Le génocide au cambodge
Le génocide du Cambodge commença après l’arrivée des khmers rouges au pouvoirs en avril 1975 et se poursuivi jusqu’en janvier 1979, soit durant précisément 3 ans, 8 mois et 20 jours.
Avant le renversement du pouvoir, l’Indochine était en guerre pour son indépendance. Le vietminh de Ho Chi Minh combattait alors le corps expéditionnaire français. En 1953, le roi Norodom Sihanouk obtint de la France l’indépendance du Cambodge, suite à la guerre auquel le pays avait également pris part.
A cette époque, il existe un unique parti communiste indochinois, le PCI, qui ne cherche alors qu’à privilégier les intérêts des vietnamiens. Mais cette tutelle ne plaît pas aux cambodgiens et en 1960 est enfin formé le Parti des Travailleurs Khmers, dirigé par Tou Samouth. Celui-ci sera enlevé puis assassiné par des agents de Sihanouk. C’est là que tout commence. En 1962, il est urgent pour les communistes de remplacer leur vénérable chef. C’est alors qu’un groupe de jeunes étudiants revenant de France se propose. Parmi eux, Saloth Sar, qui y est resté de 1949 à 1952. Là-bas, il fréquente le cercle cambodgien d’études marxistes et s’intéresse à la doctrine léniniste. Celui-ci se propose comme remplaçant et finira par devenir le secrétaire général du parti, qu’il rebaptisera en 1966 le PCK, le Parti Communiste Khmer.
Saloth Sar revendique une place plus importante pour son parti, il se rend donc à Hanoi, où il est bien accueilli, mais toutefois pas assez important pour que les dirigeants vietnamiens ne se soucie de ses affaires. Au Cambodge, on aime pas trop les vietnamiens, du fait de leur supériorité ainsi que de leur soutien à Norodom Sihanouk, dont le gouvernement est contesté par une minorité cambodgienne. Saloth décide alors de se rendre à Pékin. C’est alors un voyage décisif : Mao le soutien, et de part l’appui chinois que le communiste obtient, il s’éloigne d’Hanoi.
En 1970, le général Lon Nol, alors premier ministre, renverse Sihanouk