Panoptique

a son élévation) la question sociale demande si ces deux grandes forces peuvent encore exercer un contrôle sur les groupes humains. A la fin du 18ème siècle benjamin Bentham à commencer à réfléchir sur le contrôle social dans les prisons : « le panoptique », prison en forme octogonale avec tour de contrôle au milieu et les cellules tout autour. Les prisonniers se sachant vu en permanence apprendraient à s’autocontrôler en permanence. Michel Foucault écrit une réflexion sur les punitions et prisons

qui peut rendre le séjour difficile pour les malades. Si ces 28 éléments apparaissent dans chaque service, ils sont d'autant plus frappants dans l'UHSI, qui mêle deux structures de pouvoir. Comme si elle s'inspirait du panoptique de Bentham, la construction elle-même semble faite pour « induire chez le détenu un état conscient et permanent de visibilité qui assure le fonctionnement automatique du pouvoir » : dans 29 chaque chambre-cellule

disent-ils. C'est aussi la proue du Cap, on y est à la pointe du continent, en pole position de tout, et face à l'horizon, cent quatre-vingts degrés sans que le regard connaisse la moindre obstruction, plein sud, le soleil dans la figure et une vision panoptique qui leur offre le monde : ils respirent là comme des seigneurs. Quand ils montent faire un Just Do It, ils changent de vitesse, leurs mouvements sont plus lents, empreints de majesté, même si surjoués, même si rigolards - finis les créatures

disciplinarisation qui est le panoptique = ensemble de dispositifs architecturaux. Il y a un centre du pouvoir de la surveillance (la tour) qui a une visibilité de tous les sujets. Cela donne les sentiments à celui qui est observé d’être constamment observé même s’il n’y a personne dans la tour (exemple dans les prisons). C’est pour laisser au contrôleur la pensée qui soit totalement contrôlé. Pour Foucault: c’est le modèle de société qui adviendrait. Avec le panoptique il y aurait le triomphe complet

simple et rigoureux, auquel aucun élément ne doit échapper. Toute action est identifiée à la fois par son objet et par son état d’avancement, dans un repérage matriciel, à deux dimensions, tenu à jour par les opérateurs eux-mêmes, en temps réel. Ce panoptique informationnel permet une plus grande individualisation du travail, qualifiée de “nouvel artisanat”. Le travail en urgence s’appuie aussi sur le développement de la logistique et du transport express, dans des réseaux qui sont désormais à l’échelle

collecte d’information et de contrôle (les sondages, les analyses des journalistes et des sociologues sont autant d’électrodes plongées dans la population qu’il s’agit de diagnostiquer), caméras de surveillance, institutions médicales et autres panoptiques[18]. En mode technocratique, la « démocratie » se réduit au vote plébiscitaire décidant du personnel administratif mis à la tête de l’Etat (Habermas). Plus fondamentalement, dans un monde traversé par la technique c’est le but même de la politique

postuler l’appartenance à une communauté, à un genre, à une espèce, participe d’une « vision panoramique du réel ». (Voir Husserl et sa Krisis) Il s’agit ainsi de se départir de cette volonté de rendre compte des relations humaines dans un mouvement panoptique globalisant. Pour sortir de la synthèse, choisir le non-synthétisable: or le non-synthétisable par excellence, c’est certainement la relation entre les hommes, entre deux hommes en face à face, où est absente cette sphère du commun que toute synthèse

toute, il évolue, il peut changer. Autrui apparaît donc souvent comme une limite à ma liberté. Je ne peux pas faire ce que je veux car je suis en permanence sous le regard des autres, tels les prisonniers des prisons que Jeremy Bentham a créé (panoptique). C’est aussi le sens de la célèbre phrase de Sartre : « l’enfer c’est les autres ». Huis-Clos où les trois personnages vivent en enfer après leur mort : un hôtel où l’on vit en permanence sous le regard des autres. L’existence d’autrui m’empêche

maintenir une assiduité soutenue par des amendes graduées et le stricte contrôle des déplacements dans l’atelier par la mise en place d’une hiérarchisation stricte et d’une règlement pointilleux, que lentement, l’usine impose à ses ouvriers. ( idéal du panoptique où patron voit et contrôle tout et chacun.) Avec les répartitions ( clôtures, quadrillages), et le contrôle de l’activité ( emploi du temps, élaboration tempoelle de l’acte productif…) , ces disciplines nouvelles transforment la main d’œuvre en

qu'avait imaginé le vision-naire anglais Jeremy Bentham, inventeur au xviiie siècle d'un système appelé panoptique. Dans celui-ci, une seule personne, cachée dans une sorte de guérite centrale, peut surveiller des centaines, voire des milliers de gens : personne ne sait à quel moment il est surveillé, ni s'il l'est vraiment, puisque le garde-chiourme invisible est peut-être parti aux toilettes. Le panoptique serait même, selon le philosophe Michel Foucault, le modèle du pouvoir tel qu'il se présente