Panoptique

de contrôler qui est ou non dans la norme. Concept de biopouvoir : au pouvoir qui donne la mort et laisse vivre s'est substitué le biopouvoir qui fait vivre et laisse mourir (État-providence: sécurité sociale, assurances, etc.). Figure du panoptique (projet architectural de prison inventé par Bentham et conçu pour que les prisonniers puissent tous être vus depuis une tour centrale) comme paradigme de ce vers quoi tend notre société, ou ce qu'elle n'est déjà plus tout à fait (voir le concept

Dans l’idée de Paul AMOR : sectorisation : la détention doit être sectorisée pour que le régime progressif fonctionne (exemple prison Muret (Toulouse)) * Mais bcp de prisons dans les 1950’s sont construites sur le mode coursive et panoptique : donc pas de sectorisation, mais mélange * Fin 2006 : mise en place des RPE par directeur AP Claude d’Harcourt : sectorisation en séparant prévenus et condamnés * Absence de management de projets : *

services médicaux ; 3°) hiérarchiser le milieu pour éviter les mélanges sociaux. Aucun doute n’est possible il s’agit évidemment de la mise en oeuvre du rationalisme des Lumières en échafaudant la discipline de la “femme publique” dans un système panoptique. Ceci a pour intérêt “de faciliter l’observation et l’expérimentation. Enfermer pour observer, observer pour connaître, connaître pour surveiller et tenir en son pouvoir” (p. 34). [Surveiller et punir en sorte.] Dans cette perspective, qui va aller

bruit, pas de bavardage, pas de dissipation. Si, ce sont des ouvriers, pas de rixes, pas de vol, pas de coalitions, pas de ces distractions qui retardent le travail, le rendent moins parfait ou provoquent les accidents... De là l'effet majeur du panoptique : induire chez le détenu un état conscient et permanent de visibilité qui assure le fonctionnement automatique du pouvoir... Bentham a posé le principe que le pouvoir devait être visible et invérifiable. Visible : sans cesse le détenu aura devant

l'adaptation du principe du panoptique de Jeremy Bentham (1787) à l'entreprise : le néopanoptique. 37 La prison panoptique est un bâtiment circulaire. Chaque cellule s'ouvre sur le centre de l'édifice où se trouve la tour d'inspection. La lumière traverse chaque cellule de telle sorte que l'inspecteur peut voir les silhouettes de chaque prisonnier (1991 : 18) : Figure 11 : Le panoptique par Jeremy Bentham, 1787 Source : Baumard, 1991 : 18 Ainsi, "le panoptique est une machine à dissocier

a fini par imposer l'image de simples machines à conformer et à discipliner, à détruire toute | |individualité. Pour toute une génération, celle de 68, le mot institution a évoqué l'asile décrit par Goffman et la machinerie du | |système panoptique de la prison des lumières exhumée par Foucault". L'école est une caserne et la prison totalitaire. Sans enlever la| |force de ces critiques, François Dubet rappelle que dans le programme institutionnel la volonté de contrôle participe toujours

L’UTILITARISME ET DISPOSITIFS SPATIAUX Jeremy BENTHAM et les PRISONS. Dans le Panopticon (1791), BENTHAM repense l’incarcération et la rééducation morale du prisonnier grâce à un dispositif spatial : le PANOPTIQUE . La prison modèle est faite de deux cylindres emboîtés. Le premier au centre est semi transparent. Il est occupé par les gardiens qui observent ce qui se passe dans l’anneau extérieur, où sont placés les détenus sans qu’ils puissent

les dispositifs de surveillance sur fond de théorie du complot. La multiplication de ce genre de représentations comme la prolifération effective des caméras en tout lieu a complètement banalisé la conception du territoire urbain comme "super panoptique" (Kitchin, 1998, p. 117), c'est-à-dire un lieu où nul ne peut être sûr de n'être pas observé. Cette transformation est probablement d'autant plus inquiétante qu'elle est pratiquement invisible, ou, pour être plus précis, souterraine, comme le

par la compétition entre l’enfant naturel et l’enfant modifié ; le centre aérospatial (situé en réalité dans un bâtiment du centre municipal du comté de Marin en Californie) ressemble aussi à une prison, mais plus frustrante de par sa structure panoptique, les personnages évoluant sous la perpétuelle surveillance d’autorités invisibles ; le camp de panneaux solaires rappelle lui aussi Playtime, avec ses composants dupliqués à l’infini et parfaitement rangés ; enfin, la présence du restaurant un peu

surveillance, par le fait de ne pas être libre de ses actes et d’être constant surveillé. Cette surveillance dans les prisons est constante et discrète faite par des dispositifs de surveillance. Foucault nous dit que l’architecture des prisons est en panoptique, il est inventé par un philosophe anglais. Le bâtiment est circulaire avec des vitres pour portes des cellules. Dans cette tour centrale on voit sans être vue. Pour Foucault ça permet un exercice optimal du pouvoir en limitant le nombre de personnes