Mathias Grunewald

du Christ et des martyres représentés sur les retables anciens. Il peut également réunir en un même tableau plusieurs éléments d’une histoire. Otto dix évoque avec son triptyque une oeuvre majeure de la Renaissance : Le Retable d’Issenheim de Mathias GRUNEWALD (1512-1516). Le tableau central de cette oeuvre de la Renaissance représente la crucifixion du Christ. L'artiste compare donc sa peinture à une oeuvre sainte. Il compare la souffrance des soldats à celle du Christ. Il transpose dans le monde

3. Décrire l’œuvre a. Cette œuvre, composée de trois panneaux principaux est un triptyque, elle rappelle la forme des retables de la Renaissance. Elle évoque entre autre une œuvre majeure de la Renaissance : Le Retable d’Issenheim de Mathias Grünewald (1512-1516). b. Genèse : Au cours de la Première Guerre mondiale, Otto Dix s’engage et vit dans les tranchées, réalise des croquis de paysages désolés et ravagés. De retour de la guerre, il représente l’horreur vécue. Peintre et graveur,

soit dans un cercueil collectif avec des rats. Analyse : Que signifie cette œuvre ? Pourquoi peut-on dire que ce tableau est une parodie de triptyque religieux ? Quel est le but de l’artiste ? Otto Dix s’est inspiré du retable d’Issenheim de Mathias Grünewald pour en détourner les codes. Le panneau de droite représente la montée au calvaire, le panneau central la crucifixion et la mort, le panneau de droite la descente de croix et la prédelle la mise au tombeau. Il veut ainsi comparer la souffrance

sur le front. Le brun montre que la guerre se déroule dans la boue et dans la crasse. Panneau central : Cette partie désigne la souffrance de la guerre et la mort. Le cadavre au corps parsemé de pustules évoque « Le retable d’Issenheim » de Mathias Grünewald mais aussi les conditions d’hygiène misérables dans les tranchées. Il tend la main, une tentative désespérée d’obtenir de l’aide dans un univers où l’humanité a disparu et où son appel reste vide. En même temps, il pointe la cruauté de la guerre

pas choisie par hasard puisqu'il évoque avec son triptyque une oeuvre majeure de la Renaissance : Le retable d'Issenheim de Mathias. Dans le retable d'Issenheim (détails reproduits ci-contre) il est aussi question de mort et de souffrance puisque le panneau central de celui-ci est la représentation d'une crucifixion (c'est à dire du Christ sur la croix) que GRÜNEWALD choisit de peindre sans rien voiler de la déchéance du corps crucifié : corps amaigri, déformé, creusé par la douleur, chairs

qui est l'association de trois panneaux à l'horizontale et d'un panneau placé verticalement en dessous du panneau central. Cette forme est généralement associée à des œuvres religieuses en général chrétiennes comme le retable d'Issenheim de Mathias Grünewald. Ces triptyques ont toujours un sens de lecture allant de gauche vers la droite et le quatrième panneau à la verticale, la prédelle, peut être considéré comme l'extension du panneau principal ou bien tout simplement comme la suite et la fin

guerre d’otto dix La guerre d’otto dix I. IDENTIFICATION DE L’ŒUVRE Cette œuvre composée de 3 panneaux principaux est appelée un triptyque. Elle rappelle la forme des retables de la renaissance. L’auteur s’inspire du retable d’Issenheim de Mathias Grünewald (représentant la crucifixion du christ et son horreur).Le choix du triptyque nous informe sur le sens qu’il veut donner à son œuvre. Il veut lui donner un sens religieux. Il donne un sens sacré au sacrifice des soldats pendant la première guerre

Mona Lisa, fait par Léonard de Vinci en 1505. Les individus ayant réussis socialement aiment avoir leur portrait, d’où se développement à la Renaissance. Les tableaux religieux sont encore très, présents. C’est le cas avec le peintre allemand Mathias Grünewald et Le retable d’Issenheim de 1516. D’autres tableaux ont des messages religieux qu’il faut décrypter : dans Le prêteur et sa femme de 1514, le peintre Quentin Metsys condamne le pouvoir de l’argent face à la foi religieuse : la femme à droite

rencontre avec Marie-Thérèse, toute sa peinture commence à onduler. Pourtant elle restera toujours dans l’ombre. Au début de sa liaison, il y a Olga et après la naissance de Maya il y a Dora Maar. Picasso découvre le retable d’Issenheim de Mathias Grünewald. Pour la première fois, un tableau de maître déclenche son élan créateur (1930). Désormais, ce sont les maîtres dont il s’inspire qui deviennent Picasso. Il achète le château de Boisgeloup pour se donner un atelier de sculpture et un havre pour

: (en bas à droite) amoncellement de corps déchiquetés et éviscérés (bombardements) surplombé par un cadavre aux yeux vides, à la bouche ouverte d'où jaillit un vers et à la peau parsemée de pustules qui évoquent tout à la fois le Christ de Mathias GRÜNEWALD mais aussi les conditions d'hygiène abominables dans lesquelles ont vécu les poilus dans les tranchées (maladies, épidémies). Ce cadavre tend une main, tentative désespérée d'obtenir de l'aide dans un univers d'où  l'humanité a disparu, son appel