Passions Mensonge Corneille

leur dialogue, instruisent le spectateur de la situation, se communiquent l'un à l'autre des informations nouvelles. Pulchérie : Je vous aime, Léon, et n'en fais point mystère; Des feux tels que les miens n'ont rien qu'il faille taire. (Pierre Corneille, Pulchérie, Acte I, scène1, 1672)   Dès lors que Pulchérie, impératrice d'Orient, déclare son amour, le conflit résidera dans l'opposition entre ses sentiments et ses devoirs politiques. Introduction : La scène d'exposition, très souvent la

dramaturge et comédien a renouvelé le genre du théâtre français du XVII siècle en mélangeant les formes comiques et dramatique alors que la tragédie occupait jusqu'alors une place prépondérante dans le théâtre classique avec des auteurs comme Pierre Corneille et Jean Racine. Si le genre comique existe depuis l’Antiquité, la vie comédie gagne en importance au XVIIème siècle, notamment grâce aux productions à succès de Molière. S’inspirant de l’âge grec, à partir de certaines réécritures, autant

Au XVIIe siècle, Molière invente trois nouveaux genres de théâtre : • La basse comédie basée sur le comique de geste (Les Fourberies de Scapin) • La comédie basée sur les comiques de geste, de situation et de caractère (L'Avare ou l'École du mensonge) • La haute comédie basée sur les comiques de geste, de situation, de caractère, de mot et de mœurs (Le Médecin malgré lui). On distingue également : • La comédie grecque antique • La comédie de mœurs : fonde le comique sur la satire des mœurs

représentation, une scène (connue comme la scène du pauvre) est supprimée. Molière écrit cette comédie dans l’urgence car il a quelques difficultés financières et il a besoin de l’argent. En 1677, les comédiens de l’Hôtel Guénégaud demandent à Thomas Corneille d’expurger Dom Juan de ses audaces et de le transcrire en vers. Cette transcription sera jouée jusqu’en 1841. L’Odéon et la Comédie-Française revinrent en 1847 au Dom Juan en prose de Molière. L’histoire des éditions est complexe aussi. Le privilège

achetant un revolver ! ............................................................................................ ... Où trouverai-je la force de combiner un mensonge, mon pauvre adoré? .................................................... Aucune .......................... J’aurais dû avoir de la force. Il y a des circonstances où le mensonge est utile. Toi, si tu me mentais pour rendre la séparation moins pénible ............................. Je ne dis pas que tu mentes. Je dis: si tu mentais et que

| |Conscience |-Science sans conscience n’est que ruine de l’âme. RABELAIS, Pantagruel. | | |-La conscience est la voix de l’âme, les passions sont la voix du corps. La conscience ne trompe jamais ; elle est le vrai guide de l’homme :| | |elle est à l’âme ce que l’instinct est au corps ; qui la suit obéit à la nature et ne craint point de s’égarer. Jean-Jacques ROUSSEAU 

Bleue » de Paris. Ce cercle aristocratique et littéraire, qui vit passer entre 1620 et 1665, Richelieu, le duc de la Rochefoucauld, Voiture, Madame de Sévigné, Malherbe, Vaugelas, Chapelain, Madeleine de Scudéry, Ménage, Scarron, et même Pierre Corneille qui vint y lire quelques fois ses nouvelles pièces, était un lieu très animé et joyeux où la maîtresse de maison espérait reproduire l’atmosphère et la vie brillante qu’elle avait connue en Italie, son pays d’origine, en organisant des réceptions

théâtre est essentiellement un théâtre de la parole ? I/ Dans quelle mesure le théâtre est-il essentiellement un théâtre de la parole a) La parole remplace le discours du narrateur «À en croire la tradition dramatique française, de Corneille à Koltès, la réponse est oui. Oui sur tous les tons. Oui à tous les âges. Oui encore aujourd’hui souvent, où, pour bon nombre de spectateurs et de critiques, hors du verbe point de salut : le théâtre c’est le dialogue, avec ses stratégies discursives

ceci se dessine sur un arrière-fond pessimiste : la mort est toujours présente, le monde est inconstance et illusion. Le baroque s’exprime dans le théâtre et la poésie. Les effets de théâtre dans le théâtre et de mise en abyme sont privilégiés (Corneille, L’Illusion comique). Il donne lieu à deux déclinaisons antagonistes : la préciosité et le burlesque. La préciosité s’éloigne du réel en utilisant un langage raffiné (périphrases, antithèses…). Le burlesque se rapproche du réel et emprunte le registre

doit sans cesse évoluer, progresser. Cette virulente et très célèbre Querelle des Anciens et des Modernes (qui éclate en 1687) est à l’image des débats qui animent le XVIIème siècle. -L’opposition au baroque : l’esthétique baroque magnifie les passions, les métamorphoses, les jeux sur l’illusion, la vérité et la fantaisie. A contrario les Classiques prônent l’ordre, la simplicité, la sobriété, la pureté de la langue, l’unité de ton et la rationalité … - La morale : les règles d’esthétique classique