Méritocratie

tandis que les moins bons étaient dans des rangs inférieurs (esclavage). Ainsi l’idée apportée par le Christianisme était inouïe à l’époque mais est aujourd’hui la base même de la démocratie. On sort de l’univers aristocratique pour entre dans la méritocratie. C’est-à-dire un monde qui va valoriser, non pas les qualités naturelles de départ, mais le mérite que chacun déploie dans leur usage. • Le Christianisme accorde une place énorme à la conscience, il n’impose aucune « juridification » de

c’est jusqu’où l’école se donne pour mission de réaliser l’égalité. Il est clair que si les formations préparent à des emplois diversifiés et inégaux, l’école ne peut échapper à une fonction de sélection. Mais on serait davantage certain que la méritocratie prévaut en la matière si cette sélection venait se greffer sur un socle partagé par tous, où aucune inégalité ne serait tolérée. Il reste, on le sait depuis Jencks, que rendre effective l’égalité des chances dans une société inégale est un défi

et par les parlements ; les pouvoirs locaux jouiraient d’une grande autonomie. De plus, l’expansion des Lumières fut corrélative à la montée en puissance de la bourgeoisie, dont elle exalta certaines valeurs, en particulier le culte de la méritocratie puisque la bourgeoisie est par essence la «classe sociale du parvenir » et de l’effort individuel récompensé. A l’époque, la pratique des lettres de cachet avait toujours droit de cité : cette procédure résolument arbitraire placait les sujets

méthodologique », les individus sont-eux même responsables de leurs réussites et de leurs échecs de part les choix qu’ils ont fait tout au long de leur vie et donc la destinée sociale de chacun reviendrait à un choix personnel (selon le principe de méritocratie, « quand on veut, on peut »). Cependant, nous avons vu précédemment que différentes institutions venait en aide aux individus en difficultés, jouant ainsi un rôle dans la destinée sociale. En effet la notion d’individualisme n’exclut pas que l’intérêt

vie) qui s’oppose à la mobilité intergénérationnelle (compare le statut du père au fils). C’est plus fluide, au moins en droit car tout le monde naît libre et égaux en droit. Ici le statut social est acquis par le travail, le talent, le mérite (méritocratie). Cela provoque l’apparition de nouveaux rapports souvent conflictuels entre des catégories sociale naissantes (Bourgeoisie commercial et industrielle et la classe ouvrière, on l’appelle aussi le prolétariat). b- La loi Le Chapelier et la disparition

Tout d'abord les détracteurs remettent en cause la discrimination positive au nom du principe de méritocratie. Considéré par certains comme un véritable système politique, économique et social ou encore comme une idéologie, ce principe consiste à hiérarchiser et à promouvoir les individus d'une société en fonction de leur mérite et non d'une origine sociale ou de la richesse. Par définition la méritocratie s'oppose à toute forme d'égalitarisme. Quand des populations sont privilégiées en raison de tels

puisse imaginer toute sorte de gestion privée de l’enseignement et de la recherche, la rentabilité économique immédiate est le plus souvent à exclure. Que ce doit dans l’école ou la recherche la France a une tradition républicaine fondée sur la méritocratie : l’état donne au meilleurs la possibilité d’assumer leur rôle, y compris dans la gestion de l’état. C’est la philosophie de notre système de grandes écoles, ENA y compris. Ces écoles sont non seulement gratuites (à l’exception des écoles de commerce)

lycées et des universités avec l'aide des régions Il a augmenté le niveau culturel de tout les élèves quelque soit l'origine sociale, il est meilleur de génération en génération L'Ecole sélectionne les individus en fonction de leur mérite , c'est la méritocratie (diplômes) L'Ecole a permis également la cohabitation entre les élèves quelque soit le milieu et l'origine sociale (école publique)  L'Ecole ne donne pas les mêmes moyens selon le prestige des établissements scolaires (les bons au centre-ville

économique ou idéologiques Habitus : ensemble des dispositions acquises au cours de la socialisation .il se manifeste dans de pratiques concrètes : ce qui se fait ou ne se fait pas, se dit ou ne se dit pas La classe dominante impose l’idéologie de la méritocratie. I 2 Il existe des profils culturels dissonants Les frontières entre culture légitime et culture populaire sont perméables. (goût pour les séries ou la BD dans les classes dominantes) Mélange des genres La culture de masse change la donne .La

valeurs et des normes que sa famille lui aura transmise, qu’il aura intériorisé durant sa plus jeune enfance. De plus, l’école va apprendre aux enfants les valeurs et les normes de la culture, de la société moderne, elle diffuse donc un idéal appelé méritocratie car les privilèges accessibles aux enfants plus tard sont obtenus par le mérite, c’est-à-dire grâce aux diplômes, aux vertus ou encore aux qualités. Enfin, l’école permet donc l’obtention d’un emploi plus ou moins qualifié et permettra par la suite