On Vit On Parle Les Contemplations

une sphère éminente de la pensée et de l’activité humaine . Une cathédrale, ce n’est pas un supermarché ! La « noblesse » des objets culturels qui se caractérise par leur originalité, leur unicité et leur inutilité fait d’eux des objets de contemplation . Dans ce texte, Hannah ARENDT , nous fait part d’un conflit concernant, d’une part , la nécessité pour l’industrie des loisirs de répondre à une demande illimitée de consommation , de l’autre , le destin des objets culturels susceptibles de

pour la cite . La schole c’est ce qui vaut la peine qu’on y passe son temps, ce n’est pas un moment de détente, c’est s’occuper de choses essentielles, de choses de valeurs. Cela implique aussi une certaine lenteur, le sage qui passe sa vie a la contemplation, comme spectateur, il n’est pas pressé par les affaires de la vie. Le vieillard, le sage sera le meilleur pour jouir de ce loisir. Ce loisir dont parlent les philosophes n’est pas oisif, c’est quelqu’un qui va s’attacher à un objet et qui méthodiquement

grand deuil »= habillé de noir +allitération en «d» = renforcement + oxymore «douleur majestueuse» il trouve de la beauté dans la douleur . Cela fait d'elle une fleur du mal. V3 Passé simple = action brève =temps ralentis le poète est dans une contemplation + Fascination du mouv de la main = synecdoque car sa main = le mouv de tt son corps d'une démarche digne V4 «soulevant , balançant» = participe présent = description de sa démarche souple et élégante + « feston et l’ourlet» champ lexical du

Commentaire de Veni, Vidi, Vixi (p293) Pauca Meae, quatrième livre des Contemplations, constitue le centre du recueil. Ce livre est celui avant tout du deuil : il est consacré entièrement à l’événement déchirant de la perte de Léopoldine advenu le 4 septembre 1843. C’est dans Pauca Meae qu’Hugo est confronté de la manière la plus brutale qui soit à l’énigme de la mort, énigme qui structure toute sa réflexion métaphysique. Comme le fait remarquer Ludmilla Charles-Wurtz l’année 1848

Arnold Spitzweg est célibataire et vit seul dans un petit deux pièces à Paris. Homme banal, aux moyens modestes, il travaille comme employé d'un bureau à la Poste. Il est solitaire depuis plus de quarante ans mais il est satisfait de cette situation. Aux yeux du monde il préfèrerait être transparent. C'est quelqu'un de discret et de réservé qui garde ses principes pour lui-même. Paris, lui permet d'être anonyme dans la foule. Adolescent, Spitzweg habitait à Kintzheim, en Alsace dans le Bas-Rhin

impossible enfin qu'elle fût morte,  Et que j'allais la voir entrer par cette porte !  Oh ! Que de fois j'ai dit : Silence ! Elle a parlé !  Tenez ! Voici le bruit de sa main sur la clé !  Attendez! Elle vient ! Laissez-moi, que j'écoute !  Car elle est quelque part dans la maison sans doute ! Jersey, Marine-Terrace, 4 septembre 1852.  Les Contemplations, Villequier Ô souvenirs ! Printemps ! Aurore ! Ô souvenirs ! Printemps ! Aurore ! Doux rayon triste et réchauffant ! - Lorsqu'elle

prôner la solitude et l’étude, isolé du reste de la société. Le poète occupe une place spécifique dans la société. C'est un artiste, un homme méprisé par la société bourgeoise car son œuvre n'apporte rien de matériellement nécessaire à la société. Il vit en décalé, ne possède pas un travail fixe. Vigny nous montre dans Chatterton, pièce de théâtre, la solitude et l'inadaptation foncière du vrai poète. La vie moderne impose à Chatterton, un génie poétique, d’accepter des fonctions utilitaires qui le

poésie. Et si les formes et fonctions de cet art ont étonnement varié à travers les siècles, il demeure que le poète a toujours tenu une place toute particulière dans la société des hommes. Ce rapport, entre l’artiste et la communauté dans laquelle il vit, est essentiel puisqu’en découle la nature même des créations du poète. Il est donc tout à fait pertinent de nous préoccuper du lien particulier entre le poète et son destinataire. Problématique : Peut-on considérer ainsi que les poète « parl[ent]

roman René. Celui qui éprouve « le sentiment douloureux de l'incomplet de la destiné » Mme de Staël. L'homme éprouve un besoin d'absolu mais perçoit bien qu'il est finit, que le monde est terminé, borné. Inspiration à l'infini, à l'absolu alors qu'il vit dans un monde borné, limité où il n'y a rien d'exaltant. C'est ce sentiment qui explique que l'on va se tourner vers le passé pour ne pas sombrer. Sa destinée ne peut pas se éraliser dans toute sa plenitude et l'homme est condamné a un sentiment de

conçues par le moyen de la contemplation pure, c.à.d. l'essentiel et le permanent de tous les phénomènes du monde. L'art s'en tient par suite à cet objet particulier ; il arrête la roue du temps, les relations disparaissent pour lui ; ce n'est que l'essentiel, ce n'est que l'Idée qui constitue son objet. La contemplation pure nous délivre de l’individualité. L’artiste a un œil particulier et est capable de ne faire qu’un avec l’univers. Cet état est celui de la contemplation pure. Une transformation