beau sexe » magnifié par peintres et poètes. Ses critères

indépendance, sa liberté d'écriture : l'alliance du platonisme et du pétrarquisme dans le motif de l'amoureux souffrant, ne l'empêche pas de donner corps à une voix personnelle, y compris féminine. Les principaux poètes sont : Maurice Scève, Pernette du Guillet, Louise Labé, Antoine Héroët, Guillaume des Autels et Pontus de Tyard. Extrait de « Au moins toi, claire et heureuse fontaine » de Maurice Scève : « Au moins toi, claire et heureuse fontaine, Et vous, ô eaux fraîches et argentines, Quand

son père met un point d’honneur (elle apprend notamment le latin, l’espagnol, le grec et le chant…). Elle fait rapidement partie du cercle poétique appelé tacitement « Ecole lyonnaise » sous l’égide de Maurice Scève et d’autres poètes comme Pernette du Guillet. C’est un mouvement poétique qui précède La Pléiade (mouvement poétique centré sur Paris, et qui compte notamment Ronsard et du Bellay). Louise fut une militante active de la condition féminine, elle pratiquait l’équitation (Belle Cour, avant