Panoptique

le passage à travers la ligne de démarcation, ces migrants de circonstance se doivent de présenter à l’autorité militaire des papiers d’identification et lui fournir un motif valable. cette autorité militaire impose sa loi propre dans ce lieu panoptique, selon la formule de Michel Foucault, et se sert de la stratégie pour parvenir à un quadrillage du milieu afin de surveiller et punir les ennemis potentiels. ce lieu entre-deux qui se veut oppressant et carcéral acquiert une dimension proprement

| | | |Traité des peines et des récompenses, 1811 | | | | |Panoptique |MN | | |Laplace |Essai philosophique concernant les probabilités, 17 | |

anglaises et il propose une prison idéale qui propose d’abord un jeu de transparence, les prisonniers vivent dans des cellules vitrifiées et voient l’intérieur de la prison, les prisonniers sont tjrs vus, jamais isolé, les gardiens peuvent tout voir «  panoptique ». Par transparence et en jouant sur l’ombre et la lumière on va pouvoir voir les corps des prisonniers et leurs attitudes, cela va donc permettre de pouvoir redresser leur comportement. Cependant les prisonniers ne voient pas les gardiens, donc

« l’écriture de l’histoire »). Les chapitres IV à VI, eux, constituent un sous-ensemble concernant Foucault pour lequel Certeau avait beaucoup d’admiration (pour lui, Surveiller et punir était son meilleur livre, cf. chap. VI « Microtechniques et discours panoptique : un quiproquo »). Les chapitres VII et VIII, moins directement liés à la psychanalyse, s’intéressent à la question de l’écriture de l’histoire. Les chapitres IX et X sont quant à eux directement liés à la psychanalyse. 3 Ibid., pp. 21-22.

Walter Scott refait vivre des unités toutes entières (Balzac considère son art comme de la fiction parfaite). Balzac est néanmoins insatisfait par l’aspect historique qu’il juge inutile, et veut donc reprendre le style de Walter Scott, cette capacité panoptique pour donner d’avantage une vision du présent. Cette volonté est d’autant plus intéressante qu’elle prend naissance lors de la Monarchie de Juillet, période particulièrement propice aux changements sociétaux. Dans ce contexte, les écrivains deviennent

dans une visée totalisante. Déjà Bentham, dans son «panopticon » repris par Michel Foucault, dans son fameux livre « Surveiller et punir », en avait inventé le concept, préfigurant les tentations et les dérives de notre société actuelle ; le modèle panoptique est constitué par celui de la prison en étoile, dans laquelle les prisonniers sont vus en permanence par un gardien situé au centre et entouré de vitres lui permettant de voir sans être vu; chaque prisonnier est dès lors soumis à l’idée qu’il peut

vie, au sein de la Cité, là où les acteurs peuvent décider d'une posture commune, avant d'envisager des stratégies concertées. C'est là une autre manière d'occuper le terrain. Veiller n'est pas surveiller ; il n'y a aucun surplomb, aucune fonction panoptique, mais une attention dans un vécu en commun, une sorte de disponibilité curieuse à la vie des autres afin de prévenir ou de détecter une souffrance, une atteinte dans les corps sans défense de populations en situation de fragilité ou de vulnérabilité

de La Jetée, les chambres de Hopper, de Bruce Nauman, de Dan Graham, la chambre « froide, immense, neutre, implacablement postmoderne » (EI, p. 310) de Robert Gober, les chambres de l'asile ou de la prison, chambre d'écriture, de voyance, chambre-panoptique, de vidéosurveillance... La chambre de l'horreur enfin, dans cette installation de Wolf Vostell, entourée de barbelés « où la télé diffusait son programme déréglé [...] au milieu d'objets destinés à évoquer la mémoire des camps » (EI, p. 288), et

ouvriers organisent eux-mêmes leur production. Il supposait que ça permettrait d’atteindre le niveau de subsistance, et même de dégager un surplus, qui devait leur être payé. Un siècle plus tard, Jeremy Bentham, en 1794, imagina d’appliquer son plan du Panoptique, à l’origine conçu pour les prisons, à la mise au travail des pauvres, sous la forme d’“ Industy Houses ”, qui seraient des sociétés par actions. Le socialiste Robert Owen, reprenant en 1819 un projet similaire, vit dans ses “ Villages of Union

2) Le « boom asilaire » (C. Quétel) 2.2.1) Réhabiliter et construire de nouveaux bâtiments Tenon et Cabanis prônaient des structures moyennes mais par économie, on garde de grandes structures. On s’interroge sur la structure idéale  comme le panoptique de Jeremy Bentham qui sera utilisé pour les prisons et qui permet de voir toutes les cellules sans que le patient sache qu’il est observé. Les asiles ont alors un visage très carcéral. Ex de l’hôpital de Montfavet dans le Vaucluse en 1856 qui accueille