Obligation De Coopération Loyale Des Etats

principe de coopération loyale « Tout traité en vigueur lie les parties et doit être exécuté par elles de bonne foi » art.26 de la convention de Vienne de 1969. C’est de cet article que s’inspire directement le principe mentionné à l’art.4§3 du traité sur l’Union européenne, à savoir le principe de coopération loyale. D’après ce principe, il incombe à chaque Etat membre de prendre toutes les mesures nécessaires à l’exécution des obligations des traités ou du droit dérivé. En clair, les Etats membres

Le Principe de coopération loyale « La loyauté, c’est aussi être fidèle à soi-même ». Germain Véronneau « La seule voie qui offre quelque espoir d'un avenir meilleur pour toute l'humanité est celle de la coopération et du partenariat. » Kofi Annan en 2001 « En politique, la communauté des haines fait presque toujours le fond des amitiés. » A. de Tocqueville. Il s'agit de nouveau de la question de la répartition des compétences, et plus précisément des modalités d'actions mises en œuvre afin

opposant la Commission à l’Irlande, dans cette décision, la Cour de Justice des Communautés européennes (ci-après « CJCE ») a affirmé sa compétence exclusive et a exclu toute possibilité de recours devant une autre juridiction internationale pour les Etats membres de l’Union. Cette affaire se situait au milieu d’un problème de conflit de juridictions entre la Cour de Justice et les juridictions internationales. En l’espèce, il s’agissait d’un conflit entre l’Irlande et la Grande Bretagne au sujet d’une

1. Le devoir de coopération loyale s’impose en toute circonstance aux EtatsDans l’exercice de leurs compétences retenues, aussi bien que dans l’exercice de leurs compétences concurrentes, sachant qu’il revêt une importance particulière lorsqu’en vertu du principe de subsidiarité la communauté a renoncé à intervenir.2. S’impose à toute autorité nationale, CJCE KAPFERRER 2006D’un point de vue rationae materiae, le devoir de coopération loyale s’impose à toute autorité nationale, quelle que soit sa

Roucher Clément Groupe 6 Sujet : La coopération interinstitutionnelle Présent dans l’article 10 TCE (ex-article 5 du Traité de Rome), le principe de coopération loyale visait à garantir et à faciliter la mise en application des textes communautaires au sein des Etats membres. Selon certains auteurs, ce principe présenterait de nombreuses similitudes avec celui de la fidélité fédérale au sein du modèle allemand. Ainsi, une structure fédérale « implique la complémentarité des deux niveaux

le droit de l'UE est son caractère évolutif et dense. Droit en quête d'adaptations constantes. Le Droit de l'UE est présent dans tout les domaines du droit. Aucun domaine du droit interne n'échappe au droit de l'UE. Ce droit créé des droits et obligations au profit ou à la charge des particuliers. Introduction : L'UE trouve son fondement juridique dans le Traité de Lisbonne signé le 13 décembre 2007, il est entré en vigueur le 1er décembre 2009. En réalité le traité regroupe deux traités :

1 + 2 études de cas sur les chapitres suivants. Section 1 : la structure de l’UE. L’ UE repose sur : * Intergouvernementalité => coopération * La supranationalité => intégration. Les états renoncent à une partie de leur souveraineté + transfert de compétences. Ex : monnaie commune. * Unicité institutionnelle. Europe représente tous les états : personnalité juridique. Section 2 : Les grands principes structurels. a- Les principes organiques Principe de l’équilibre institutionnel :

Ex : La SNCM (soc des ferries corses méditerranés) entre 2003 et 2006, l’Etat frcs a distribué  220 millions d’€ d’aide publique a la SNCM. Ces aides servaient a simplifier en contrepartie  des obligations de SP. ces aides ont éte validée par la Commission euro car le dr de l’UE  pose un ppe qui est de libre concurrence donc par conséquent les Etats ont l’interdiction  d’avoir des pratiques anti­concurrentielles. Quand un Etat aide une entreprise et pas une  autre, il risque de fausser le jeu concurrentiel. C’est le ppe

- classique, coopération inter-étatique - intégration, la 1ère expérience est celle de la construction communautaire. 3 critères permettent de comparer ces 2 méthodes : - règle du vote des instances décisionnelles : - coopération , c’est l’unanimité qui préserve la souveraineté des Etats. - intégration, c’est la majorité qualifiée ou simple, les Etats peuvent se voir opposer des actes auxquels ils n’ont pas consenti. - nature des actes adoptés : - coopération, 2 types d’actes

Un tel mécanisme législatif demande ainsi une réelle coopération entre les institutions. La coopération loyale entre les institutions L'article 4, paragraphe 3 du TUE crée une obligation de coopération loyale entre les Etats et les institutions. Ce principe a ensuite été étendu aux relations interinstitutionnelles. En effet, l'article 13, paragraphe 2 du TUE ajoute que « les institutions pratiquent entre elles une coopération loyale ». Cette collaboration semble indispensable compte tenu