Médée De Sénéque

signification du furor latin), est employé par la reine elle-même, notamment lors de son aveu à Hippolyte. Les philosophes antiques, en particulier les stoïciens comme Sénèque, considéraient également les passions comme des maladies. Phèdre compare d'ailleurs cet amour à un poison (vers 676). Le moyen qu'elle choisit pour mourir, "un poison que Médée apporta dans Athènes", revêt donc une grande importance symbolique : l'épée du héros, instrument de destruction des monstres, lui fut refusée, et c'est le venin

Œnone. De cette tragédie grecque, Racine se démarquera en transformant la mort de son héroïne en un moyen d’innocenter Hippolyte alors que, par elle, Euripide signait la condamnation de son héros. Sénèque À la détresse tragique et impuissante de la Phèdre d’Euripide succède chez le dramaturge latin Sénèque (4 av. J.-C.-65 apr. J.-C.) la peinture furieuse d’une inclination pleinement assumée. La crainte de la toute-puissance divine qui imprégnait la pièce grecque a laissé place chez celui qui fut le

Commentaire composé Phèdre, acte V, scène 7 (et dernière) En faisant représenter Phèdre en 1677, Racine revient au récit mythologique qu’avaient déjà repris Euripide et Sénèque : l’épouse de Thésée, frappée par Vénus, se prend d’une passion aussi irrésistible que condamnable pour son beau-fils, Hippolyte. Chez Euripide, Hippolyte donnait son titre à la tragédie (Hippolyte porte-couronne), et Racine, dans un premier temps, intitula sa pièce Phèdre et Hippolyte ; mais c’est finalement Phèdre

(Camus, Ionesco …). Enfin, un dernier élément de modernité est décelable dans un dialogue entre la Nourrice et Antigone précédant cet extrait. Les caractères des personnages classiques présents dans une tragédie tels qu'ils avaient été définis par Sénèque (« Médée ») ont été inversés. En effet, Antigone, l'héroïne qui devrait être en proie à un profond désarroi, incarne au contraire la maîtrise de soi, et ne se laisse submerger ni par l'émotion ni par le doute. La Nourrice, qui devrait représenter la Sagesse

Dans Phèdre, Vénus s'acharne contre la famille de la reine, dont l'ancêtre, le Soleil, avait révélé les amours coupables de la déesse et de Mars. La fatalité prend ainsi la forme de cette haine implacable attachée à toute la descendance du Soleil. Sénèque, philosophe et poète romain du premier siècle après J.-C., est également l'auteur d'une tragédie consacrée à ce sujet. Le récit de Théramène, dans toute son horreur, doit beaucoup à cette source sur laquelle Racine insiste moins. Les ravages de la

connu et inconnu (Nicomède et Sophonisbe) ; les contemporains de Corneille (Cinna et La Mort de Sénèque de Tristan L!Hermite). Dans le même temps, il aborde le théâtre lyrique: La Cenerentola de Rossini, est son premier essai. Très vite, comme au théâtre, un domaine d!élection se précise : L!Incoronazione di Poppea de Monteverdi, Atys de Lully, Le Malade imaginaire de Molière et Marc-Antoine Charpentier, Médée de Marc-Antoine Charpentier, Hippolyte et Aricie de Rameau, Rodelinda de Haendel, Béatrice et

des hommes et de la société, et ce avec différents objectifs :(mais attention ce n'est pas là sa seule vocation !) A Le principe de catharsis : purgation des passions par leur représentation ​Sophocle Eschyle Euripide Tragiques grecs ,Sénèque dans ​Médée​ ,dramaturge latin. Ou encore dans ​Phèdre​ qui montrent des personnages en proie au furor ( état proche su délire )qui les conduira au scelus nefas (crime impie:Médée tue ses enfants,Phèdre arme le bras de Thésée qui provoquera la mort de

politiques. Antigone de Sophocle pose la question de la primauté des lois des hommes sur les lois divines. A Rome, le théâtre reprend les sujets grecs puis propose des pièces plus actuelles. Le théâtre, tout comme en Grèce, est source de débat. Dans Médée, Sénèque raconte le destin tragique de cette mère qui assassine ses enfants pour se venger de son époux infidèle. 2 La tragédie au XVIIe siècle : la tragédie classique et la tragi-comédie Après un Moyen Age confus, le théâtre reprend une dimension littéraire

ensanglanter, elle n’est pas du temps d’Aristote2 qui nous apprend que, pour émouvoir puissamment, il faut de grands déplaisirs, des blessures et des morts en spectacle. Horace ne veut pas que nous y hasardions les événements trop dénaturés, comme de Médée qui tue ses enfants ; mais je ne vois pas qu’il en fasse une règle générale pour toutes sortes de morts, ni que l’emportement d’un homme passionné pour sa patrie, contre une sœur qui la maudit en sa présence avec des imprécations horribles, soit

Sénèque Sophocle Les différentes formes de théâtre La tragédie antique Jean Racine Le théâtre de la comédie Française Pierre Corneille L’origine de la tragédie grecque • La tragédie grecque nait en -534, lors des premières célébrations consacrées à Dionysos (les Dionysies) organisées sous forme de concours. La tragédie évoque la destiné de l’homme face aux dieux. C’est un siècle plus tard à Athènes qu’elle devient le genre littéraire majeur. Le mot tragédie vient du grec qui