Nazisme Et Stalinisme Point Commun Et Difference

touchait une fibre esthétique déjà présente en eux, réalisait un idéal esthétique en germe» (Lacroix 2004: p. 308). La culture de la jeunesse, de l’ordre et de la violence plébiscitée par les régimes fasciste et nazi (et dans un certain sens par le stalinisme) n’aurait ainsi été que le produit du recyclage pervers d’un mouvement de fonds de l’imaginaire européen. Pour cette raison, les historiens de la littérature peuvent aujourd’hui aisément découvrir dans les œuvres de jeunesse et la biographie

construit à cet effet par Albert Speer, architecte du régime, mais aussi par la diffusion à large échelle d’images de ces manifestations. Ce document témoigne aussi de l’embrigadement de la société : elle passe par l’adoption de gestes et de signes communs – le salut nazi, la croix gammée – et par l’encadrement de la jeunesse – ici, des jeunes filles que l’on peut supposer appartenir à la Bund Deutscher Mädel, branche féminine des Jeunesses hitlériennes. On peut aussi attirer l’attention des élèves

durcissement du régime et une politique étrangère plus agressive. Mais c’est en Allemagne que la crise de 1929 a le plus grand impact car elle est la conséquence direct de l’arrivée au pouvoir d’Hitler. Malgré ses facteurs, ces trois pays on des points communs. L’Italie et l’Allemagne ont une unité récente, les traditions démocratiques ne sont pas encore suffisamment ancrées dans le pays. Cela peut amener une certaine fragilité. La Russie est un pays qui n’avait jamais connu de démocratie quant à elle

arbitraire pour éliminer ses ennemis et empêcher toute révolte. | | Hannah Arendt caractérise le totalitarisme – en englobant sous ce terme le communisme et le nazisme – comme une forme de domination qui use des moyens du despotisme mais s'en distingue par le but qu'elle poursuit : la destruction de tout espace politique, la transformation totale de la société dirigée par un État-parti en une masse homogène et dépourvue

par l'État, rien hors de l'État, rien contre l'État ! ». Au sens le plus strict, il désigne donc le régime de Benito Mussolini. Si historiquement le nazisme apparaît proche du fascisme, bien d'autres régimes politiques ont été qualifiés, à tort, de fascistes par leurs opposants, comme l'Égypte nassérienne, le régime des Talibans, le stalinisme, le péronisme, etc. Dans le débat politique contemporain, les adhérents à certaines idéologies politiques tendent à associer le fascisme avec leurs ennemis

en It et en All. Limites chronologiques du sujet : slmt l’entre-deux-guerres, dc pas tte la durée de ces régimes qui perdurent pdt la W, l’un d’eux survivant à la W, le stalinisme (mort de Staline 1953). Pbque : en quoi ces trois régimes sont-ils des régimes totalitaires ? Quels en sont les points communs et les différences ? I.LA NAISSANCE DES REGIMES TOTALITAIRES. A.L’ébranlement de la Première Guerre mondiale. It cô All cô URSS sont des entités pol et ter récentes : It et All unifiées

nouveauté politique d'un certain nombre de régimes en crises. Les politologues et historiens ne savent pas comment les interpréter. Ils parleront d'abord de « dictature » ou de « tyrannie », mais peu à peu l'identification de certaines caractéristiques communes à ces régimes permet de théoriser un nouveau concept, celui de totalitarisme. Ce sera surtout dans les années 50 que des intellectuels comme Hannah Arendt ou Raymond Aron en trouveront des définitions abouties. Comme le souligne Joan Linz il s'agit

BODIN est un auteur XVIème siècle, est l’auteur « les 6 livres de la République », la République de BODIN est la république Romain c’est-à-dire « Res Publica », BODIN dit « c’est le Droit à un gouvernement de plusieurs ménages et de ceux qui leur est commun avec les puissances souveraines ». Le Gouvernement est soumis au Droit, et donc définir l’Etat de Droit, on est dans une conception assez traditionnelle, l’Etat est l’ensemble des familles soumit au Droit. BODIN est l’inventeur du concept de souverain

Le fascisme (en italien fascismo) est un mouvement politique italien apparu en 1919. Très utilisé, le terme a par la suite pris un sens beaucoup plus large, notamment pour désigner dans leur ensemble, durant les années 1930, les mouvements politiques ayant eu en commun des thèmes et des représentations politiques avec le mouvement italien. Le terme même vient du mot « fascio »(« faisceau ») désignant le rassemblement des fusils au repos ou l'attribut du licteur dans la Rome antique1. Au sens strict, le terme désigne

le stalinisme (1928-1953), dans l’Italie fasciste (1922-1945) et l’Allemagne nazie (1933-1945).   Les trois totalitarismes tentent de contrôler tous les aspects de la vie en société pour créer un homme nouveau. Pour cela les Etats usent de la propagande mais aussi de la violence (brutalités policières, déportation, meurtres…). Le dirigeant est un guide infaillible (duce, Vojd « petit père des peuples », führer) auquel est voué un culte de la personnalité. Cependant, malgré un usage commun de la