Nuon Chea

»13 Néanmoins, en raison de la lente émergence de ce tribunal international, seulement une poignée d’anciens Khmers rouges peuvent être traduits en justice pour les crimes commis entre 1975 et 1979 (tels que « Khieu Samphan (chef de l’État), Nuon Chea (l’homme le plus puissant après Pol Pot), Ieng Sary (vice-premier ministre), Khieu Thirith (épouse de Ieng Sary, ministre et membre du comité central), Thiounn Mumm (ministre) et Keat Chhon (ministre). »)14 puisque plusieurs moururent entre temps

centre de torture et d'exécution S-21, installé dans le lycée Tuol Sleng (on estime de 15.000 à 17.000 le nombre des victimes des exécutions et des tortures pratiquées dans ce lieu), est en cours depuis le 30 mars 2009. Devait suivre le procès de Nuon Chea (de son vrai nom Long Bunruot), le numéro deux du régime, considéré comme le plus violent, puis ceux de Khieu Samphan (ex président du Kampuchéa démocratique) et de Ien Sary (ex ministre des affaires étrangères) et de sa femme

les poursuites judiciaires se feraient conformément à la loi cambodgienne modifiée pour répondre aux critères internationaux. Il faudra cependant attendre le 19 octobre 2004 pour que les amendements résultant de cet accord soit enfin promulgués par Chea Sim, chef de l’État cambodgien par intérim10. Les tractations continueront et le 3 juillet 2006 les juges (17 cambodgiens et 12 internationaux) prêtent enfin serment6. S’en suivront de nouvelles négociations sur le règlement intérieur qui ne sera

du centre de torture et d'exécution de S-21 installé dans le lycée Tuol Sleng que nous avons visité il n’y a pas longtemps dont les estimations du nombre des victimes exécutés et torturé à S-21 est de 15.000 à 17.000 personnes. Puis le procès de Nuon Chea (alias Long Bunruot, le second dirigeant du régime considéré comme le plus violent d’entre eux) était le suivant sur la liste avec à la suite, il y a le procès de Khieu Samphan (l’ex président du Kampuchéa démocratique), et d’Ien Sary (l’ex ministre

cambodgien : la participation internationale est minoritaire, la juridiction locale plus importante. C. Les accusés Le tribunal décide de juger (en premier lieu) cinq personnes, dont quatre qui étaient des hauts dirigeants du régime : • Nuon Chea, numéro deux du régime. Accusé de crimes de guerre, crimes contre l’humanité, génocide. • Kieu Shampan, ancien président du régime khmer rouge. Accusé de crimes de guerre, crimes contre l’humanité et de génocide. • Ien Sary, ancien ministre des

parti communiste, Pol Pot, est mort l'année suivante, le 15 avril 1998, avant d'avoir été jugé. Douch, directeur de la sinistre prison de Tuol Sleng, a été jugé en 2010 et condamné à 30 ans de prison. Khieu Samphan, ancien chef de l'État khmer, et Nuon Chea, le « Frère Numéro 2 », ont été condamnés à la prison à perpétuité le 7 août 2014. Le royaume du Cambodge tente en ce début du XXIe siècle de retrouver la sérénité, avec, sur le trône, le fils de l'ineffable Norodom Sihanouk et au poste de Premier

jours. Ce tribunal est sous l’égide de l’ONU (Organisation des Nations Unis). Cinq suspect ont dus comparaitre devant les juges cependant trois autres hauts responsables sont toujours recherchés. Presque trente ans après la fin du règne sanglant, nuon chea, le cerveau idéologique de ce régime n’a jamais exprimé le moindre remords concernant les atrocités commises. Bien au contraire : «  Je n’ai aucun regrets par ce que j’ai agi pour le bien du peuple qui devait être protégé contre les envahisseurs

assassiné pour s’être opposé à l’évacuation de villes et à la fermeture des lieux de culte. Le régime se base sur une paranoïa incroyable et une méfiance absolue de tout. Tout un groupe de khmers rouges sera envoyé à S-21, et Duch recevra pour ordre de Nuon Chea, chargé de lui retransmettre les décisions : « ne vous cassez pas la tête à les interroger, éliminez-les ». Ils sont soupçonnés d’être des « esprits vietnamiens dans des corps cambodgiens », des membres de la CIA, du KGB ou du 2è Bureau français

de Pol Pot et lui succède officiellement comme chef des Khmers Rouges. Il a été arrêté en 2007. L'un de ses avocats est le français Jacques Vergès, avec qui il a étudié à Paris. Accusé de crimes contre l'humanité,crimes de guerre et génocide  NUON CHEA alias "Frère numéro 2" - 82 ans Condidéré comme l'idéologue et la personnalité la plus secrete des Khmers rouges, il serait derrière la plupart des purges. C'était l'homme le plus puissant après Pol Pot et à la mort de celui-ci, il est devenu le

juillet (K 2007, n° 7, 48049) 31. Première ordonnance de placement en détention provisoire, prononcée à l’encontre de Kaing Guek Eav, alias Duch (LM 21/08/07 ; ILM vol 46, septembre 2007, pp. 911-918). septembre (K 2007, n° 9, 48133) 19. Nuon Chea, ex-lieutenant de Pol Pot, considéré comme l’instigateur du génocide qui a tué près de deux millions de Cambodgiens entre 1975 et 1979, est arrêté et transféré à Phnom Penh, pour y être jugé par le Tribunal spécial (LM 21/09/07 ; ONU 19/09/07).