Merleau Ponty

l’environnement humain qui m’entoure. J’évolue dans un environnement constitué de terre, d’air, de plantes, mais aussi de villages, de routes, d’outils, de vêtements qui constituent les objets culturels, apportés à la nature sauvage. C’est ce que souligne Merleau-Ponty dans la Phénoménologie de la perception quand il écrit : « Dans l’objet culturel, j’éprouve la présence prochaine d’autrui sous un voile d’anonymat ». De la sorte chacun des objets qui nous entourent sont une marque de l’humanité, certes abstraite

ces instances. Si elle les reprend, c'est sur un autre mode, c'est pour les ramener à nous-mêmes, au vécu : non à une « vie privée », mais à une « intersubjectivité qui, de proche en proche, nous relie à l'histoire entière ». 1 1 Maurice MERLEAU-PONTY, « Le philosophe et la sociologie », dans : Éloge de la philosophie et autres essais, Paris, Gallimard, 1953 et 1960, p. 143. Claude Savary, “La philosophie et la sociologie et leur rapport à la culture” (1982) 7 L'espace de la science

ses cours à Camille-Sée et Henri-IV | 1940 | Sartre est fait prisonnier
Mort de Nizan | 1941 | Sartre est de retour à Paris
Tentative de constitution d'un réseau de résistance avec Sartre, Cuzin, Desanti, Bost, Jean Pouillon, Merleau-Ponty, Simone de Beauvoir et quelques autres : "Socialisme et Liberté". 
Rencontre avec Giacometti
Juillet : Mort du père de Simone de Beauvoir | 1942 | Brice Parain puis Paulhan acceptent de publier le roman de Simone de Beauvoir mais renaclent

le langage révèle alors la pensée : A. Le langage trahit au sens de révèle la pensée, implicite ou explicite : a) « le sens est pris dans la parole » ( Merleau-Ponty) Il n' y a de pensée que parce que le sens se construit avec autrui, la parole n'est pas le « signe » de la pensée, elles sont « enveloppées l'une dans l'autre » ( Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception) Passer du langage formel à la parole humaine pour montrer que le travail de révélateur de la pensée se fait parce qu'il

chapitre 2 Renaud Barbaras : Introduction à une phénoménologie de la vie, Paris, Vrin, Problèmes et Controverses, 2008 (suppose les lectures préalables de Husserl, Heidegger, Merleau-Ponty, Henry) L’énergie spirituelle, in ibid., première section sur « La conscience et la vie », pp. 813-836 Sur Bergson : - Maurice Merleau-Ponty La nature. Notes. Cours du Collège de France, Paris, Seuil, traces écrites, 1995, p. 86sqq. « La Nature comme Vie » Paul-Antoine Miquel : Bergson ou l’imagination métaphysique

pulsions. Admettre linconscient, cest reconnatre que notre vie psychique est traverse par des relations entre des reprsentations que notre volont narrive pas matriser, ni notre conscience clairer suffisamment. Dans son essaiLe Doute de Czanne, Merleau-Ponty sintresse louvrage de Freud,Un souvenir denfance de Lonard de Vinci. Lonard affirme avoir vu, tant enfant, un vautour se poser sur le bord de son berceau et lui tapoter les lvres de sa queue. Or, un de ses tableaux dadulte a lair de reproduire

monde devient possible pour moi. Mon corps n’est donc pas un objet dans le monde ami ce qui me donne un monde et je n’existe que comme sujet d’un monde et dans un monde. Le corps et le sujet en sont donc que les deux faces d’une même réalité. Pour Merleau-Ponty « Je ne suis pas devant mon corps » car « il n’y aurait pas pour moi d’espace si je n’avais pas de corps. ». Mon corps est l’espace en moi par lequel un monde peut m’être donné. « Notre corps est notre moyen général d’avoir un monde » et donc d’être

mythe. Par conséquent il n'y a aucune raison de conserver cette distinction entre sensation et perception. « La pure impression n'est pas seulement introuvable, mais imperceptible et donc impensable comme un moment de la perception. » M. Merleau-Ponty, Phénoménologie de la Perception . 3- Dans les faits Les sens nous trompent : le bâton immergé dans l'eau nous paraît brisé, la tour carrée vue de loin semble ronde et tout le monde constate que le soleil tourne autour de la terre ...

réciprocité → altérité essentiel faisant de tout être humain un alter-égo pour autrui et pour lui même. (Merleau-Ponty : rapport vivant et tension entre les individus) Husserl → « communauté des égos » c’est à dire enracinement commun, partage moi/autrui pas encore fait. (Rires, pleurs, peur = possibilités communes à mon corps et à celui d’autrui) Phénoménologie de la perception (Merleau-Ponty) : Le dialogue est l’expérience de la communauté avec autrui : relation où l’échange des pensées constitue

monde devient possible pour moi. Mon corps n’est donc pas un objet dans le monde ami ce qui me donne un monde et je n’existe que comme sujet d’un monde et dans un monde. Le corps et le sujet en sont donc que les deux faces d’une même réalité. Pour Merleau-Ponty « Je ne suis pas devant mon corps » car « il n’y aurait pas pour moi d’espace si je n’avais pas de corps. ». Mon corps est l’espace en moi par lequel un monde peut m’être donné. « Notre corps est notre moyen général d’avoir un monde » et donc d’être