Mathias Grunewald

la Renaissance que le peintre n'a pas choisie par hasard puisqu'il évoque avec son triptyque une œuvre majeure de la Renaissance : Le retable d'Issenheim de Mathias GRÜNEWALD. Dans le retable d'Issenheim, il est aussi question de mort et de souffrance puisque le panneau central de celui-ci est la représentation d'une crucifixion que GRÜNEWALD choisit de peindre sans rien voiler de la déchéance du corps crucifié : corps amaigri, déformé, creusé par la douleur, chairs grises et meurtries par les clous

guerre qui semblait sans fin. Cela fait penser au mythe de Sisyphe qui est condamné à faire rouler un rocher jusqu’au sommet d’une montagne et de recommencer éternellement. Panneau central : Le cadavre empalé fait penser au Christ crucifié de Mathias Grünewald. Le cadavre à l’envers nous montre l’incohérence et les horreurs de la guerre. Volet de droite : Le peintre se représente en sauveur mais surtout il ne porte ni casque ni uniforme et se tient face au spectateur car il est porteur d’un message

du Christ et des saints. C'est à la Renaissance que le retable peint fait son apparition (il peut également être sculpté). Il n'a pas choisi par hasard , car cette œuvre rappelle une œuvre majeur de la Renaissance : le retable d'Issenheim de Mathias Grünewald. Descriptif du tableau : - partie de gauche : des soldats avec des armes portant un sac à dos ( on peut voir l'uniforme des soldats et leurs armes portées par les poilus ( surnom donné au soldat français durant la Première Guerre

: (en bas à droite) amoncellement de corps déchiquetés et éviscérés (bombardements) surplombé par un cadavre aux yeux vides, à la bouche ouverte d’où jaillit un vers et à la peau parsemée de pustules qui évoquent tout à la fois le Christ de Mathias GRÜNEWALD mais aussi les conditions d’hygiène abominables dans lesquelles ont vécu les poilus dans les tranchées (maladies, épidémies). Ce cadavre tend une main, tentative désespérée d’obtenir de l’aide dans un univers d’où l’humanité a disparu, son appel

provoquer les réactions du spectateur et susciter des émotions → couleurs vives, lignes violentes, pas de perspective ... III. Description de l'oeuvre : ● évoque une oeuvre majeure de la Renaissance : Le retable d'Issenheim (1513-1515) de Mathias GRÜNEWALD En regardant cette œuvre : Les couleurs et la lumière blafarde nous mettent déjà en situation : la désolation, la mort est là. L'attitude des personnages donne la vision de l'artiste : les soldats sont comme des machines,exécutent les ordres

Révolution Russe - Début de la république de Chine - Hitler au pouvoir Description de l’œuvre : Le triptyque rappelle la forme des retables de la Renaissance, il évoque une œuvre majeure de la Renaissance appelée: Le retable d'Issenheim de Mathias Grünewald. (un retable est une construction verticale qui porte des décors sculptés et/ou peints en arrière de la table d'autel). - A gauche du tableau (montrer la partie), on peut voir des soldats qui partent à la guerre. Ils tiennent un fusil et portent

 C) Comparaison Cette oeuvre évoque avec son triptyque une oeuvre majeure de la Renaissance : Le retable d'Issenheim de Mathias GRÜNEWALD.
 Dans le retable d'Issenheim (détails reproduits ci-contre) il est aussi question de mort et de souffrance puisque le panneau central de celui-ci est la représentation d'une crucifixion (c'est à dire du Christ sur la croix) que GRÜNEWALD choisit de peindre sans rien voiler de la déchéance du corps crucifié : corps amaigri, déformé, creusé par la douleur, chairs

: (en bas à droite) amoncellement de corps déchiquetés et éviscérés (bombardements) surplombé par un cadavre aux yeux vides, à la bouche ouverte d'où jaillit un vers et à la peau parsemée de pustules qui évoquent tout à la fois le Christ de Mathias GRÜNEWALD mais aussi les conditions d'hygiène abominables dans lesquelles ont vécu les poilus dans les tranchées (maladies, épidémies). Ce cadavre tend une main, tentative désespérée d'obtenir de l'aide dans un univers d'où  l'humanité a disparu, son appel

spectateur vers cette partie importante de l’image, peut-être la plus importante pour l’artiste car elle est laseule à présenter une part d’espérance de vie. III.Le tableau: analyse 3.Il s'est inspiré du triptyque : Le retable d'Issenheim de Mathias GRUNEWALD. Les deux tableau ont en commun la terreur ,la souffrance et la mort et également la forme du triptyque. 4.La Guerre d’Otto DIX est une œuvre que l’on peut qualifier d’engagée, c’est en quelque sorte un acte politique par lequel l’artiste

qui est évoquée : (en bas à droite) amoncellement de corps déchiquetés et éviscérés surplombé par un cadavre aux yeux vides, à la bouche ouverte d'où jaillit un vers et à la peau parsemée de pustules qui évoquent tout à la fois le Christ de Mathias GRÜNEWALD mais aussi les conditions d'hygiène abominables dans lesquelles ont vécu les poilus. Ce cadavre tend une main, tentative désespérée d'obtenir de l'aide dans un univers d'où  l'humanité a disparu. Au dessus de cet amas de viscères et de corps