Pernette Du Guillet

composée des meilleurs ouvrages grecs, latins, italiens, espagnols et français. Elle possédait des jardins spacieux près de la place Bellecour où elle pratiquait l'équitation, sans toutefois monter son cheval en amazone. Avec Maurice Scève et Pernette du Guillet, Louise Labé appartient au groupe dit « école lyonnaise », bien que ces poètes n'aient jamais constitué une école au sens où la Pléiade en était une. La lecture de ses œuvres confirme qu'elle a collaboré avec ses contemporains, notamment Olivier

épouse de cordier)1543-1554 : elle reçoit d’importants littéraires, artistes, avocats et riches propriétaires dans sa maison de Lyon où s’y tiennent de nombreuses réunions. Parmi ceux qui fréquentèrent son salon, on retrouve Maurice Scève et Pernette du Guillet qui appartiennent, comme elle, à l’école lyonnaise. Il y a eu aussi d’autres poètes comme Jacques Peletier du Mans et Jean-Antoine de Baïf qui deviendront plus tard membres de La Pléiade. Mais son charme et le fait qu’elle dirige ces réunions

obra principal FUE Délie, objet de plus haute vertu. En esta obra todo se centra en la figura femenina. Se supone que Délie era Pernette du Guillet, de la cual se enamoró el autor. Délie es el anagrama de “L’idée”. La protagonista toma la forma de “Diana Cazadora” y hay que tener en cuenta que Scève estaba muy influenciado por Petrarca y por su amada Laura. Pernette du Guillet pertenecía a una familia noble de Lyon y con 16 años estaba prometida con un hombre. Scève se enamoró de ella, pero ella murió

de la connaissance et de la sagesse), et du pétrarquisme ( Pétrarque, par ses sonnets, donne l'image d'une poésie précieuse et passionée). Autre nouveauté interessante : il peut y avoir des femmes. Les principaux poètes de ce genre sont : Pernette du Guillet, Louise Labé, Antoine Héroët, Guillaume des Autels, Pontus de Tyard, regroupés autour de Maurice Scève, dont ils étaient les disciples. L'école lyonnaise est le premier regroupement de poètes (1540-1560). C'est de son oeuvre Elegies et Sonnets qui comprend

précédé d'une épitre dédicatoire aux revendications féministes.). Elle est l'une des premières à revendiquer le droit des femmes à la création littéraire. Dans la lignée de Marie de France, de Christine de Pisan, avec Marguerite de Navarre et Pernette Du Guillet, Louise Labé donne le point de vue féminin sur l'amour. L'âme amoureuse oscille de l'enchantement d'un amour parfait à l'impossibilité de son existence. Elle s'inspire des thèmes pétrarquistes et platoniciens, mais en les détournant et en s'en

Mais l’horreur des hommes m’a volé mon sourire Leur méchanceté m’a appris à pleurer. Moi-même, descendante d’Adam et Eve, Je te demande à toi, paisible sur ton nuage, De venir accomplir mon rêve En détruisant ce carnage... Auteur : Pernette du GUILLET Titre : Ô vraie amour, dont je suis prise Titre du recueil : Rymes Date : 16ème siècles Ô vraie amour, dont je suis prise, Comment m'as-tu si bien apprise, Que de mon jour tant me contente, Que je n'en espère autre attente, Que celle

Louise Labé, "Sonnet IX" vie et oeuvre: Louise Labé fait partie de l'école de Lyon, tout comme Maurice Scève ou pernette du Guillet. Le processus de création collective fait que ces auteurs se font écho, et que leurs poésies retranscrivent la dimension réflexive de leur art. Par ailleurs, cette création, tout comme celle de lA pléiade, est influencée par Pétrarque. Cependant, alors que La Pléiade imite autant la forme -le sonnet- que le fond -l'idéologie pétrarquiste ou pétrarquisante- l'École

source aussi inconnue que spontanée. Tout artiste s'accorde à dire qu'elle apparaît souvent au moment où l'on s'y attend le moins. Et l’amour ? Ce sentiment magnifique qui réunit deux personnes, qui nous rend heureux comme nous le montre Pernette du Guillet dans « ô vraie amour, dont je suis prise ».Ce sentiment nous rend invincible et nous réchauffe le cœur. Et la poésie ? Cet art qui vise à exprimer quelque chose. Chaque auteur révèle une part de lui-même dans son œuvre, partage ses sentiments

pu s'opérer la transition de l'école de Marot à l'école de Ronsard et de la Pléiade. Maurice Scève a été l'initiateur de ce mouvement dont les principaux représentants furent, avec lui, ses deux soeurs ou cousines, Sibylle et Claudine Scève, Pernette du Guillet, Louise Labé, la « Belle Cordière », Clémence de Bourges et le bon Pontus de Tyard, seigneur de Bissy, pour ne rien dire de quelques autres. Sa Délie en est le chef d'oeuvre à peu près inintelligible, fécond toutefois en imitations, si l'on

: "Délie, object de plus haulte vertu" Son œuvre majeure fut publiée quasi anonymement (portrait et initiales de l'auteur seulement) en 1544. Délie est dédiée à une femme aimée d'un amour impossible, longtemps identifiée à sa jeune élève Pernette du Guillet, sans que cela soit prouvé. C'est un long recueil de 449 dizains en décasyllabes, séparés entre eux par 50 « emblèmes » composés d'une gravure, à sujet mythologique ou familier entourée d'un motto, c'est-à-dire la devise qu'elle illustre et