Pascal La Vérité De La Raison Et La Vérité Du Coeur

Texte 1 : PASCAL, Pensées, « Disproportion de l'homme » (fragment 230 Sellier), depuis « Que l'homme contemple donc... » jusqu'à «Tout autre ne le peut faire. » Introduction : Dès les années 1655-1656, en pleine polémique contre les Jésuites, Pascal commence à élaborer un projet plus vaste de défense de la religion chrétienne, qu'il n'aura pas la possibilité de réaliser : il nous en reste un certain nombre de fragments rassemblés sous le titre général de Pensées. Le texte intitulé « Disproportion

Le XVIIe siècle condamnait sévèrement les passions (Racine), l'imagination, cette « folle du logis » (Pascal, Descartes). Mais alors que triomphait dans la première moitié du XVIIIe siècle l'esprit rationaliste des Lumières pour qui un homme sensible n'est qu'un « être médiocre [...] un être abandonné à la discrétion du diaphragme » (Diderot, Le Rêve de d'Alembert), certains penseurs et écrivains mettaient en même temps en valeur le rôle des sensations, de la sensibilité : le philosophe Condillac

Croire, est-ce renoncer à l’usage de la raison ? Introduction Lorsque Pascal écrit que « le cœur a ses raisons que la raison ignore », ne veut-il pas signifier que la raison est limitée, inopérante en ce qui concerne les « vérités du cœur », objets de croyance et non de savoir ? Dès lors, croire, est-ce renoncer à l’usage de la raison ? La raison, faculté critique et justificatrice, semble contraire à la croyance qui suppose une adhésion directe, dénuée de remise en cause. La croyance s’oppose-t-elle

La raison peut elle rendre raison de tout ? La raison est cette faculté propre à l’homme de combiner des idées, de réfléchir, de conceptualiser, de procéder à un raisonnement. Mais cette faculté a-t-elle la capacité de faire connaître la cause de la totalité des choses, de tout ? Affirmer qu’elle pourrait tout expliquer c’est dire qu’elle posséderait la vérité intrinsèquement et de manière universelle. Des lors un problème nous apparaît, en effet si a elle seule elle peut donner la vérité

croyances ? Intro : La croyance c'est être persuadé de la vérité d'une proposition sans preuve, sans démonstration. La foi (croyance en une proposition qui n'est ni évidente ni démontrable) est un cas particulier de croyance. On peut en effet croire en une proposition dont certes on ignore la démonstration mais qui, néanmoins, est démontrable. Problématisation : Que signifie réellement croire ?La croyance est-elle synonyme de vérité ? Est-ce vraiment possible de bannir toute croyance ? ? ?

considèrent le Moyen-Age comme inintéressant et barbare. Humanisme : L’homme est au centre du monde (révolution copernicienne qui affirme que le Soleil est au centre du monde et non la Terre, ce qui s’oppose à la Bible) L’homme veut connaître la vérité ce qui engendra les Grandes Découvertes. Rabelais et Erasme parlent tous deux de l’éducation. Rabelais partage sa vision idéale de l’enseignement (voir chapitre sur « Gargantua ») alors qu’Érasme critique (voir chapitre sur « Passage de « L’Eloge

propre à chaque juge. Mais, il apparaît également que la justice se doive d'avoir un caractère universel et immuable pour que les décisions prises par le système judiciaire ne soient pas rejetées par les partis mécontents. "L'imperturbable justice, en vérité, n'aime ni ne hait personne, n'est ni bienfaisante ni malfaisante." (Jankélévitch). Cette justice imperturbable est, par définition, stable et immuable, mais elle semble empêcher toute relativité dans le jugement, toute empathie dans les décisions

policier et grotesque, elle n’en est pas moins régie par une colonne vertébrale qui la fait tendre vers une connaissance plus globale de l’homme et de l’univers. Chacune des nouvelles apparaît alors comme une nouvelle facette de cette initiation à la vérité. Nous tenterons donc de mettre en lumière le jeu de correspondances qui relie les nouvelles, faisant d’elles les fragments d’un Tout signifiant dont l’unité réside au sein même de l’infini qu’il contient. A travers l’analyse des Histoires extraordinaires

L’existentialisme, courant de philosophie plaçant au cœur de la réflexion l’existence individuelle, la liberté et le choix personnels, thèmes qui furent traités en littérature aux XIXe et XXe siècles par des écrivains associés à ce mouvement de pensée. Principaux thèmes Opposé aux grands systèmes philosophiques et englobant des vues d’une grande diversité, l’existentialisme se caractérise par des grands thèmes liés à une préoccupation majeure : l’existence individuelle déterminée par la subjectivité

PEUT-ON OPPOSER LA RAISON À LA FOI ? La raison et la foi semblent s’installer dans une suspicieuse rivalité et une conflictuelle mutualité depuis des millénaires. L’explication rationnelle par la force des arguments paraît dénier toute objectivité à tout ce qui relève du surnaturel et du mystique. En conséquence, le domaine de la pensée rationnelle et objective est souvent présenté comme incompatible avec la croyance qui recèle un irrationnel et une subjectivité irréductibles. Il convient tout de