Panoptique

prison, mais celle-ci change de forme pour servir les nouvelles conceptions sur les détenus, et pour en faire une surveillance efficace et simple, et qui agit sur l’âme des détenus. Mon intérêt s’est alors porté sur l’apparition des prisons selon le panoptique de Bentham. Dont une illustration se trouve en annexe 4. Ce sont des constructions architecturales de forme circulaire avec un cloisonnement des individus, (en cellule) et une tour centrale permettant l’observation silencieuse, « la surveillance »

libre, sans des mauvaises intentions. Cependant, le bâtiment me rappelle d’une autre sorte de place: une prison. Au XVIIIe siècle, un peu plus tard que l’époque de Rabelais bien sûr, un philosophe utilitariste Jeremy Bentham a développé l’idée du panoptique, un type d’architecture carcérale qui peut rendre la surveillance des prisonniers plus efficace. La prison est construit comme une tour au centre avec un gardien dedans, qui peut observer tous les détenus qui sont enfermés dans cettes sorte de cellules

: fin 18ème J. Bentham invente le panoptique (= voir tout). Architecture appliqué à la prison. Vidéo surveillance (1980, développement dans les lieux publiques). Fichage des citoyens. Test ADN. 4) Dans le domaine culturel Pornographie : se développe année 60 et 70, phénomène marginal. Aujourd’hui c’est une industrie très influente. (ex : cassette VHS). Révèle les mystères du sexe, tout montrer. Autre exemple : secret story-> fond plateau rappel panoptique. Téléréalité : né dans les années

pour se prémunir du rayonnement solaire. Architecture en dôme-obus de l’habitat ancien musgum; région du Kanem > Référence formelle traditionnelle... Dimension patrimoniale. Recherches espaces de femmes sous voûtes..., croquis: coupoles, panoptique, fractales plan rdc 1/75e Construction économique: matériaux disponibles localement/ Tech. Voûte et coupoles nubiennes. Reférences : Hopital de Kaedi- Fabrizio Caròla et programme plan r+1 1/75e PROJET-CONCEPT koffi sénamé agbodjinou

Supérieur d’Architecture Intercommunal, Mons), p.17-19 10 Le type panoptique : 1791 - Prison de Stateville L’idéal panoptique, imaginé par Bentham n’a scrupuleusement été appliqué qu’une fois. Le tout tient en un « cœur-tour de contrôle » qui a pour objectif d’induire chez le détenu un « état conscient de visibilité ». Ce modèle influence encore aujourd’hui l’architecture des lieux de détention. Fig. 4 et fig.5 Panoptique de Stateville Le type linéaire : 1825 - Prison d’Auburn « Sa forme

JEAN-JACQUES DELFOUR Article paru dans l'édition du journal Le Monde du 19.05.01 VÉRITABLE test projectif, cette émission, familière et étrange à la fois, semble échapper à l'analyse. Elle n'est ni seulement un avatar du « Big Brother » voyeur panoptique ni un dispositif pervers et incestuel. Elle est une machine scopique et scrutatrice. Un ensemble de dispositifs mécaniques, matériels et psychiques, visant à voir, à scruter au fond de l'intimité la plus grande, non celle des sexes - fausse intimité

constante et hiérarchisée avec au sein de chaque institution des mini mécanismes de sanction composés de punitions essentiellement correctives. L’institution disciplinaire dans sa forme la plus élaborée se traduira par une architecture spécifique : le Panoptique. Bâtiment de forme circulaire, doté d’une tour en son centre permettant de surveiller les individus à tout moment, il deviendra l’architecture privilégiée de la prison. Ces institutions disciplinaires sont aussi d’immenses champs d’observation

abordés qui vient alimenter le courant structuraliste dont fait partie Michel Foucault, est le Panoptique (ou panoptisme) de Jeremy Bentham. Cette notion correspond à une construction spécifique de bâtiment disciplinaire qui, par son architecture, permet la surveillance de tous (détenus et personnels) et l’emprise du pouvoir disciplinaire par la seule certitude d’être surveillé. « L’effet majeur de Panoptique : induire chez le détenu un état conscient et permanent de visibilité qui assure le fonctionnement

des diamants ou du blé. => Le contrôle social et le panoptique : l'objectif de Bentham est « le plus grand bonheur du plus grand nombre ». Cela doit constituer un « principe de gouvernement ». Il faut donc construire (ou reconstruire) la société et l'ordre social selon les principes de l'utilitarisme. Le gouvernement doit donc tout mettre en oeuvre pour éduquer la population à agir selon les préceptes de l'utilitarisme. Le panoptique représente ainsi une métaphore des principes de l'utilitarisme

nous épargner que si on lui accorde une volonté comparable à la nôtre. Sinon, on se contente prudemment de construire sa maison plus loin. Cependant, le cas d'un mécanisme fait précisément pour nous asservir représente un autre cas de figure. Le panoptique imaginé par Bentham n'a pas d'autre fonction que de réduire le surveillé à une parfaite visibilité. Il ne dispose plus de l'opacité nécessaire pour mettre en place une riposte, une contre-stratégie. Il est transformé en objet. Les technologies du