On Voit Que La Même Substance Immatérielle Ou âme Ne Suffit Pas

qui existe vraiment : nature de la matière, nature du monde (a-t-il toujours existe ?), existence de Dieu et de l’âme… Est ce que les activités intelligentes et les capacités mentales s’expliquent par la matière ou requières en nous un principe immatériel qui se différencie du monde sensible ? Les deux problèmes fondamentaux de la philosophie de l’esprit sont : quelles sont les conséquences étant en droit de tirer du développement de la neurophysiologie et d’IA ? Est-ce qu’elles nous obligent à adopter

pense j'existe ». Il y a affirmation du sujet pensant et doutant. C'est l'indubitable doute. L'esprit triomphe du doute. Moi qui doute, je suis, j'existe, c'est sa première affirmation ontologique, son principe anhypothétique.Ainsi, le moi est une substance pensante et “une chose qui pense c'est une chose qui veut, qui entend, qui conçoit, qui affirme, qui nie, qui veut, qui ne veut pas, qui imagine aussi et qui sent », paragraphe 9.Dans la deuxième méditation, Descartes prouve la conscience de notre

sortes d’âmes : une âme-vie qui abandonne le corps pendant le sommeil, erre et rencontre alors d’autres âmes ; qui cherche après la mort un autre corps et peut y engendrer des maladies ; une âme-ombre, qui suit le corps à l’état de veille ; une âme-reflet-du-corps, qui apparaît dans les eaux ou dans les objets brillants. Encore faudrait-il tenir compte d’une autre sorte d’âme, que l’individu a en commun avec un animal, par exemple, et qui entraine une communauté de destin et même de certaines propriétés

raisons que j’avais prises auparavant pour démonstrations [….] que toutes choses qui m’étaient jamais entrés en l’esprit n’étaient non plus vraies que les illusions de mes songes » . C’est pour cela que Descartes met le raisonnement mathématique sur le même plan que le rêve qui nous prend tout un monde imaginaire par le monde réel. En un mot le doute méthodique n’est qu’un point de départ qui entraîne un examen critique sur toutes connaissances ou sur toute activité pour découvrir le fondement d’une certitude

introduire ici après les notions de personnalité et de responsabilité la notion de conscience de soi. Pourquoi est-on capable de ressentir que l’on a soi-même accompli une action dont on peut parler à la première personne ? => car on est doté d’une conscience de soi. « J’ai conscience de moi-même » et c’est ce que postule l’usage même du mot « moi ». Voilà pourquoi Freud dans sa Topique appelle « moi » l’ensemble de ce qui parvient à la conscience. Il l’oppose au « sur-moi » et au

semblé nécessaire de vous en tracer les fondements, suivant que la Lecture des vrais Philosophes & l’expérience me l’ont enseigné. Je n’use pour cet effet d’aucune Rhétorique, jugeant super­flu d’orner la matière du monde, qui est la plus belle de soi-même. La sainte Ecriture, qui est dictée par le Saint Esprit, & contient la parole du grand Dieu, méprise l’ornement, & se plait seulement aux sentences véritables & simples, l’ignorance au contraire & le mensonge, dont le père de mensonge a jeté la semence

connaissance. 1ère colonne → La conscience immédiate ou spontanée (Action/réaction) (= awarcness) qui désigne la simple présence à soi d'un être dès lors où il éprouve un sentiment ou lorsqu'il agit, c'est l'intuition immédiate que l'on a de soi même que l'on perd lorsqu'on perd conscience. 2ème colonne → La conscience réflexive (ou parfois réfléchie) (Action ….. / …...réaction) (=consciousness) qui est la faculté pour un être (doté de la conscience immédiate) de faire réflexion, de réfléchir

s'ouvre sur une définition négative de la conscience . Elle «  n'est qu'un réseau de communications entre hommes. » Elle permet à l'homme de tisser des liens sociaux avec ses semblables afin de ne pas mourir, de satisfaire ses besoins. Elle est née en même temps que la société. Elle est l'expression du moi social et non d'un moi libre, singulier, authentique et individuel. « Elle est la dernière phase de l'évolution du système organique. » Aphorisme 11 Gai savoir.  -Elle n'est qu'un instinct qui

invite donc à plonger au plus profond de nous-même pour y trouver notre pierre philosophale, c’est-à-dire notre vraie nature et ainsi faire émerger un Être nouveau, toujours meilleur. Pour cela nous devons user de la substance VITRIOL qui seule peut dégrossir les métaux, couche par couche. Ce VITRIOL c'est l'introspection, les remises en question permanentes. Le V.I.T.R.I.O.L. est donc à la fois signifiant et signifié. Mais le V.I.T.R.I.O.L. seul ne suffit pas à faire émerger une nouvelle personnalité

- il rend possible une inébranlable certitude.   b) Le titre Il met l'accent sur l'objet du doute : "Des choses que l'on peut révoquer en doute"   c) En fait, abrégé et titre disent la même chose en déplaçant l'accent [(abrégé) raisons de douter] [des choses que l'on peut révoquer en doute (titre)] La première méditation expose conjointement les raisons de douter et les choses dont on peut douter