Perelman

"la bourse ou la vie." Examinons ce qui distingue cette situation d'une relation de pouvoir. 36 La littŽrature sur ces sujets est tr•s vaste, on trouvera une premi•re approche dans les ouvrages suivants : pour les techniques de persuasion, Perelman Cha•m, Olbrechts-Tyteca Lucie, TraitŽ de l'argumentation, Editions de l'UniversitŽ Libre de Bruxelles, Bruxelles, 1988, 734 p. Pour les techniques de manipulation, Cialdini Robert, Influence et Manipulation, First Editions, Paris, 2004 [1984], 306

matière se divise alors en 2 entre la philosophie du droit et la théorie du droit. Pourquoi la philosophie moderne a ce déni du droit ? Perelman dit que la modernité est construite sur la raison dans une visée utopique. Il s’agit, de part la raison, de prendre les problèmes à partir de 0 et d’essayer de reconstruire un modèle idéal. Or selon Perelman, le droit pense la société idéale puisque l’on pense un monde sans conflits. On n’a donc pas besoin d’un juge ou d’un avocat dans la vraie raison

assureur, même s’il ne connaît rien à l’optique, ni à l’assurance ! L’autorité de ce leader, avant d’être invoquée, doit être confirmée : pour que l’autorité fonctionne, il faut que le récepteur fasse confiance à celui qui l’incarne. Ainsi, Chaïm Perelman et Lucie Olbrechts-Tyteca rappellent dans leur Traité de l’argumentation3 que « souvent, avant d’invoquer une autorité, on la confirme, on la consolide, on lui donne le sérieux d’un témoin valable ». Il est donc nécessaire, avant de mettre en

l’homme : Si les hommes sont mus par l’égoïsme, pourquoi la société ne ressemble pas à celle que Hobbes à écrit ? Idée de spectateur impartial « mais, bien que l’homme… ». Idée proche de celle du « sur-moi » de Freud et de l’auditoire universel de Perelman. Exemple : quand on rédige une plaidoirie, comment sait-on qu’elle est bonne ? Le seul moyen est de se mettre à la place des autres. Les hommes n’agissent pas uniquement à la suite d’un calcul froid et rationnel : ils font aussi preuve de sympathie

les procès en diabolisation qui avaient cours au Moyen Âge à propos de la soule, nombre d'auteurs mettent en avant le fait que « le football est une maladie[249] ». Des auteurs comme le sociologue Jean-Marie Brohm et l'architecte-philosophe Marc Perelman[250] perpétuent cette école avec des ouvrages aux titres évocateurs : Le football, une peste émotionnelle : Planète des singes, fête des animaux (1998), Les intellectuels et le football. Montée de tous les maux et recul de la pensée (2000) ou Le

Galilée sur la chute des corps — qui devaient amener à la conception d'un univers infini, — nous ne pensons que les linguistes disposent des arguments (et je parle d'argumentation au sens le plus strict, le plus logique du terme, au sens où Monsieur Perelman a pu écrire un traité sur l'argumentation) épistémologiquement nécessaires et suffisants pour critiquer la psychanalyse. Nous n'admettons pas l'égalité, voire l'interchangeabilité des points de vue et des théories. L'histoire des sciences nous montre

Von Hoffmanstahl, Hugo: Lettera di Lord Chandos (Ein Brief, 1902). Milano: Rizzoli, 1974.  Wittgenstein, Ludwig: Tractatus logicus-filosoficus (1921). Torino: Einaudi 1968.  152 6. Antikitsch en art Charre, Alain, Marie-Paule MacDonald et Marc Perelman: Dan Graham. Paris: Dis Voir, 1995.  Graham, Dan: Rock my religion – textes. Paris: Les presses du réel, 1993.  Marcus, Greil: Liprick traces – une histoire secrète du XX siècle (1989). Paris: Allia, 1998.  Savage, Jon: England’s dreaming - les

moins » lorsque l'on tient ce raisonnement, on étend la solution prévue par une norme pour une situation juridique donnée à une autre situation juridique car on estime qu'il y a de plus fortes raisons encore de lui appliquer cette norme. Ex: (Charles Perelman dans son ouvrage) s'il est interdit de marcher sur le gazon (pour le protéger) il est a fortiori interdit d'arracher le gazon. 42 b. la méthode scientifique Cette méthode se veut scientifique car elle se refuse à l'interprétation littérale des

défendant un point de vue qu’il n’est pas possible de prouver objectivement, mais qu’il est possible de faire valoir. Ce caractère de défense du plausible serait précisément le propre de la rhétorique, et la persuasion, sa finalité (Molinié, 1992 ; Perelman et Olbrechts-Tyteca, 1970). À nos yeux, l’hypnose est tout à fait assimilable à la rhétorique par cet aspect si particulier, autrement dit par le fait que, comme la rhétorique, elle appartient à un ordre de phénomènes dans lesquels, s’il n’est

1986 D. Maingueneau, Les termes clés de l’analyse du discours, Mémo Seuil, 1996 O Reboul, La rhétorique, Que sais-je ?, PUF, 1984 M. Patillon, Éléments de rhétorique classique, Nathan Université, 1990 P. Oléron, L’argumentation, Que sais-je ? C. Perelman, L’empire rhétorique, Vrin, 1977 M. Perret, L’énonciation en grammaire du texte, Nathan université, 1994 J.J. Robrieux, Éléments de rhétorique et d’argumentation, Dunod, 1993 Didactique de l’argumentation A. Boissinot, Les textes argumentatifs