Mégare

de formation Platon aurait fait un voyage en Égypte selon les témoignages de Plutarque17, de Strabon, de Cicéron et d'Hermodore de Syracuse. Diogène Laërce18 écrit à ce propos : « À l'âge de vingt-huit ans, selon Hermodore, il [Platon] s'en alla à Mégare, chez Euclide, accompagné de quelques autres élèves de Socrate, mort à l'époque. Puis il alla à Cyrène, auprès de Théodore le mathématicien, et de chez lui en Italie, chez Philolaos et Eurytos, deux pythagoriciens, puis en Égypte chez les prophètes19

débat contradictoire. L'échange est souvent sollicité, surtout si l'objet de la discussion semble être prometteur. Socrate ne manque pas de le confirmer à Phèdre:«j'ai une telle envie de t'écouter que, même si ta promenade te mène à pieds jusqu'à Mégare (...) je ne te lâcherai pas.» Ce besoin du dialogue peut même revêtir le caractère du devoir sacré, auquel il ne convient pas de manquer:«Phèdre. Je crois bien tenir le mot qui t'oblige à parler. Socrate. Garde-toi de le prononcer (… Phèdre. Et bien

sa parole, on ne peut pourtant pas le réduire à un brillant rhéteur. Dans l’épreuve de la guerre il se comporte fort stoïquement et justifie sa conduite de manière on ne peut plus stoïcienne : « Quand Démétrios, le fils d’Antigone, se fut emparé de Mégare, il veilla à ce que la maison de Stilpon lui fût laissée intacte et à ce que tout ce qui avait été enlevé au philosophe lui fût restitué. C’est à cette occasion qu’il voulut obtenir de lui la liste des biens qu’il avait perdus, et que Stilpon lui

opposant les deux grandes puissances grecques, Sparte et Athènes. Pourtant ce n’était pas tant l’impérialisme athénien que la menace qu’Athènes faisait peser sur les alliés de Sparte qui déclencha la guerre, notamment avec le blocus économique de Mégare et l’affaire de Corcyre. Lorsque la guerre éclata, une épidémie de peste ravage Athènes qui balaya plus d’un quart de sa population, et au premier rang Périclès, qui mourut en 429. Athènes perdit à ce moment là celui qui avait conçu toute la stratégie

Criton qu’on le verrait le mieux. Dans ce texte, on est à la veille de l’exécution de Socrate. Ses amis viennent pour organiser son évasion. Cette évasion est techniquement facile. Tout est prêt. La cité de refuge est préparé. Socrate s’en irait à Mégare. Quand au fond tout le monde, y compris les magistrats athéniens, désirent l’évasion de Socrate. Mais Socrate refuse avec une argumentation de type éthico-politique. C’est pour des raisons de morale citoyenne que Socrate refuse son évasion.il convoque

calomnieuses, aux gens qui ont des fortunes et on les amène à faire cause commune, car la crainte partagée rapproche même les pires ennemis ; tantôt on excite la masse du peuple contre la classe entière des riches. Par exemple la démocratie fut renversée à Mégare puisque les démagogues expulsèrent nombre de notables pour pouvoir confisquer leurs biens au profit de l’Etat, jusqu’au moment où les exilés, dont le nombre était devenu important, entreprirent de revenir et, au terme d’une lutte victorieuse contre

d'alliés foundationally, forgeant finalement un empire non-égalitaire athénienne dans les villes qui ont décidé de se séparer ou de se rebeller contre lui ont été durement touchés, et qui est arrivé à Naxos (470 BC) , Thásos (465 BC), béotienne (447 BC), Mégare (446 BC), Eubée (445 BC), Samos (439 avant JC). Sparte, jaloux de la prospérité d'Athènes et désireux de retrouver son prestige, a été en mesure de profiter de la situation. Depuis, à son tour, a mené une confédération formée par les villes du Péloponnèse

politique, à la carence des lois» -Despotisme : «forme de gouvernement dans lequel une seule personne détient tous les pouvoirs» -Pisistrate : «Homme d'État athénien. D'origine noble, parent de Solon, Pisistrate est à la tête d'une expédition contre Mégare à qui il prend Salamine (~ 570 env.). Il se mêle aux luttes politiques qui opposent alors le parti des pédieis (gens de la plaine) à celui des paraloi (côtiers), dirigé par les Alcméonides. Contre eux, il crée la faction des diacrioi (montagnards)

aristocratie militaire. Aristoi = Les meilleurs. Démocratie : Demo = peuple . cratie = pouvoir - À la fin de cette période, chaque cité a décidé de son mode de fonctionnement, certaines en Aristocraties (militaires comme Sparte, commerçantes comme Mégare, Corinthe, Massilia….), d’autres en Démocraties plus ou moins radicales, la plus radicale étant Athènes. 5) Entre 500 et 338 (invasion des Macédoniens) : époque dite classique Époque où Athènes prend le 1er rang. Époque encadrée par deux guerres

Essais de Montaigne, P. Desan édit., à paraître en janvier 2011, chez Champion. VII Lectures « philosophiques ». Brahami (Frédéric), Le scepticisme de Montaigne, P., PUF, 1997. Conche (Marcel), M. et la philosophie, Villers-sur-mer, Edit. de Mégare, 1987 [rééd. PUF, 1996]. Gusdorf (Georges), Auto-bio-graphie, P., O. Jacob, 1990. Joukovsky (Françoise), M. et le problème du temps, P., Nizet, 1972. Kritzman (Lawrence D.), The fabulous imagination. On Montaigne’s Essays, New York, Columbia University